Renaissance, Humanisme, et réformes religieuses : les mutations de l’Europe
Étude de cas : Renaissance, Humanisme, et réformes religieuses : les mutations de l’Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Illiane Cuvellier • 28 Avril 2021 • Étude de cas • 1 317 Mots (6 Pages) • 915 Vues
Histoire. Thème 2. Renaissance, Humanisme, et réformes religieuses : les mutations de l’Europe |
Activité 1
1) (La pensée médiévale et son enseignement sont critiqués. On peut le voir par le biais de l’enluminure. En effet, on observe une personne assise sur quelque chose avec un objet à la main, une sorte de bâton. Il a un visage sévère et pointe du doigt un livre. Au sol, un groupe de gens est accroupit. Ils ont à la main un livre ouvert. Cette personne assise représente peut-être le Clergé et le groupe de gens le peuple. Cette enluminure représente la supériorité de l’église vis à vis du peuple, supériorité qui s’observe dans le contrôle des pensées des populations.)
2) Les humanistes ne refusent pas la religion. Ces derniers partent même du principe que la religion doit être généralisé, c’est-à-dire que toute personne à le droit de lire et comprendre la Bible, idée que défendait Erasme. De plus, le document montre que le savoir religieux est important dans la connaissance de l’homme et du savoir : « Et quelques heures par jour, commence à lire l’Écriture sainte, d’abord en grec le Nouveau Testament et les Épîtres des Apôtres, puis en hébreu l’Ancien Testament […] », « il te faut servir, aimer et craindre Dieu (…) ». Cependant, les humanistes n’aiment pas et critiquent la façon dont l’Église voit les choses, éducation figée dans l’idolâtrie d’un être supérieur et non dans le bonheur de l’homme.
3) Le mot « humanisme » est employé en France dès le XVI siècle, et désigne un enseignant de « lettres classiques » et qualifie plus largement ceux qui se consacrent aux « humanités » (langues et cultures latine et grecque). Dans Pantagruel, on découvre dès les premières lignes que Rabelais porte une importance sur l’enseignement des lettres : « J’entends et veux que tu apprennes parfaitement les langues, d’abord le grec, […] puis le latin et l’hébreu […] le chaldéen et l’arabe […] ». De plus, il insiste également sur l’importance de l’apprentissage et de la soif de connaissance dans toutes matières: « En somme, que je voie en toi un abîme de science […] », « Que rien ne te soit inconnu. », « […] acquiers une parfaite connaissance de cet autre monde qu’est l’homme. », etc. Finalement, son côté pacifique, philosophique et religieux prouvent qu’il est influencé par l’humanisme : « Mais parce que, selon le sage Salomon, la sagesse n’entre jamais dans une âme méchante, et que science sans conscience n’est que ruine de l’âme, il te faut servir, aimer et craindre Dieu (…). »
L’auteur décrit plus un idéal qu’une réalité dans son ouvrage. En effet, il montre qu’il est important de posséder savoir et érudition mais également qu’il est primordial que l’Homme soit au centre des visions, tandis qu’au XVIè siècle la plupart des gens gardent une conception figée et centrée du monde dû à l’influence de l’Église et de la religion. De plus, cette vision poussé d’avoir maintes connaissances et de l’influence des sciences contredit la réalité de cette époque, la conquête de territoire et sa défense.
4) L’humanisme naît en Italie et se diffuse, au fur et à mesure, dans toute l’Europe. Grâce aux nombreux voyages des humanistes et l’invention de l’imprimante, ces derniers peuvent publier leurs écrits en multiples exemplaires et faire entendre leur pensée. De plus au XVIè siècle, les ouvrages sont de plus en plus écrits en langue nationale. Enfin, François Ier, un grand protecteur de Rabelais, construit un collège royal en 1530 où sont enseignées les humanités (grec, latin), les maths, un autre moyen de diffusion de l’humanisme.
Activité 2
-Dates : 1452
-Lieu de naissance : Vinci, petit village de Toscane
-Milieu social : enfant naturel, enfant venant de parent non marié.
-Études : formation dans l’atelier d’art d’Andrea del Verrocchio à l’âge de 12 ans. Étude en anatomie et sciences
Un humaniste |
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Un savant visionnaire |
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Participe au passage du statut d’artisan à celui d’artistes dans le monde de l’art |
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Léonard de Vinci est un peintre, sculpteur et savant italien du XVIè siècle. Il est connu, aujourd’hui, pour de nombreuses œuvres tels que La Joconde ou encore La Cène. Enfant, il a un don pour la peinture. A l’âge de 12 ans, il réalise une formation chez Andrea del Verrocchio, sculpteur et peintre.
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