Analyse Classique De La Politique Monétaire
Note de Recherches : Analyse Classique De La Politique Monétaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Complaisant • 23 Mai 2013 • 703 Mots (3 Pages) • 1 149 Vues
La théorie quantitative de la monnaie (TQM) explique la hausse des prix par une émission excessive de monnaie par rapport à la production . Les classiques ont une position commune sur la monnaie et ainsi ces effets sur l’économie, fondée sur deux idées :
la monnaie, simple intermédiaire, ne fait que dissimuler qu’en fait ce sont toujours des marchandises qui s’échangent entre elles.
Toute variation de la quantité de monnaie en circulation entraîne une variation proportionnelle de tous les prix.
Ce credo représente la base de la théorie quantitative de la monnaie, repose lui-aussi sur trois hypothèses, primo, la vitesse de circulation de la monnaie est constante, secundo, le volume des transactions est constant, Tirso, l’équilibre du marché assure le plein emploi de toutes les capacités de production donc il n’y a pas de chômage. Cette équation est représentée par l'égalité entre l'offre et le demande de monnaie. La formulation la plus courante et la plus ancienne de cette théorie est attribuée à J. Bodin (1568). Cette théorie est celle de l'équation générale des transactions :
Avec : Pi : prix unitaire du bien i ; qi : la quantité du bien i ; n: le nombre de biens ; R: le produit national ; V: vitesse de circulation de la monnaie
A partir de cette équation, Irvin FISHER établit une causalité entre les variations de la quantité de monnaie en circulation et les variations du niveau général des prix.
« La valeur des transactions (c’est-à-dire les prix P multipliés par les quantités T, autrement dit une grandeur qui évolue comme la valeur de la production) est égale à la quantité d’unités monétaires (M, la masse monétaire) multipliée par le nombre moyen de paiements effectués par chaque unité. »
Donc l’équation des échanges s’écrit comme suit :
Avec, M = stock de monnaie en circulation ; P = niveau des prix ; V = vitesse de circulation de la monnaie ; T = volume des transactions.
On traduit donc : MV = flux de monnaie dépensé, et PT = valeur nominale des paiements (transactions).
Sachant que T ne peut atteindre qu’un seul niveau parce que les lois du marché sont censées garantir le plein emploi des ressources, notamment du travail et V est exogène qui dépend des habitudes et des institutions.
On peut donc écrire : P = (V/T) M.
Or (V/T) constant donc P et M sont proportionnels et > 0. Donc : ΔP = (V/T) x ΔM (Δ représente la variation), ΔP et ΔM sont proportionnels.
De manière succincte, on peut traduire cette équation comme le fait que toute variation de la quantité de monnaie en circulation dans l'économie ΔM implique une variation proportionnelle du niveau général des prix ΔP. Si les autorités monétaires décident d'augmenter la masse monétaire de Δ%, alors les prix augmenteront automatiquement de (V/T) x Δ%. Cette équation est générale et minimaliste et elle néglige de très nombreux facteurs qui doivent être pris en compte pour expliquer l'inflation et la manière de la contrer, à titre d’exemple le taux d’intérêt.
Le
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