Explicationde texte de John Locke
Commentaire de texte : Explicationde texte de John Locke. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mae14 • 19 Mai 2024 • Commentaire de texte • 1 115 Mots (5 Pages) • 115 Vues
Explication de texte John Locke
John Locke, philosophe du 17e siècle, est connu pour être un père fondateur du libéralisme politique, c’est un courant qui fait de la liberté, la valeur majeure de l’action politique, autrement dit l’État a pour finalité la garantie et la protection des libertés individuelles des hommes. Locke s’inscrit également dans la lignée des théories du contrat social, qui affirme que la société humaine n’a rien de naturel, qu’elle est le produit d’un choix, et qu’elle repose sur un accord tacite entre les hommes et l’État. Les libertés naturelles, sont-elles suffisantes, réelles pour l’homme ? La société, est-elle la solution pour de véritables libertés, mais plus modérées ? C’est à ces questions que répond John Locke dans Le second traité du gouvernement où il affirme sa thèse selon laquelle les lois garantissent des libertés certes plus limitées que les libertés naturelles, mais plus réelles. Dans la première partie du texte (ligne 1-6), Locke définit l’état de nature, la liberté que l’homme y possède et le paradoxe qui en suit. Puis dans la seconde partie (ligne 4-9), il montre les problèmes liés aux libertés dans l’état de nature. Enfin, (ligne 7-10), selon lui, les hommes sont donc dans la recherche de la société pour profiter des libertés qu’ils peuvent bénéficier.
Dans la première phrase du texte, Locke commence par évoquer le moment où les hommes vivaient à « l’état de nature », c’est-à-dire avant l’instauration de l’État. Mais cette époque n’a peut-être jamais existé il en fait seulement l’hypothèse, souvent utilisé par les philosophes inscrit dans la théorie du contrat social, en utilisant « Si l’homme », pour pouvoir ensuite explique le caractère artificiel des sociétés. L’état de nature accorde toutes les libertés aux hommes, car ce sont eux les plus puissants, les maîtres du monde. Locke insiste beaucoup sur le fait de la supériorité des hommes sur tout ce qu’ils possèdent, qu’ils ne sont dominés par aucun d’entre eux et sont complètement libres et heureux. Cependant, il pause un paradoxe en utilisant une question comme quoi l’homme voudrait quitter ce monde de liberté absolue pour un autre. Un monde où il serait contraint d’obéir à des règles et où il serait moins libre mais, qui a donc sûrement un autre intérêt. Pour définir, l’endroit dans lequel l’homme est libre de tout, Locke utilise « cet empire », cela montre qu’il fait référence au temps des rois et les compare avec l’homme qui possède lui aussi tout un empire, il critique par la même occasion la monarchie absolue. Ces deux questions d’affilées amènent les lecteurs dans une réelle position de paradoxe où ils se questionnent, car ce n’est pas logique.
Dans une seconde partie, pour Locke, la réponse à ces questions est évidente, si l’homme veut quitter cet état de nature, c’est qu’il ne trouve pas une véritable satisfaction de toutes ses libertés, car d’après lui, il possède ce droit, mais il n’en jouit pas. Ce sont deux conceptions différentes, d’un côté posséder un droit signifie qu’on l’a et que l’on peut s’en servir, mais qu’il n’est pas forcément utile. Alors que jouir d’un droit, c’est le posséder mais aussi s’en délecter que celui-ci nous apporte du bonheur, de la satisfaction, on l’apprécie. D’après Locke, ce droit d’avoir des libertés naturelles n’est donc pas utile, peu certain et n’apporte pas nécessairement le réel plaisir. De plus, ce droit est exposé aux autres puisque tous les hommes dominent donc tout peut être pris par tout le monde. La phrase « Étant donné que tous sont roi » montre l’incohérence des libertés naturelles, les hommes ne peuvent pas tous être roi car, roi signifie justement un seul gouverneur pour tout un empire, or ici, ils sont plusieurs. Étant égaux, selon Locke, les hommes ne respectent aucune justice et ne font pas la différence entre le bien et le mal, ils n’ont pas de morale dans l’état de nature. Cet état devient donc précaire et angoissant, car il ne bénéficie d’aucune loi, d’aucune règle, d’aucune justice et finalement cela revient à la loi du plus fort, où c’est le plus fort qui domine les autres. Les hommes ne peuvent pas alors profiter complètement de leur propriété, c’est-à-dire maître d’eux même et de leurs biens et veulent donc quitter cette situation, même s’ils sont libres, car elle est remplie d’incertitude.
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