Rébellions des patriotes
Dissertation : Rébellions des patriotes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kathqc0123 • 18 Janvier 2018 • Dissertation • 4 450 Mots (18 Pages) • 591 Vues
Table des matières
Introduction 1
La bataille de Saint-Denis 3
Les Patriotes 3
Les troupes britanniques 3
Le déroulement de la bataille de Saint-Denis 4
Analyse 5
La bataille de Saint-Charles 6
Les Patriotes 6
Les troupes britanniques 7
Le déroulement de la bataille de Saint-Charles 7
Analyse 9
La bataille de Saint-Eustache 10
Les Patriotes 10
Les troupes britanniques 10
Le déroulement de la bataille de Saint-Eustache 10
Analyse 11
Conclusion 12
Introduction
Durant les années 1820, les nationalistes Canadiens-français ainsi que le Parti Patriote où Louis-Joseph Papineau se trouve à la tête de ce parti, s’opposent à l’autorité en place. Celle de l’Église catholique et du pouvoir du gouvernement britannique. En effet, « l’hostilité dont fait preuve l’orateur de la Chambre d’assemblée n’est jamais dirigée contre les Anglais comme peuple, mais plutôt contre l’oligarchie oppressive et anti-démocratique qui mène la colonie »[1]. Avant tout, le Parti est appuyé par les agriculteurs, les travailleurs et les artisans. [pic 1][pic 2]
Il possède une majorité francophone et une minorité anglophone qui adhèrent à une idéologie libérale, nationaliste et anticolonialiste. Leur but est de « freiner le développement des intérêts économiques britanniques »[2] à cause de l’immigration massive des Anglais en partie. Le Parti, formé de professionnels libéraux et de commerçants, ont revendiqué quelques demandes intitulées les 92 résolutions le 17 février 1834. Il demandait un conseil exécutif, il rappelait la faible représentation des francophones dans la fonction publique et il rappelait également la loyauté du peuple canadien à la Couronne britannique depuis les années 1760, à La Conquête. Londres rejettera la plupart de leurs revendications et fera un document nommé les 10 résolutions Russel le 06 mars 1837. Ces résolutions désavantagent particulièrement les Canadiens-français. Ce refus et cette constante infériorité face aux Anglais mèneront à plusieurs manifestations et éventuellement, à l’utilisation des armes.
La première assemblée de contestations, en mai 1837, dénonce les résolutions qui ont été précédemment refusées. Le discours du Chef des Patriotes mène à la colère populaire de la plupart des habitants. Enfin, le gouvernement Gosford prohibe les rassemblements en juin 1837, mais ceux-ci ont quand même lieu malgré leur interdiction. Le 05 septembre 1837, les Fils de la liberté (groupe paramilitaire) réunissent, en premier lieu, « les membres les plus revendicateurs du Parti Patriote »[3] et en deuxième lieu, ils forment une milice. La milice fonctionnera comme une armée, c’est-à-dire que les membres auront des titres, des grades et qu’ils devront avoir de la volonté de combattre peu importe les circonstances. Le 06 novembre 1837, le Doric Club¸ groupe paramilitaire anglais, tente d’intervenir dans le rassemblement des Fils de la liberté. Ces derniers insulteront leur rival et les expulseront afin de poursuivre leur réunion. À leur sortie, ils ont reçu « une pluie de pierres »[4]. Il y aura quelques confrontations où le Doric Club attaquera les Fils de la liberté pour ensuite s’en prendre à la maison de Papineau ainsi qu’aux locaux du journal Vindicator[5]. Ces attaques seront les premiers affrontements avant les batailles officielles. Suite à cette accumulation de cette frustration ainsi qu’aux premiers pas des Anglais, trois batailles feront surface : Saint-Denis, Saint-Charles et Saint-Eustache. Les troupes patriotes ont mené ces combats afin de faire entendre leur insatisfaction. En novembre, ils ont gagné la première bataille à Saint-Denis et quelques jours plus tard, ils ont perdu la bataille à Saint-Charles. Par la suite, en décembre 1837, ils sont sous l’emprise de l’armée britannique. Les Patriotes subissent instantanément une deuxième défaite. Louis-Joseph Papineau préfère aborder ces conflits de manières pacifiques au départ, mais les rebelles ont un autre avis et la plupart des gens y adhérent. Dans tous les affrontements, les Patriotes étaient en infériorité numérique. Par contre, ils ont tout de même gagné le premier combat. D’un côté, pourquoi ont-ils été capable de gagner la première bataille même s’ils étaient moins nombreux que les soldats britanniques? D’un autre côté, qu’est-ce qui a pu causer deux défaites consécutives de la part des Patriotes. Voyons les trois principales batailles de plus près. Pour ce faire, les forces en présence seront décrites de façon à bien comprendre les enjeux. Puis, le déroulement de la bataille ainsi qu’une analyse sont développés pour déchiffrer ce qui s’est réellement passé.
La bataille de Saint-Denis
Les Patriotes
Les Patriotes, au matin du 23 novembre 1873, étaient armés de faux, de fourches et de bâtons. Une centaine d’entre eux, sur un total de 800, était armé de fusils ou de fusils à pierre[6]. Par contre, ceux-ci ne portaient pas loin. Du coup, la cible était souvent manquée. Les Patriotes voulaient se battre et ils étaient prêts. Ils se sont barricadés dans une maison en pierre, celle de Madame St-Germain. La maison était favorable aux conditions de combat. Il y avait un deuxième étage, les murs étaient en pierre. Alors, les Patriotes étaient protégés et plus en sécurité dû à la solidité des murs. De plus, la maison de madame St-Germain était située sur le chemin du roi où les troupes britanniques s’apprêtaient à passer. D’autres patriotes se trouvaient dans la distillerie du docteur Wolfrend Nelson, celui qui dirigeait les troupes patriotes.
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