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La séparation des Églises et de l'État

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Par   •  13 Janvier 2021  •  Dissertation  •  1 118 Mots (5 Pages)  •  968 Vues

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La séparation des Églises et de l'État

   L'affaire Dreyfus et la large victoire électorale des républicains en 1902 poussent ces derniers à franchir une nouvelle étape dans la politique de la laïcisation déjà engagée avec l'école. La chambre des députés débat à partir de 1905 d'une loi qui concerne notamment l’Église catholique, principale force religieuse du pays.

Comment la loi de séparation des Églises et de l’État divise le pays ?

Dans un premier temps, nous nous intéresserons sur les argument des opposants à cette loi et aux division qui créent le débat, puis nous nous intéresserons sur les arguments qui défendent la séparations des Églises et de l’État pour ainsi répondre à la problématique.

    Dans un premier temps, nous nous intéresserons sur les arguments des opposants à cette loi et aux divisions qui créent le débat. Le documents 4 de la page 175 est un extrait du livre Combats d'hier et d aujourd’hui contre la séparation de la rupture d'où son nom « Hostilité d'un député catholique envers la séparation » écrit par Albert de Mun en 1906. Après la séparation,(en tant qu'opposant à celle ci) Albert de Mun reproche à la France la violence de la séparation entre l’Église catholique et  la France. Mais il ne s’arrête pas là, il utilise une sorte de remord envers la France, ainsi il compare cette séparation, plus précisément ce système opposant les tendances du clergé à l inspiration des hommes qui haïssent l'Église, je cite « à l'exemple de Bismarck » (l.5). Il faut savoir que depuis la seconde moitié du XIXeme siècle les principaux ennemi de la France était le prince de Bismarck et la Prusse, suite à la perte d'une partie du Royaume Français (IIIème République). Il reproche à la France d être contraire a toutes les traditions, les coutumes et de n'avoir même pas pris l'avis du pape ou d'autre membre important du catholicisme avant d'avoir voté cette loi qui a pour but de ne plus enseigner la religion en classe pour ainsi que la laïcité s'installe petit à petit dans les écoles, je cite : « sans prendre l'avis du pape, sans consulter les évêques »(l.10). Il annonce et dénonce que cette loi est voué à l échec, par le simple fait que les Français la rejetteront en prédisant les débuts compliqués de cette loi dites « humaine », venant s'opposer aux idéaux d une grande partie des citoyens.

  Ainsi, dans cet extrait, Albert de Mun reproche la brutalité du vote de cette loi et la rupture violente que celle-ci a entraîné dans les relations diplomatiques entre le Vatican et la France, il regrette également le non plébiscite des religieux qui influent dans cette affaire, que ce soient le pape, les évêques, les cardinaux ou les archevêques.

    Le document 1 est une caricature faite par Achile Lemot le 17 avril 1904, représentant le président du Conseil Emile Combes. Elle est paru dans le journal catholique intitulé Le Pèlerin. Achile Lemot est un opposant à l'influence et à l'intervention du clergé, il a voté en 1904 une loi interdisant aux congrégations religieuse d'enseigner (ainsi cela entraîna une rupture des relations diplomatiques avec la France et le Vatican).

  Cet caricature,  nous  permet de mieux comprendre le point de vue des catholiques par rapport à ce projet de loi qui a était mis en place, ainsi qu'au tension qu'il créa. Nous pouvons voir Jésus en haut de l'illustration lors de sa crucifixion et juste derrière sa croix nous pouvons voir une foule de fidèle qui se prosterne. Ainsi, cet caricature renforce bien la dimension sacré et unique du Christ.

  Néanmoins, nous pouvons apercevoir au premier plan, une personne balayant l'ombre de la croix, cette personne n'est autre qu'Émile Combes. Cet image est une parfaite caricature, car c'est lui qui a demandé le 13 septembre 1903 à la religion de se retirer, je cite :«  ...de s’enfermer dans ses temples , de se limiter à l'instruction des fidèles et de se garder de toute immixtion dans le domaine civil et politique ». Mais il y a encore mieux comme citation, je cite : C'est extraordinaire, plus je frotte moins ça s'en va ». Cette phrase veut simplement dire que plus la France essayera  de faire disparaître le rôle des Églises au sein de son pays, plus les fidèles s'y opposeront.

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