Les institutions et la vie politique en France 1958-1981
Dissertation : Les institutions et la vie politique en France 1958-1981. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Clothilde LFN • 24 Mars 2019 • Dissertation • 1 818 Mots (8 Pages) • 603 Vues
SOCIÉTÉ LAITIÈRE DE RETIERS |
Produits de traitements |
Eaux de chaufferie |
Clothilde Lafon |
02 octobre 2014 |
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L’adoucisseur d’eau est un système de traitement et de purification d’eau par élimination de calcaire. Installé en début de circuit d’eau, l’adoucisseur capte les ions calcium et magnésium et les retient dans la résine chargée en ions sodium. En effet, les ions calcium et magnésium de l’eau dure sont échangés lors de leur passage sur la résine par des ions sodium. Cela permet donc d’éliminer les ions calcium et magnésium de l’eau qui sont à l’origine de la formation de calcaire dans les chaudières. Lorsque tous les ions sodium de la résine sont consommés, il faut régénérer l’adoucisseur. On lui apporte alors une solution saturée en sel riche en ions sodium.
Les pastilles de sel servent donc à régénérer les résines d’adoucisseur servant à limiter la formation de calcaire dans les chaudières.
[pic 2]
La formation de dépôt est causée par la concentration des sels minéraux dans l’eau telle que le calcium contenu dans l’eau de récupération et le magnésium. Cette concentration des sels est due à l’apport d’eau nouvelle, pour remplacer celle perdue par les purges et par la production de vapeur. La vapeur laisse dans la chaudière tous les solides en suspension. Par conséquent, il y a une saturation de sels dans l’eau par évaporation. La cristallisation des sels est le principal mécanisme responsable de l’entartrage. Quand ces sels sont à températures élevées, leur solubilité diminue et ils forment des dépôts sur les surfaces, en se cristallisant. Le fer peut aussi créer des dépôts dans les chaudières, soit par l’eau brute soit par les retours de condensats qui retourne des résidus de fer qui se sont désagrégés de la tuyauterie à cause du dioxyde de carbone et de l’oxygène qui acidifient ces retours d’eau.
Les principaux composés retrouvés dans les dépôts sont les phosphates de calcium, le carbonate de calcium et les divers oxydes de fer. Les dépôts forment une isolation sur le tube et réduisent par conséquent la diffusion de la chaleur donc le rendement de la chaudière. Des dépôts importants peuvent boucher les tubes et provoquer des surchauffes pouvant conduire à des percements.
IRGATREAT CD 903 agit préventivement par séquestration des cations alcalino-terreux (*) ainsi que par perturbation de cristallisation, enrobage et dispersion des micro-précipités et oxydes de fer. Ce produit permet de garder en solution les sels entartrant et ainsi évite la formation de dépôt.
Le composé IRGATREAT CD 903 permet de garder propres les surfaces d’échanges. Il peut également assurer, par solubilisation progressive, le nettoyage des chaudières salies par des dépôts et boues de carbonates de calcium, voire d’oxydes de fer, évitant ainsi les procédés de nettoyage acide.
(*) : Les ions alcalino-terreux sont essentiellement les ions calcium et magnésium. Le TH (titre hydrométrique total) mesure la concentration de ces ions. Il permet de quantifier une notion qualitative : la dureté de l'eau.
TH = [Ca2+] + [Mg2+]
Le TH est souvent suffisant pour s'assurer du bon fonctionnement d'un adoucisseur (vérification du TH=0 en sortie d'adoucisseur) ou des eaux qui sont conditionnées par des produits séquestrants (antitartres tels que le dispersant CD 903).
[pic 3]
L’oxygène provient de l’eau brute ou de l’infiltration de l’air dans les réseaux des retours de condensat. Le problème le plus fréquent est la corrosion par picotement sur des petites surfaces de métaux là où les températures sont les plus élevées. Ces piqures progressent très vite en profondeur jusqu’à la perforation du métal.
L’oxygène est excessivement corrosif quand il est dissous dans l’eau. En effet, il peut générer une pile de corrosion avec le fer et se manifeste par l’apparition de « pitting » provoqué par le passage en solution du fer.
Pour éliminer ce problème mécaniquement, on préchauffe l’eau d’alimentation à l’aide d’un réchauffeur ouvert (pression atmosphérique) ou d’un dégazeur (sous pression vapeur, ici 0,2 à 0,3 bars). Ceci a pour effet de dégazer l’oxygène et le dioxyde de carbone (CO2) de l’eau en proportion de la température. Plus la température est élevée plus le taux d’oxygène dissous sera faible, cependant il ne faut pas dépasser les 105°C pour éviter la vaporisation de l’eau.
Dans la plupart des cas, cette opération n’est pas suffisante et il est nécessaire de réduire chimiquement l’oxygène restant. . Un sulfite de sodium qui est un désaérateur chimique, doit être employé pour absorber tout l’oxygène présent dans l’eau. Il prévient la corrosion de type « pitting » (piqure) dans les chaudières et tuyauteries
Le sulfite de sodium est le premier réducteur chimique d’oxygène largement utilisé dans la production de vapeur. Il réagit avec l’oxygène pour former un sulfate selon la réaction suivant :
2Na2SO3 + O2 == 2Na2SO4
L’action du sulfite se manifeste dès la température ambiante. Sa vitesse de réaction augmente avec la température et le pH de l’eau. Il assure une protection contre l’oxygène depuis les circuits d’alimentation en eaux jusque dans la chaudière, mais pas sur les circuits vapeur puisqu’il n’est pas volatil et reste donc dans l’eau. Il augmente la teneur en sels de l’eau en chaudière et donc le besoin de purge.
[pic 4]
Le primage se caractérise par un entrainement de l’eau de la chaudière dans la phase vapeur produite. Cette eau contient des sels dissous ou en suspension et constitue donc une cause de contamination. De plus, lorsqu’une concentration excessive de solides et d’alcalinité est présente dans l’eau, il peut y avoir des problèmes de gonflements et de création de mousse. Cela peut-être dû à :
-un effet mécanique : dimensionnement de la chaudière, hauteur du plan d’eau, variation de charges, équipement de séparation insuffisant ou inadéquat … ;
-la volatilité de certains sels de l’eau comme la silice ou les sels de sodium ;
-augmentation de la viscosité à la surface : concentration saline excessive, particules solides en suspensions, contamination organique …
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