Les républiques

THEME 3 : La république française face aux enjeux du XXe siècle

CHAPITRE 1 : La république, trois républiques

Jusqu’à aujourd’hui, la France a connu cinq républiques : entre 1792 et 1799, entre 1848 et 1851, entre 1870 et 1940, entre 1946 et 1958, depuis 1958. Il y ainsi une continuité républicaine initerrompue. Elles nous rappelle ce qu’est une république : un régime politique démocratique où le chef de l’état est élu par les citoyens. C’est cette forme de régime politique qui a été choisi par les français pour incarner la démocratie (le peuple est souverain et les trois pouvoirs séparés). Elle a cependant subit, l’histoire de la république française est difficile, car elle fut confronté de nombreuses fois à des crises, mais on sut résister (ex : Vichy 1940).

Comment la république se définit-elle au travers de sa longue histoire ?

Comment le modèle républicain s’est-il enraciné et renouvelé sous l’effet des crises qui ont secoués la France depuis 1880 ?

1. L’enracinement de la culture républicaine (1880_1890)

1. Inspirée de la révolution française

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A partir de 1880, les républicains font tout pour enraciner la culture républicaine selon des valeurs, des symboles et des pratiques. Les valeurs sont incarnées dans la devise (liberté, égalité, fraternité) qui fut adoptée en 1848 puis inscrit sur les frontons des mairies construites à l’époque. Chaque mairies étaient encadrés des écoles filles et garçon (qui étaient séparés).

Les symboles ont pour fonction d’incarné la république : le drapeau tricolore (en référence à la cocarde), Marianne (adoptée en 1792), le bonnet phrygien, la prise de la Bastille et la Marseillaise, chantée en 1792 puis adoptée comme hymne en 1879.

Les pratiques sont les gestes et comportements qui fait participer les français à la vie française. Il y a principalement le suffrage universel pour les hommes de plus de 21 ans (1848). La fête nationale, qui est un jour ferié depuis 1880 en reference à la prise de la Bastille. La fête de la fédération, qui fut célébrée le 14 juillet 1790, le jour où l’armée, le roi et le peuple se sont réunis pour fêter la prise de la Bastille.

Dossier page 140-141

L’école est devenue obligatoire par Jules Ferry qui instaure l’école obligatoire, laïque et pour tous avec un socle commun de connaissance (Français, Histoire de France, géographie de la France et les enseignements républicains) enseigné par un agent de l’état (un fonctionnaire de l’état) qui dans un cadre stricte les enseignements fondamentaux de la république. L’instituteur (appelé le maître) fait respecter la rêgle. L’école est ainsi le lieu de transmission idéal de la culture commune républicaine.

1. Une culture fortement secouée par des crises

A ces débuts, la république ne fait pas l’unanimité. Elle fut déclarée en 1870 à la défaite de Napoléon 3, qui a laissé le pouvoir aux monarchistes mais qui n’ont pas pu établir une monarchie car il y a une division aux seins de leur mouvement. Les républicains gagnent toutes les éléctions et sont majoritaires dans toutes les institutions. L’extrème droite effectue une opposition forte et nombreuses. En 1894, une affaire fragilise la république : l’affaire Dreyfus. L’extrème droite va alors se déchaîner contre Dreyfus.

Dreyfus est un officier juif accusé à tort d’avoir transmis des secrets militaires à l’Allemagne.

Travail sur l’affaire Dreyfus

Une immense majorité de la population adhère à la république et aux législatives de 1893 et 1898, les républicains obtiennent la majorité absolue : la France soutient la 3e république. Et se soutient est mis en place par une propagande républicaine : Les symboles sont omniprésents, et il y a un élargissement des droits des français.

Loi de 1881 : liberté de la presse et de réunion

Loi de 1882 : école laïc, publique et obligatoire pour les enfants de moins de 13 ans

Loi de 1884 : autorisation des syndicats

La 3e république est donc une république de plus en plus démocratique, ce qui contribue la France à la soutenir.

1. Les combats de la résistance et la refondation républicaine (1940-1946)

1. Les événements de l’année 1940 et le début de la résistance

Le 2 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne. Aucun combat n’a lieu sur le territoire français, c’est ce qui fut appelé la Drôle de guerre.

Le 10 mai 1940, l’armée française est battue, après seulement 5 semaines de combats. Des millions de français fuient alors les zones de combats (le nord de la France) que l’Allemagne envahie peu à peu.

Le 16 juin 1940, Pétain demande l’armistice à l’Allemagne, avec ainsi un arrêt des combats, car la France n’a plus les moyens de se battre.

Le 18 juin 1940, le General de Gaulle lui réponds de Londres, avec un appel à la résistance que très peu de français reçoivent. Il pense que la France peut encore lutter car elle a des alliés, et un puissant empire coloniale avec une industrie de l’armement performante.

Le 22 juin 1940, l’armistice est signée et cela entraine :

• Occupation allemande de toute la moitié nord du pays
• Annexion de l’Alsace et de la Moselle
• Verser des frais d’occupation

Le 18 juillet 40, Pétain obtient les pleins pouvoirs : les symboles de la république sont supprimés et la devise est changée en « Travail, Famille, Patrie ». Il y fonde ainsi un régime autoritaire.

En octobre 40, l’état se radicalise et promulgue le statut des juifs (ils sont exclus de la vie française) et marque le début de la mise en internement dans des camps.

En 1942, la France livre plus de 175 000 juifs aux nazis puis sont déportés.

C’est ainsi un régime antisémite qui est formé par Pétain.

Le 22 octobre 40, Pétain rencontre Hitler et collabore dans les domaines économiques (la France contribue au service du travail obligatoire et fournit de la main d’œuvre. Sur le plan policier, les forces de l’ordre vont aider les nazis à arreter les juifs et les déportés. Ils contribuent ainsi à l’émergence des premiers actes de résistances.

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