Conférence de Durban (Afrique du Sud) sur les changements climatiques: un accord international du climat est-il réellement réalisable dans un avenir proche?
Commentaire de texte : Conférence de Durban (Afrique du Sud) sur les changements climatiques: un accord international du climat est-il réellement réalisable dans un avenir proche?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gabgab91 • 4 Janvier 2015 • Commentaire de texte • 470 Mots (2 Pages) • 995 Vues
UN ACCORD INTERNATIONAL DU CLIMAT EST-IL REELLEMENT REALISABLE DANS UN AVENIR PROCHE ?
Amérique Latine : BRESIL
Conférence de Durban (Afrique du Sud) sur les changements climatiques, du 28 novembre au 9 décembre 2011 pour espérer trouver un accord. 183 membres de l’ONU.
Il s’agit déjà de la 17° conférence des parties à la convention des Nations Unies sur les changements climatiques et la 7° réunion des parties au Protocole de Kyoto.
Le chef de la délégation brésilienne a affirmé qu’il était optimiste pour trouver un accord.
L’Europe s’est montrée attaché à poursuivre les règles du protocole de Kyoto considérée comme désuet par les pays industrialisés.
DECISION : La “ Décision de Durban ” reconnait que tous les pays doivent faire face de manière urgente à la menace grave et potentiellement irréversible des changements climatiques.
Chine : favorable à une prolongation du Protocole de Kyoto, sachant qu’elle n’avait auparavant pas signée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. ALORS QUE le Brésil, s’est dit préoccupé de la volonté de certains pays comme le Canada ou le Japon d’abandonner leurs engagements (les menaces de la Russie, du Japon, et du Canada d’abandonner les engagements pris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre).
« Si on laisse mourir Kyoto, il est pratiquement acquis que nous ne parviendrons alors plus jamais à un accord total » Ministre des affaires étrangères brésilien, M.Lago.
Le Brésil défend :
- L’approbation du second tour des engagements du Protocole de Kyoto
- La discussion des contours de l’idée du « Fonds Verts » lancée en 2010 pour financer les efforts environnementaux des pays en voie de développement. Mais crise économique internationale actuelle.
D’après le Brésil, l’Union Européenne peut malgré tout être un allié, car elle possède des intérêts communs pour l’avancée de la négociation. Cependant Angela Merkel a affirmé que les pays émergents, comme le Brésil, l’Inde ou la Chine, devaient réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
Pour les brésiliens, il y a 3 questions principales au cœur des débats :
- Les Etats-Unis vont-ils ratifier un nouveau protocole s’il s’établit ?
- Les principaux pays émergents comme le Brésil, l’Inde, le Mexique, l’Afrique du Sud, et la Chine, qui sont les grands émetteurs aujourd’hui mais n’ont pas encore d’objectifs de réductions, auront-il une obligation dans le futur ?
- Quel sera l’objectif mondial de réduction des émissions ?
Le Brésil a obtenu des avancées importantes ces dernières années (biodiversités, climat). Exemple : Lors de la COP 15, en 2009 : initiative de l’unique tentative d’accord formel et acceptation de l’objectif de réduction de 50% des émissions d’ici à 2050 (soit un pourcentage élevé comparé à ce que les autres pays voulaient bien accepter).
+ Engagement volontaire à réduire les émissions -> Plan National
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