Les EU face au changement climatique des années 90 à nos jours.

‘’Les gens meurent ! Ils meurent ! Et la réponse de l’autre côté de cette assemblée, est de présenter un amendement cinq minutes avant une audition ?!’’

Cette phrase a été prononcée par la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez en plein congrès en réponse aux républicains taxant d’élitisme le Green New deal. Mais pourquoi de tels conflits au au Congrès des EU sur un sujet aussi important que le climat ? Le tout au sein même de la première super puissance mondiale : les États-Unis. C’est ce que nous allons étudier ensemble tout au long de cette dissertation retraçant la situation des États-Unis face au changement climatique des années 90 à nos jours.

Nous chercherons à savoir, pourquoi les États-Unis sont-ils l’un des états où l’on polémique le plus sur le changement climatique ?

Pour ce faire, nous chercherons tout d’abord à savoir dans quelles mesures il s’agit d’un état très concerné par le changement climatique. Dans un second temps, nous nous pencherons sur les très profonds clivages que génère la question climatique aux Etats-Unis.

Les américains ont toujours beaucoup contribué à la prise de conscience du changement climatique et c’est par là que nous entamerons cet écrit.

En tant que première puissance mondiale et disposant des plus gros organismes de recherche scientifique, les États-Unis ont grandement participé à la prise de conscience du danger climatique.

Dans un premier temps de nombreux scientifiques américains ont contribué de manière très importante à la découverte du problème climatique. C’est par exemple grâce à un programme de la NASA qu’il est aujourd’hui possible de retracer les températures terrestres quasi exactement de près d’une d’années en arrière. Années 80, Lorius et Jouzel avaient reconstitué le climat grâce aux carottes de glace. Aucun pays au monde ne dépense plus dans la recherche sur le climat et les énergies renouvelables. D’un point de vue politique, le président Bill Clinton et son vice-président Al Gore ont été parmi les premiers à prendre conscience du danger des années 1990 et à proposer des mesures écologiques comme un projet de taxe sur les énergies fossiles 93 !. Le projet Green New Deal et également une invention américaine.

Mais ce grand pays porte également une immense responsabilité dans les émissions de GES autant dans le passé que le présent. B

L’American way of life coûte de puis des années très cher à notre planète. En effet, depuis toujours, les américains ont exploité et surexploité les ressources incommensurables étant à leur disposition. Le mode de vie américain, guidé par le désir de consommer toujours plus, a amené une consommation d’énergie immense. Dans les années 1990, les Etats-Unis étaient, et de très loin, les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre. Leurs émissions étaient, à l’époque, supérieures à celles de l’Asie toute enti. Aujourd’hui, les Etats-Unis sont les seconds plus gros émetteurs de GES au monde, derrière la Chine. Certes ils ne sont plus les premiers mais leurs émissions n’ont pas diminué pour autant. Elles ont même augmenté d’environ 7% depuis 1990 et représente aujourd’hui près de 17% des émissions mondiales. Ils restent également indétrônables au niveau des émissions de CO2 par habitants, allant jusqu’à 16 tonnes par an et par habitant, pour une moyenne mondiale de 4.4 tonnes. Les étasuniens sont également d’énormes consommateurs d’eau allant jusqu’à 550 litres par jour en moyenne pour chaque habitant. Cela représente plus de deux fois la consommation d’un français, pourtant déjà gros consommateur . Les États-Unis sont également depuis des dizaines d’années les plus gros producteurs d’une des énergies les plus polluantes : le pétrole. Et depuis peu, le pétrole de Schiste, massacrant les sols au cours de son extraction tout en utilisant une quantité démentielle d’eau.

Les Etats-Unis ont et ont toujours En Histoire, on se méfie des mots toujours et jamais ! eu une influence énorme sur le monde (à partir fin XIXè s). Aussi bien politiquement, militairement, et surtout socialement. Le mode de vie d’abondance et de consommation illimitée, est parti d’Amérique pour se rpendre partout. Ainsi, la position des États-Unis sur le changement climatique importe énormément. Par exemple, quand en 1997, le vice-président a signé l’accord de Kyoto, s’engageant à réduire de 7% les émissions de GES. De nombreux pays ont suivi la démarche et signé l’accord. Et en effet inverse, quand les États-Unis ont montré qu’ils n’appliquaient aucune des mesures et continuaient à polluer sans compter, les autres pays se sont déculpabilisés et ont continué à polluer de leur côté. TB Ainsi, de lourdes attentes pèsent sur le pays, en tant que première puissance, il se doit de guider le monde dans cette lutte, car s’ils ne le font pas, on se demande qui en aura la force. TB Les attentes sont d’autant plus fortes aujourd’hui car suite à la politique de Donald Trump, radicalement à l’encontre des mesures pour le climat, Joe Biden a promis de changer les choses, et c’est ce que tout le monde attend.

Et en effet, il faut vraiment qu’ils les changent et ceux le plus vite possible, car les populations sont déjà en danger.

En 2014, le 5ème rapport du GIEC annonçait que sur une telle voie, la crise climatique conduira à la mort de milliers de personnes et à la migration forcée de plus d’un milliard d’être humains.

Cela avait déjà été le cas aux Etats-Unis. La multiplication des catastrophes naturelles a conduit en 2011 à la mort de 350 personnes en raison de de nombreuses tornades. Et contraint des dizaines de milliers d’habitants à déménager, leur maison ayant été détruite. La pollution de l’air et de l’eau est d’ores et déjà une situation mettant en cause la vie des humains aux États-Unis. HS : pollution ≠ changt clim Ainsi, les populations américaines les plus pauvres sont menacées de migrations forcée, ou pire, de mort. Sans parler des populations natives, à qui on a récemment subtilisé les terres sauvages leur appartenant pour en extraire plus de pétrole sur les directives de Donald Trump. Ne pas dévier du sujet.

Ainsi, cette question climatique génère de grandes confrontations politiques au sein du pays depuis plus de 20 ans. Entre conservateur républicains climatosceptiques et démocrates essayant de changer les choses, nous allons étudier ce clivage.

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