« Lettre aux patriotes d’Arras » par Gracchus Babeuf en l’an 1795
Dissertation : « Lettre aux patriotes d’Arras » par Gracchus Babeuf en l’an 1795. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar chabyer • 29 Novembre 2022 • Dissertation • 1 041 Mots (5 Pages) • 307 Vues
« Lettre aux patriotes d’Arras » par Gracchus Babeuf en l’an 1795
Le texte présenté est extrait d’un discours intitulé « Lettre aux patriotes d’Arras » et publié par Gracchus Babeuf en l’an 1795. La nature de ce texte est politique soulignant une critique de la Constitution de l’an III.
La constitution de l’an III prend place les 22 aout 1795, cette constitution apparaît après la dictature de Robespierre, par les thermidoriens. Elle va alors protège les institutions à la fois contre un retour de la monarchie et contre la dictature d’un homme issu de l’assemblée. Ainsi deux assemblées sont créées, le Conseil des Anciens (250 membres) et le Conseil des Cinq-Cents(500 membres). Si l’âge de trente ans suffit pour appartenir aux Cinq-Cents, les Anciens doivent avoir quarante ans et être mariés ou veufs (ces conditions étant un gage de sagesse et de raison). Les membres de ces assemblées sont élus pour trois ans, renouvelables par tiers tous les ans : ce renouvellement partiel, une première en France, est destiné à assurer une continuité politique et à éviter des changements de majorité trop brutaux.
L’auteur de ce texte, François Noel Babeuf présente en l’espèce la constitution de l’an III, il était lui-même d’abord un journaliste, puis il deviendra homme politique lorsqu’il sera élu à l’assemblée électorale de la Somme. Babeuf était un ancien admirateur de Robespierre et partisan d’une révolution social, ayant déboucher d’un programme aux idées communiste, En effet il s’attaquer directement à la propriété individuelle notamment celle des terres (foncière) et cela en prônant sont abolition dans la société avec une mise en communs souhaiter pour la société de tous les moyens de productions, notamment les terre.
À travers ce texte l’auteur présente, en quoi la constitution du 5 fructidor An III prend-elle le contre-pied de celle de l’An I ?
Dans un premier temps nous verrons le principe d’inégalité dans la constitution de l’An III (I) puis nous verrons que l’organisation des pouvoirs peut rappeler l’Ancien Régime absolu (II).
I. Le principe d’inégalité dans la constitution de l’An III
Dans cette lettre, Grabucchus commence par énoncer le droit de vote et par conséquent la citoyenneté avec la notion de l’électorat-fonction (A). Mais cet écrit dénonce également le traitement de faveur exécutable aux directeurs (B)
A. L’électorat-fonction marqué par le suffrage censitaire et intellectuel
Tous d’abord, l’auteur se réfère aux articles 8 et 16 du titre II de la Constitution de l’An III. Ils sont relatifs à l’état politique des citoyens. La notion de citoyenneté véritable n’est pas accessible à tous bien que la souveraineté réside dans l’universalité des citoyens. L’article 8 distingue une condition, l’individu doit payer ce que l’on appelle une « contribution directe, foncière ou personnelle ». En d’autres termes, pour exercer les droits civiques, un cens est imposé. Toutefois, le droit de vote est refusé pour les individus ne sachant pas écrire. Cela concerne beaucoup de personnes et permet de distinguer des citoyens passifs des citoyens actifs. C’est pour cela qu’il s’agit d’un électorat-fonction et non un électorat-droit. Pour finir, L12 « les riches et les gens d’esprit serons seuls la nation » (13) opposition à la Constitution
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