Les patriotes

TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION        1

DÉVELOPPEMENT        2

Chapitre1 : La naissance des patriotes        2

L’Acte constitutionnel de 1791        3

La Révolution française................................................................................................3

Chapitre 2 : Les rébellions des patriotes        6

Les 92 résolutions de Papineau et les 10 résolutions Russel        6

Les protestations et les grandes batailles        7

Chapitre 3 : La fin des rébellions jusqu’au XXIe siècle……………………………………..8

Le rapport Durham et l’Acte d’union de 1840        8

Les patriotes d’aujourd’hui        10

CONCLUSION        11

ANNEXE        13

BIBLIOGRAPHIE        14

INTRODUCTION

Pour satisfaire les demandes proposées par les loyalistes des États-Unis installés en Nouvelle-France, le gouvernement britannique met en place l’Acte constitutionnel. Cette loi adoptée en 1791 divise le territoire en deux, soit le Bas-Canada et le Haut-Canada. Cette séparation a permis aux colonies de s’approprier une nouvelle structure politique. Cette dernière va tranquillement engendrer les Canadiens français à se révolter. Plusieurs évènements à propos majoritairement politiques, tels que la création du Canadien, un journal nationaliste et libéral, l’élection de Louis-Joseph Papineau en tant que président de l’Assemblée législative, les affrontements entre le gouverneur Dalhousie et l’Assemblée législative désormais connue sous le nom du Parti patriote et plusieurs autres, vont mener à la rédaction et au dépôt de la liste des 92 résolutions de 1834 conçus pour le gouvernement britannique^[1]. Ces résolutions portant principalement sur l’obtention d’un gouvernement responsable, ainsi que l’union des deux Canadas, ont été rédigé par le Parti patriote. Londres refuse les revendications des patriotes, ce qui mène les plus radicaux à prendre les armées. Les patriotes vont être guidés à écrire la Déclaration de l’indépendance de la République du Bas-Canada, suite aux trois grandes batailles, soit celle à Saint-Denis, à Saint-Charles et à Saint-Eustache. En 1839, le Rapport Durham veut accorder un gouvernement responsable aux Canadiens français et unir le Haut-Canada et le Bas-Canada. Le gouvernement ne va qu’accepter une seule des 92 demandes, qui est de créer le Canada-Uni avec l’Acte d’Union de 1840.

 Afin d’obtenir des résultats spécifiques, nous devons nous centraliser sur une problématique, car nous pouvons le constater, le sujet des patriotes en est un assez étendu. C’est pour cette raison qu’il faut se concentrer sur un questionnement particulier : est-ce que les rébellions des patriotes ont apporté des bénéfices culturels aux Canadiens français? Nous pouvons répondre à cette question à l’aide d’une hypothèse : les efforts importants apportés par les patriotes ont permis au système politique d’être plus avantageux pour les Canadiens français. Même si ces droits ne sont pas venus lors des luttes armées, les francophones ont obtenu un gouvernement responsable. De plus, nous pouvons penser que sans les rébellions, les Canadiens français auraient été portés à s’intégrer au Régime britannique.

En ce qui concerne la rédaction de ce travail, nous allons utiliser un plan démonstratif qui va de suit, la naissance des patriotes, les Rébellions et leurs aboutissements qui ont donné les patriotes d’aujourd’hui. En final, nous allons prouver si l’hypothèse et véritable ou non, suite à toutes les recherches faites.

Développement

Chapitre1 : La naissance des patriotes

        Nous ne pouvons pas proposer une cause principale aux Rébellions des patriotes, il s’agit plutôt d’une combinaison de plusieurs évènements soit, la crise agricole, le manque de travail, l’épidémie de choléra, le British Party, l’Acte constitutionnel, la Révolution française, etc. Les causes importantes primaires sont l’Acte constitutionnel et la Révolution française qui ont mené à établir le Parti patriote.

L’Acte constitutionnel de 1791

        L’Acte constitutionnel est instauré, par le Parlement de Grande-Bretagne, en 1791. Cette constitution avait pour objectif principal d’accommoder les loyalistes, venant des États-Unis, suite à la guerre d’indépendance américaine de 1775 à 1783. Cette nouvelle loi administrée par le gouvernement britannique a divisé  «la province de Québec » en deux territoires : le Bas-Canada et le Haut-Canada. De plus, chacune de ces colonies britanniques est accordée un conseil législatif ainsi qu’une assemblée législative. L’Acte constitutionnel regroupe au total 50 articles, qui pour la majorité apportent des changements à l’Acte de Québec établi en 1774^[2]. Cette loi britannique adoptée en 1774 est la première constitution québécoise provenant du gouvernement anglais, permettant l’usage des lois civiles françaises, malgré le changement de régime en 1763, suite à la Proclamation Royale^[3]. L’injustice s’affiche, par rapport à l’arrivée des loyalistes dans la province de Québec qui ont plus de droits que les francophones, grâce à l’Acte constitutionnel. Malgré cette inégalité, la langue française est conservée au bienfait de la division des deux territoires. L’Acte de 1791 disait aussi que les députés auraient à prêter un serment de fidélité au roi, que l’Assemblée devait être convoquée chaque année, que même si elle était élue pour quatre ans le gouverneur pouvait la dissoudre avant^[4].

La Révolution française

        Suite à la Révolution française de 1789 à 1799, les patriotes se sont inspirés, à leur tour, à tout faire pour obtenir un système de politique juste. Cette révolution avait pour but de détruire la monarchie française. La Déclaration des droits de l’Homme de 1789, provenant de la Révolution française, porte principalement sur la liberté et l’égalité. « Au moment de la rébellion, l'idéologie libérale et les idéaux démocratiques des révolutions américaine et française avaient depuis longtemps modifié la culture ambiante, en exacerbant le nationalisme des ‘‘Canadiens’’^[5]». Ces concepts se retrouvent dans les pensées des patriotes, comme De Medelsheim l’exprime bien dans la Presse : « Sa mission [Papineau] pour les droits de ‘‘sa patrie’’^[6]». Le mémoire, rédigé par Monsieur Aurelio Ayala, intitulé La relation Franco-québécoise et la perception française de la crise Bas-canadienne des années 1830, nous fait part des relations entre les Français et les Canadiens français, ainsi que les effets que la révolution produite en France à eux sur leur ancienne colonie, reprise par la Couronne britannique :

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