Explication de texte Marc Aurèle
Commentaire de texte : Explication de texte Marc Aurèle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar guillaumecned • 23 Octobre 2023 • Commentaire de texte • 977 Mots (4 Pages) • 312 Vues
Introduction
Marc-Aurèle, philosophe stoïcien développe l’idée d’Epictète selon laquelle tout homme à le profond devoir de ne pas se tourmenter de ce qui ne dépend pas de lui, mais doit être maître de ses émotions.
Dans cet extrait de « Pensées pour soi », Marc- Aurèle aborde le thème de la paix de l’âme. Mais comment trouver cette paix ? Est-il nécessaire de se retirer régulièrement, de se ressourcer à l’extérieur ou tout simplement se retirer dans notre conscience, nôtre âme afin de mieux nous comprendre et enfin trouver une sérénité comme il le suggère.
Pour démontrer cela l’auteur va développer dans un premier temps (l.1-6) une opposition de l’image que l’on se fait d’une retraite par rapport à sa propre vision. Ensuite (l.6-9) il va développer des arguments de mise en application de sa propre théorie. Enfin (l.9-14), il dévoilera sa propre méthode pour parvenir à maintenir une âme sans trouble.
L’auteur commence par présenter un fait général en utilisant une énumération « à la campagne, au bord de la mer, à la montagne ». Pour cela il décrit des endroits où les gens ont l’habitude d’aller pour se reposer, faire le vide, se ressourcer pour leur permettre de se recentrer sur eux-mêmes. Il va plus loin en nous associant dans cette globalité en passant « des gens » à « toi-même ». En effet chaque personne à besoin de se ressourcer, se reposer mais cette retraite nous la cherchons dans le monde extérieur. Il va y apporter également un jugement de valeur très négatif en utilisant la phrase « c’est la chose la plus stupide qui soit ». En effet pour Marc Aurèle, c’est la chose la plus absurde car il est possible quand nous le souhaitons de se retirer en soi-même, ce lieu où la conscience est la plus élevée, notre âme. Pourquoi faut-il attendre un moment bien précis alors que nous pouvons le trouver à tout moment. Il continue son point de vue avec la phrase « Nulle part en effet, un homme ne trouve retraite plus tranquille….. dans son âme ». En effet notre âme est un lieu intime, un noyau de liberté qui se construit à partir de notre faculté de penser les choses. Cette retraite spirituelle va nous permettre de nous retirer du monde extérieur, de prendre conscience de notre vraie nature. C’est la seule chose que l’on peut maîtriser. C’est dans cette âme que l’on peut réellement trouver la paix, où l’on trouve ses pensées rationnelles, la raison permettant de mettre de l’ordre dans son esprit, de mettre les choses à la bonne distance pour vivre sereinement. L’auteur développe sont point de vue en parlant de l’ « ordre parfait », cette idée où tous ce qui survient est parfait, que tous ce qui arrive doit arriver, où chaque élément à un rôle. Dans cette première partie du texte, l’auteur à voulu nous démontrer que notre âme est le refuge idéal pour se reposer, faire le vide et qu’il est inutile de se déplacer et d’aller chercher loin ce que l’on possède tour prêt. Mais comment y parvenir ?
L’auteur met en pratique sa théorie du bonheur avec la phrase « Adonne-toi donc sans cesse à cette retraite et retrouve ainsi ta vigueur ». Pour lui, il faut cultiver notre âme, notre conscience sans cesse pour nous permettre de retrouver notre vigueur en acceptant les choses comme elles sont nous permettant de vivre libre. Il faut accepter tous ce qui nous arrive. Il faut que cette retraite spirituelle devienne une hygiène de vie, un mode de vie.
Ensuite il va comparer notre âme à un « petit lopin », c’est un lieu que l’on possède, qui n’est qu’à nous, dans lequel on se sent en harmonie, que l’on cultive, un coin de notre vraie nature.
...