La peur de soi : une reconnaissance de l’inconnu extérieure
Dissertation : La peur de soi : une reconnaissance de l’inconnu extérieure. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar cmch • 23 Novembre 2024 • Dissertation • 599 Mots (3 Pages) • 30 Vues
I La peur de soi : une reconnaissance de l’inconnu extérieure
La peur de soi peut émerger lorsque l’on prend conscience que nous n’avons pas le contrôle sur la totalité de notre être. Freud, neurologue autrichien du XIXème siècle est considéré comme celui qui à découvert l’inconscient. Sa théorie appuie son idée que nous ne nous connaissons que très partiellement. Il cite de nos pensées : « le Moi n’est pas maitre de sa propre maison ». Il analyse tout d’abord les rêves qu’il décrit comme un désir inconscient retranscrit avec des images conscientes. Ces derniers sont un accès direct vers l’inconscient. Ainsi nous ne contrôlons pas nos rêves, qui contiennent des désirs et pulsions refoulés dont nous pouvons avoir peur. On peut prendre pour exemple un rêve où nous imaginons la satisfaction de tuer une personne que nous n’aimons pas. Ce rêve avec des images concrètes peut nous amener à avoir peur de nous-même.
Sartres, au XXème siècle, va faire appel à la notion de mauvaise foi. Cette dernière désignerait la conscience du savoir de quelques chose et de son refus. Autrement dit, se mentir à soi-même. La mauvaise fois nous amènerait à jouer un rôle, être quelqu’un que nous ne sommes pas. Par exemple un juge joue un rôle, et c’est comme ci ses actions ne l’impliquaient pas directement. Il peut donc condamner une personne sans culpabilité car ce n’est pas vraiment lui-même qui l’incrimine. Nous pouvons donc toujours être autre chose et surtout cela nous montre qu’il faut faire un effort pour être nous-même.
II Le dépassement de la peur de soi vers la connaissance de soi
Freud construit un schéma de l’inconscient qu’il nomme désormais le « Moi», le «Surmoi» et le «Ça». Freud part de «Ça», une réserve de pulsions inconscientes détachées de la réalité. Le «Surmoi» est fondée sur des interdits parentaux et sociétaux et enfin le « Moi » est un médiateur au contact de la réalité entre le Surmoi et le Ca . Il peut donc nous amener à faire un choix rationnel et raisonnable. Ce schéma pourrait montrer que même sans la connaissance de nos désirs et pulsions refoulés, nous pouvons tout de même avoir conscience et agir sur nos actes. Par exemple dans la série « Pretty Little Liars », quatre filles sont traquées par un mystérieux A prêt à les tuer. Le « Ça » dirait de le tuer, le « Surmoi » dirait de pas le faire et le « Moi » trancherait en allant prévenir la police. Ainsi le Moi permet de gérer les pulsions et désir de l’inconscient.
Selon Descartes, l’individu est défini par sa pensée consciente. Cette pensée est indivisible et rationnelle. La peur, en tant que réaction à une menace, implique une altérité extérieure à soi. Or, le « Soi » chez Descartes est l’entité la plus proche et la plus intelligible, il ne peut donc pas être un objet de crainte. Descartes découvre également que si l’on peut douter du contenu de sa pensée on ne peut pas douter de sa pensée en elle-même. Lorsque l’on doute on ne peut pas douter de soi-même. De même lorsque l’on a peur nous ne pouvons pas avoir peur de nous même car nous sommes des êtres de pensée (res cogitas) et nous sommes donc conscients (« je pense donc je suis »).En effet, pour Descartes l’Homme est le seul être qui relève de l’esprit et de la matière.
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