Analyse des nouvelles tendances de communication

L’analyse de nouvelles tendances de communication

S5 - Serghini-Bialorucki

BIBLIOGRAPHIES

V. Appel, H. Boulanger, L. Massou

J. Denouël, F.Granjon

F. Jauneguiberry

Introduction à la sociologie des usages

• Le concept d’usage

L’intégration des médias, des TIC dans nos vies quotidiennes, ces outils sont intégrés dans notre quotidien dont leur utilisation relève de la banalité, des moyens « naturels ».

L’objet transitionnel : permet à l’individu de faire la transition de l’intimité et du monde extérieur. C’est une sorte de doudou, un prolongement de nous-même.

Afin de faire face à ces objets, la sociologie des usages cherche à mieux comprendre ce que l’individu fait réellement de ces objets techniques, questionne la façon, les significations subjectives. Elle est novatrice dans la mesure où l’approche proposée cherche à se détacher des prescriptions industrielles.

• Usage prescrit : penser par l’industrie.

Les chercheurs vont étudier l'usage du magnétoscope comme prolongement de la caméra individuelle , projeter les vidéos , cinéma à la maison. Suivi de l'impact du contexte historique et social

CHAMBAT : une innovation technique n’intervient jamais dans un vide social.

• Usage effectif : mis en œuvre par l’utilisateur une fois que l’objet est produit.

L’explosion de l'offre de programmes TV, le magneto ne va pas servir pour projeter les vidéos mais de télé de rattrapage utilisé comme moyen pour consommer des programmes diffusés en simultané ou lorsqu'ils sont absents.

Grâce aux TIC, il y a une illusion d’ubiquité (capacité d’être dans plusieurs lieux en même temps (le téléphone).

La sociologie des usages a cherché à questionner la façon dont les gens s’approprient une innovation technique. Contrairement à la dimension descriptive, les TIC s’imposent sur comment saisir l’impact de la technologie au sein de la société. Comment le contexte social vient structurer, définir et contraindre le processus d’insertion d’une technologie au sein de la société ?

Elle permet de mieux saisir les liens entre la technologie et la société. Les réponses sont le déterminisme (les phénomènes naturels et les faits humains sont causés par leurs antécédents) qui est technique ou social.

• Déterminisme technique

Dès qu’une innovation commence à se diffuser dans le marché, ceux du déterminisme vont montrer que celle-ci se stabilise. Le temps long pour observer celle-ci n’est pas pris en compte. Le discours déterminisme technique est vertu, bien fait, porteur de risques/menaces. C’est un raisonnement simpliste et mécanique dont on pense qu’il suffit d’innover, une création de changement politique.

B. Latour estime que le déterminisme technique permet de fournir des explications aux changements sociaux par des réponses simples. C’est une façon de faciliter « l'appropriation symbolique et communicative de l'objet technique ».

Exemple : Chat GPT dans les médias dont on ne peut prédire l’avenir de la technique.

• Déterminisme social

Il n’apporte pas de réponse satisfaisante à la question de l’impact au cœur de la société. Il va expliquer le changement social en dehors de toute référence à l’innovation. L’impact n’est que le résultat d’un rapport de force entre différents acteurs sociaux. L’affordance est mise de côté puisque l’usage n’est que le résultat.

M. De Certeau estime que l’usage d’une innovation technique renvoie à un rapport de force entre consommateurs et industriels où généralement les industriels sont en position de force. Néanmoins, les usager actifs réussissent à rééquilibrer ce rapport de force à travers de tactiques puis des détournements enfin de braconnages de l’innovation en vue de la détourner des usages prescrits par les industriels.

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