Les femmes dans la révolution

EMC : les femmes dans la révolution

Depuis le XVI° siècle la femme est considérée comme ayant un statut de mineur, au même titre que les enfants. Elle est donc de la naissance à la mort dépendante des hommes, sous l’autorité de son père puis de son mari. Comme a son habitude, même lors de cette révolution les femmes sont encore oubliés des récits historiques. Soit, en août 1789, lorsque la Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen est proclamée. Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu’elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d’entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications. Quelle rôles les femmes ont-elles Il joué durant la période révolutionnaire française ?

Revenons en 1788, lorsqu’on demanda au peuple de rédiger leurs cahiers de doléances, qui amènera à l’ouverture des États généraux. Les femmes réclamaient ainsi un droit a l’instruction, au travail, aux honneurs, au divorce et à une abolition de la dot. Mais, elle semblent absente lors des luttes politiques, puisqu’aucune députés n’est recensée lors des États-généraux, ainsi dans l’assemble constituante. Étant donné que les députes votent quatre décret afin que les femmes soient exclu de la politique.

Ensuite, le 5-6 octobre 1789, les femmes sont allés à Versailles armées de haches d’épées. Afin de réclamer du pains, étant donné qu’il se faisait rare et cher. Cela forcera la famille royale d’aller définitivement au palais des Tuileries. Qui par la suite, se produira un attaque mettrait fin a la royauté. En 1791, il y a une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne par Olympia de gouges

Néanmoins, une forte présence de femme y trouve lors de la prise de la Bastille le 14 juillet. De plus, ces jacobines prennent une part active au insurrections des 31 mai et 2 juin 1793 qui entraînera l’exclusion et l’arrestation des députés girondins de la convention nationale.

Afin d’amélioration dans les conditions de vie de la société toute entière, celle-ci vont manifester comme l’évocation d’une de cela dans une archives municipales de Pontarlier, au sujet du prix et de la qualité du blé, le 2 juillet 1794.

Toutefois, comme elles ne pouvaient pas prendre part aux délibérations des assemblées politiques, les femmes prennent place dans les tribunes ouvertes au public. Elles y acquièrent le surnom de " tricoteuses " (1795). Dans la mentalité populaire, ces tribunes ont une fonction politique capitale et y prendre place signifie exercer une part de souveraineté.

Cependant, les femmes sont peu a peu exclues des droits politiques, cela commence de 1791 à 1792 lorsque leur droit de vote est refusé, cela continue avec le 30 octobre 1793, où une fermeture de tous clubs féminins et enfin le 23 mai 1795 avec une interdiction pour les femmes militantes de se rassembler dans la rue. Tout cela car cette présence de femmes inquiétait les députés, a cause de rumeurs ( selon lesquelles les femmes allaient se couper les cheveux, porter le bonnet rouge, réclamer des armes et le droit de suffrage.) ou encore lorsque L'échec de cette insurrection du 20 mai 1795 est marqué

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