Comment la reconnaissance en entreprise peut aussi entraîner le mal-être des employés?

Comment la reconnaissance en entreprise peut aussi entraîner le mal-être des employés.

Souffrance, harcèlement, discrimination, addictions, manque de productivité, accidents du travail, stress, suicide. Comment peuvent-ils aussi être la conséquence du fonctionnement de la reconnaissance au travail ?

La part de la reconnaissance existentielle dans la souffrance au travail

La reconnaissance existentielle est le minimum requis pour la vie en groupe. Elle se décline dans les règles de politesse. Son absence induit une détresse intense pouvant aller jusqu'au suicide. Elle est une acceptation de l'autre comme humain à part entière. Son refus se retrouve dans les phénomènes de mise au placard, de harcèlement et de discrimination par exemple.

La part de de la reconnaissance des compétences

La reconnaissance des compétences se fait au cours de la formation et de la vie professionnelle. En l'absence de grilles validées collectivement, il est difficile de garantir l'objectivité de cette reconnaissance. Les phénomènes de discrimination se multiplient dans les secteurs ou les métiers ou le choix et la reconnaissance des salariés ne s'effectuant pas sur les compétences mais sur des critères sans rapport avec les compétences effectives : sexe, couleur, âge, etc.. Reconnaître les compétences consiste souvent à les rémunérer. Les discriminations au niveau des salaires hommes/femmes par exemple, montrent que les entreprises sont a priori incapables de reconnaître les compétences des salariés avec équité, ce qui génère aussi la souffrance des salariés.

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La souffrance réelle de la personne dépendra de la place qu'elle accorde à la qualité du travail, aux valeurs et aux règles de métier. Elle sera accentuée ou réduite par les sources de reconnaissance externe à l'entreprise et l'opinion du salarié vis à vis de lui même.

La part de la reconnaissance de l'investissement

La reconnaissance de l'investissement récompense comment la personne réalise, met en oeuvre ses compétences et s'implique dans le travail. La difficulté rencontrée en général est que le niveau d'investissement requis n'est pas toujours clarifié entre employeur et employé créant des malentendus plus ou moins grands. Ces malentendus génèrent une détresse importante selon le niveau de décalage. En effet, l'investissement effectué par le salarié est parfois "hors de prix". Non seulement professionnel, il est parfois personnel ; tel que le sacrifice de la vie relationnelle au profit du travail, la mise en place d'addictions pour tenir les rythmes du travail ou masquer les souffrances générées par l'investissement "demandé" par le travail.

La rôle de la reconnaissance des résultats

Le travail engageant d'emblée

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