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L’analyse de l’évolution du québécisme et de ses politiques linguistiques

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Par   •  12 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  2 205 Mots (9 Pages)  •  747 Vues

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L’analyse de l’évolution du québécisme et de ses politiques linguistiques

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摘要:加拿大东部省份魁北克拥有美洲最大的法语族裔,蒙特利尔是仅次于巴黎的第二大说法语的城市。但魁北克法语由于四百多年的历史发展原因,已然成为不同于法国法语的而具有自身特色的民族语言。本文从魁北克法语的历史说起,探讨其在不断发展过程中面临的困惑,以及魁北克人民保护和规范作为共同身份认同的法语所采取的行动,从而保护自身特有文化标识。

  1. Introduction

L’une principale agglomération urbaine des plus importantes au Canada, Québec est le berceau de l'Amérique française. L'histoire du développement du Québec détermine que le français du Québec est différent de tous les autres français dans le monde. L'histoire plusieurs fois séculaire du développemnet a fait la langue française du Québec du français original de cour, puis de la langue envahie par la langue anglaise, du français comme langue standard de Paris, et finalement  a formé la langue française du Québec. Les francophones québécois parlent le français, mais un français bien différent de celui de France; ils ont une culture française, mais différenciée de celle du continent. Nous visons à explorer le développement du français dans l'histoire moderne du Québec et les énigmes auxquelles il est confronté. Nous cherchons aussi de trouver le lien entre la langue, l’identité politique et linguistique.

2.Qu’est-ce qu’un québécisme?

Les québécismes sont des faits propres au français du Québec. En 1985, l’office de la langue française publiait l’Énoncé d’une politique linguistique relative aux québécisme et retenait le terme québécisme pour désigner les mots, les expressions ou leur sens qui appartiennent proprement au français québécois.

Nous constatons trois grandes catégories des québécismes: les québécismes apportés par les premier colons, qui ont fusionné en une varité commune, se sont conservés et utilisés jusqu’à nos jours; à cet héritage, se sont ajoutés les québécismes d’emprunt aux langues amérindiennes,inukinuts et anglais; anisi que les québécismes de création, qui ont jalonné l’histoire depuis l’époque de la colonisation.

2.1 La langue de l’empire

Pourquoi le français québécois est-il différent du français de France? La réponse réside dans l'histoire du passé. Beaucoup de preuves prouvent que depuis la fin du 17ème siècle, tous les habitants de la Nouvelle-France[1] ont exprimé en français. Cependant, en France à la même époque, il existe encore de nombreux dialectes: en effet, à l'époque, les deux cinquièmes des Français ne pouvaient ni comprendre le français ni parler français. Seul un français sur cinq maîtrise le français.

La popularité du français au Québec est antérieure à celle de la France, et ce, pour deux raisons: premièrement, les colons venus vivre en Nouvelle-France sont venus de différentes provinces de la France, chacun parle son propre dialecte. Mais quand ils habitent de près l’un l’autre, ils ont besoin d’une langue commune pour communiquer. Alors, les gens ont choisit la langue la plus prestigieuse, la langue du roi. Deuxièmement, les gens trouvent que les femmes jouent le rôle le plus important dans ce phénomène parce que ce sont surtout les femmes qui enseignent la langue aux enfants. La recherche montre que la plupart de ces femmes comprennent le français au moins en partie.

Pour cette raison, la Nouvelle-France parle la langue française de la cour, ni des philosophes ni des écrivains. Par exemple, le français du Québec a obtenu ses propres caractéristiques du français royal originaire de la province de Paris, en utilisant y au lieu de lui (j'y ai donné 6 l’argent que j'y dois) ou en utilisant la variante assisez-vous au lieu de asseyez-vous. Comme la plupart des colons viennent de Normandie, on peut redécouvrir certaines des caractéristiques de la langue parlée par les Normans dans le Québec français, comme les fameux suffixe «-eux» (senteux, siffleux, robineux, seineux, têteux, ostineux, niaiseux, etc. ).

Il convient de noter que le français de la Nouvelle-France a maintenant commencé à former des vocabulaires uniques. Il a emprunté quelques mots nouveaux (calumet, achigan, ouananiche, masquinongé, carcajou, etc.) de la langue des Indiens d'Amérique; de nouveaux mots viennent du vocabulaire nautique (embarquer, virer, baliser, mouiller, etc.). Aleyrac, en 1755, a écrit: « Tous les Canadiens parlent le quasi même français que notre français, mais en plus de quelques mots spéciaux de leurs paroles. Ces mots sont généralement empruntés de la langue marine, par exemple on utilise amarrer au lieu d'utiliser arracher, hifler au lieu de tirer au sens d’entraîner la corde ou quelque chose d'autre. Ils ont fabriqué quelques mots, tels que tuque ou fourole pour illustrer un bonnet de laine rouge; au lieu du sac on dit poche; avec rafale illustrent une rafale de vent, la pluie ou la neige, ennuyé remplacé par tanné, chômer représentant le sens de rien manque, l’après-midi remplacé par la relevée , bonheur remplacé par hasard, au lieu d'utiliser moment on dit miette, au lieu d'utiliser prêt à on dit paré, etc.

2.2 la langue conquise

Après avoir été conquis par la Grande-Bretagne en 1759, Québec a été isolé de la France. Certains pensent aussi que le français du Québec a des caractéristiques anglaises et archaïques dans les journaux et les domaines juridiques. Ici, il faut noter qu’après la Révolution française, la France métropolitaine a changé de normes de français. Et c’est le français de la classe bourgeoise qui l’emporte sur celui du roi, le premier est considéré comme le français autorisé. Mais le français du  Québec, il n’est pas au courant de ce change. Le français du roi s’y est dévoloppé isolement.

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