Humanisme et renaissance en Europe

« Quels ont été les liens entre l’Humanisme et la Renaissance en Europe ? »

        Le XIVe siècle marque le début de l'époque moderne. C'est le début de la Renaissance, on commence à porter un intérêt aux civilisations antique. On entreprends des fouilles archéologique afin de mettre à nu notre passé. Toute fois en surface il en reste des traces mais elles ont été modifié ou détruite. Il en reste tout de même encore des traces notamment à Rome avec le panthéon, les termes... Les manuscrits en latin et en grecque sont lut et étudiés. Celle-ci vont amené de nouvelle réflexions sur le monde qui nous entoure et va créer une nouvelle vague qui est l'Humanisme.

Comment établir un lien entre Humanisme et Renaissance en Europe ?

Dans un premier temps nous parlerons de l'éclosion de cette nouvelle vague au XVe siècle puis dans un second de son épanouissement au XVIe siècle.

        En Italie, les vestiges visibles de la période romaine entretiennent l’intérêt pour les

mondes anciens. On s’intéresse aux civilisations vaincues, païennes et aux ruines qu'elles ont engendré.  On procède à des fouilles, on constitue des collections, ou encore des musées. La redécouverte archéologique concerne à la fois les monuments et les manuscrits, et les lettres grecques et latines. C'est cette curiosité qui à l’origine de l’Humanisme. Aux Moyen-âge on ne connaît que très peu de chose ou elles ont été déformé avec le temps. Pourtant si on prends le cas de l'Italie, il y a toujours eu cette volonté de s'intéresser aux manuscrits. L’Humanisme est donc tout autant l’héritier des civilisations antiques que de cette dynamique ininterrompue au fil des siècles. Les Médicis sont parmi les premiers en Europe à encourager et financer les savants. Depuis le début du XVe siècle, la pression exercée par les Ottomans sur l’empire byzantin est à l’origine d’un flux migratoire d’importance. La ville se vide de ses habitants, qui choisissent l’Italie comme lieu de nouvelle installation grâce aux anciennes et solides relations marchandes avec Byzance. En 1453, la prise de Constantinople provoque un véritable afflux de professeurs et de manuscrits, qui mettent l’hellénisme à la mode.

En même temps, le monde savant italien n’est pas en reste puisque Lorenzo Valla  jette les bases de la philologie moderne et préside à la naissance de la critique textuelle. Valla gagne sa crédibilité en démontrant la fausseté d'un texte. Or au moment de la publication de sa découverte, Valla est au service du roi de Naples qui est alors en conflit avec la Papauté. Donc on constate que l'Humanisme est aussi un débat politique. La philologie c’est l’étude critique des textes dans un but d’exactitude. Cette démarche s’exerce sur les documents du pouvoir laïque comme sur les textes sacrés. Grâce à cela, Cet examen critique permet de reconsidérer et cela va être l'apport essentiel de l'humanisme.

Une nouvelle réflexion philosophique joue un rôle majeur dans les transformations des

sociétés occidentales. On cherche à concilier Foi et Raison. Mais les débats sont assez violents : averroïsme contre néo-platonisme, Aristote contre Platon, Padoue contre Florence.

L'imprimeur allemand Gutenberg invente les caractères mobiles métalliques réutilisables. C'est le début de l'imprimerie. Son invention est déterminante dans la diffusion des textes et du savoir puisque cette technique permet de toucher un public plus large par l’abaissement des coûts de production.

Il y aussi une renaissance artistique notamment en peinture. On veut mieux rendre l’image de la nature. Il y a des recherches qui sont faites sur la perspective, la lumière, la couleur... La peinture s’inspire d’œuvres antiques et les paysages deviennent des sujets à part entière des thèmes mythologiques. L’invention du portrait correspond à la célébration de la place centrale de l’homme dans la création, d’où l’humanisme tire son nom. La sculpture est aussi bouleversé. En effet elle devient plus réaliste, on retrouve les règles du bas-relief, du nu et  de la statue équestre.

Mais la ou il y a le plus de changement c'est au niveau de l'architecture. On reprends des éléments décoratifs de l'Antiquité. Cette architecture équilibrée et harmonieuse veut donner à voir un monde maîtrisé, par la symétrie des motifs, la régularité des formes, la domination des lignes horizontales et géométriques, l’abandon des flèches gothiques au profit des coupoles. Cependant il ne s’agit pas seulement de copier : les synthèses entre les traditions médiévales et l’apport antique sont à l’origine de l’art absolument particulier et spécifique de la Renaissance.

        La diffusion de la Renaissance à travers l'Europe se fait se fait par les voyages, les académies, l’enseignement, les correspondances, l’imprimerie. Humanisme et Renaissance sont des phénomènes européens. Les professeurs enseignent partout les langues anciennes et la philosophie, les voyageurs lettrés sillonnent l’Europe pour se rendre visite ou fréquenter les cours des princes et des mécènes, laïques et ecclésiastiques. Leur langue commune est le latin, avec lequel ils constituent un seul espace de savoir et de communication. Érasme (1469-1536) est le chef de la « la République des lettres ». Cette ordre prône la Devotio moderna c'est à dire qu'ils pratiquent le mouvement ascétique et mystique hostile à une spiritualité trop intellectuelle, et qui met l’accent sur la lecture et la méditation des textes sacrés et sur l’oraison.Les ouvrages d’Érasme sont novateurs, comme la Civilité puérile, un manuel de bonne conduite parce qu’il est persuadé que l'éducation bonifie l'Homme. Ce manuel de

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