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La Convocation des Etats Généraux.

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Par   •  5 Novembre 2016  •  Dissertation  •  1 585 Mots (7 Pages)  •  3 715 Vues

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DISSERTATION HDI

Sujet : « La convocation des Etats Généraux. »

« De par le Roi, notre aimé et féal. Nous avons besoin du concours de nos fidèles sujets pour Nous aider à surmonter toutes les difficultés où nous nous trouvons relativement à l'état de Nos finances, et pour établir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes les parties du gouvernement qui intéressent le bonheur de nos sujets et la prospérité de notre royaume. » est un extrait de la lettre de convocation du 24 janvier 1789 écrite par Louis 16 aux EG. En effet, les EG constituent une assemblée qui réunit les députés des 3 ordres : clergé, noblesse et Tiers Etat. Le roi, qui n’était d’abord pas très ouvert à cette réunion a finalement accepté et cela en partie à cause du contexte économique qui se dégrade de plus en plus. En outre, la monarchie connait une crise institutionnelle et se trouve confronté à un esprit nouveau, l’esprit du siècle. L’absolutisme est remis en cause et une rupture avec l’Ancien Régime se met progressivement en place. La société est donc en pleine mutation tant sociale qu’économique et politique.

Ainsi, en quoi la convocation des Etats Généraux est-elle porteuse de nouveaux idéaux sociaux, politiques et juridiques qui influencent encore la société d’aujourd’hui ?

Il s’agira donc d’étudier dans un premier mouvement les mutations et les soubresauts qui traversent l’Ancien régime (I), puis les EG comme ouverture vers un régime plus démocratique (II).

I/ Les mutations et les soubresauts qui traversent l’Ancien Régime

L’Ancien R. est est traversé par des difficultés, il est en proie à un contexte difficile qui est à l’origine d’un mvmt populaire de plus en plus intense. Par ailleurs, ces revendications se font progressivement entendre, et une classe sociale longtemps mise de côté fini par s’imposer : le Tiers Etat.

  1. Un contexte difficile à l’origine d’un mvmt populaire

La France du 18e s. évolue et tente de plus en plus de rompre avec la France de l’Ancien Régime. En effet, les inégalités sociales intériorisées se manifestent dans les privilèges qui structurent et font l’armature de la société française. Les privilèges, avantages particuliers dont jouissent une personne à l’exclusion de plusieurs autres, peuvent être de nature diverse : exemptions fiscales, gabelle (impôt sur le sel) ou bien la taille qui est uniquement payée par le Tiers Etat. La société française est donc bien une société inégalitaire qui se fonde sur 3 ordres, dont les deux premiers (clergé et noblesse) dominent l’énorme majorité de la société, le Tiers Etat. De plus, il n’y a aucune homogénéité à l’intérieur des 3 ordres, ayant des avantages divers et variés. Cette inégalité fiscale cuisante est à l’origine des tensions sociales, accentuées avec la crise économique qui persiste et devient de plus en plus difficile, notamment avec la conjonction de mauvaises récoltes et de d’épizooties. Plus de la moitié des mouvements populaires touchent ainsi au fonctionnement de l’Etat et à la qst fiscale.

Le 3e ordre, appelé aussi peuple des roturiers s’impose donc progressivement à travers des mouvements divers, et leur voix jusqu’à lors éteinte s’élève peu à peu.

  1. La montée en puissance d’une classe sociale : le Tiers Etat

Ceux que Voltaire appelle « la populace » regroupent environ 90 % de la population française du 18e s. Composé de la bourgeoisie (bourgeoisie éduquée, l’élite, mais aussi petite bourgeoisie), ainsi que du menu peuple et du tiers peuple, cet ordre est à la fois une masse qui fascine et qui fait peur, à laquelle on ne reconnait rien. Cependant, la France « poudrière sociale », amène cette population si souvent mise de côté à s’affirmer, et on assiste à l’émergence inattendue du Tiers Etat. En effet, le peuple demande à avoir une place ds la politique française et souhaite pouvoir faire part de ses idées puisqu’il compose majoritairement la France. Les Lumières, élites du Tiers Etat, imposent leur vision et leurs idées. La philosophie des Lumières est concentrée autour de 3 dogmes principaux : la rationalisme, l’individualisme, ainsi que la foi ds le progrès. Selon les Lumières, la raison est le dogme majoritaire, celui qui doit primer sur ts les autres. Il s’agit ici de raison pure, cad raison critique, valeur absolue permettant une réflexion et qui, par ailleurs, découle d’un ordre naturel des choses. A la différence de la vision d’Ancien Régime, les philosophes aspirent donc à une immanence du droit, et non plus une transcendance. En outre, la place de l’individu ds la société devient une qst majeure avec cette philosophie, et le Tiers Etat souhaite devenir un membre à part entière ds la vie politique du pays.

Inégalitaire et marquée par des tensions, la société du 18e s. connait progressivement un tournant tant historique que politique et juridique. Le contexte économique qui se dégradent entraine une gronde populaire de plus en plus forte, et un ordre si souvent mis de côté s’affirme, souhaitant avoir la possibilité de prendre la parole et de s’imposer. Un ordre s’affermit

La roi, face à tant d’agitation tente alors de satisfaire les envies du peuple, mais aussi de garder la tête hors de l’eau, sans jamais sombrer et perdre son pv.

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