Les institutions et la vie politique en France 1958-1981
Dissertation : Les institutions et la vie politique en France 1958-1981. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Teddy Jones • 24 Mars 2019 • Dissertation • 4 694 Mots (19 Pages) • 648 Vues
Les institutions et la vie politique en France 1958 1981.
Introduction :
- « Si la République est sauvée, il reste à la rebâtir » déclarait le Général de Gaulle le 29 septembre 1946 lors de son discours d’Épinal.
- Les institutions françaises regroupent le Président de la République, le Gouvernement, l'Assemblée nationale et le Sénat, le Conseil constitutionnel, le domaine de la loi, la procédure législative, etc.
- En 1958 est institué à Paris Pflimlin ce qui, à Alger suscite un coup d’État de l’armée par Massu et Salan qui réclament le retour du général de Gaulle au pouvoir. De Gaulle fait alors savoir qu’il est favorable à son retour si la Constitution est changée, certain député cri à la dictature.
Coty cède alors sa place à de Gaulle et demande un vote de confiance à l’Assemblée. Le 1er juin 1958 il présente son projet à l’Assemblée et obtient l’investiture. DG choisit alors des gens dont Michel Debré (ministre de la Justice) qui est chargé de piloter des travaux pour la nouvelle Constitution.
L’année 1958 marque alors la fin de la IVème République et le retour du Général de Gaulle au pouvoir. 1981 marque la fin de la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
- Nous pouvons alors nous demander : Comment évoluent les institutions et la vie politique française de 1958 à 1981 ? Comment les présidences de DG, POMPIDOU et VGE les ont-elles transformées ?
- Dans une première partie nous analyserons la mise en place de la Vème république du Général de Gaulle de 1958 à 1969. Dans une deuxième partie nous étudierons l’ouverture dans la continuité de Georges Pompidou de (1969 à 1974). Enfin dans une dernière partie nous verrons comment se déroule la vie politique française sous le gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing de (1974 à 1981).
- La Vème République du général De Gaulle (1958 - 1969).
- Une nouvelle république pour la France.
La Constitution doit être prête le plus tôt possible pour régler le problème algérien. Le projet est prêt pour le 4 septembre 1958 suite au referendum du 28 septembre 1958. Tous les partis appellent à voter pour, sauf, le PC, le parti de Mitterrand et le parti du Mendès France. Il est voté à 79% de oui avec une abstention très faible.
Cette Constitution donne le pouvoir essentiel à l’exécutif et non plus au législatif. Le Président est élu par un ensemble de 82 000 grands électeurs (députés et sénateurs). Ce président a énormément de pouvoir et est élu pour 7 ans :
- Il nomme un premier ministre (et non plus un président du conseil) de son choix et peut en changer quand il veut.
- Le Président est le chef des armées et de la diplomatie ; il préside le conseil des ministres à l’Élysée.
- Il peut dissoudre l’Assemblée Nationale.
- Il peut consulter les français par referendum.
- Il peut obtenir les pleins pouvoirs en cas de crise grave selon l’article 16.
- Le Président dans les faits, selon l’article 20 de la Constitution, ne conduit pas la vie politique de la nation.
Le pouvoir législatif est divisé entre l’AN et le Sénat. L’AN est élue au suffrage universel direct pour 5 ans.
Ils ne sont plus élus à la proportionnelle, seul ceux qui ont + de 12% se maintiennent au second tour. Celui qui reste en tête gagne le second tour. Les sénateurs sont élus indirectement par des grands électeurs. En cas de désaccord, l’AN à le dernier mot.
Néanmoins le président du Sénat est plus important que le président de l’AN car le Sénat ne peut pas être dissout.
Ces institutions sont faites sur mesure pour le général DG. Cette Constitution est donc très importante.
Les premières élections législatives ont lieu en novembre 1958. Et ça va beaucoup changer. L’UNR (Union pour la Nouvelle République) est le parti de DG et obtient 35% des voies avec ses alliés. Le PC perd un tiers de son électorat et Mendès France et Mitterrand perdent alors leur place de député. Le 21 décembre 1958 a lieu les élections présidentielles et DG représente son parti. 78,5% pour De Gaulle qui est donc élu du premier tour. Il entre en fonction le 8 janvier 1959. Il nomme Michel Debré premier ministre.
Dans ce gouvernement Valery Giscard d’Estaing, est secrétaire d’État au finance (le ministre des finances est Pinay).
Ce gouvernement Debré est en place jusqu’en avril 1962. Il y’a cependant des problèmes comme la question de l’inflation ou La recomposition politique : beaucoup de partis politiques sont obligés de se réorganiser et de s’adapter à la nouvelle Constitution.
A gauche, Mitterrand se rapproche d’une partie des radicaux et de la SFIO ; ils forment en 1962 le rassemblement démocratique. Malgré sont acceptation de la Vème République, la SFIO est dans l’opposition.
Certaines mesures sont prises comme : mesure de la prolongation de la scolarité obligatoire jusqu’à 16 ans.
- L’apogée du gaullisme.
En avril 1962, Debré démissionne et conseille à DG de dissoudre l’Assemblée Nationale pour retrouver une majorité en sa faveur. DG refuse et au contraire choisi pour successeur de Debré, G. Pompidou. DG fait ce choix car Pompidou est un prof de lettre, normalien et résistant ; DG l’avait très vite remarqué pour son intelligence. Lorsqu’il revient au pouvoir en 1958 il veut que Pompidou revienne au pouvoir avec lui ; il le nomme directeur de son cabinet et le nomme président au conseil constitutionnel. Il le choisit lui car il est inconnu du grand public ce qui est une humiliation pour le gouvernement. Le gouvernement de Pompidou ressemble alors à celui de Debré. V Giscard D’Estaing devient ministre des finances. La réforme constitutionnelle que DG propose met le feu au poudre ; le 22 août 1962 DG et sa femme subissent un attentat ; ils sont en voiture, on les conduit à l’aéroport et la voiture présidentielle est mitraillée en passant au petit Clamart par des membres de l’OAS. Les responsables sont arrêtés, jugés et emprisonnés.
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