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Les Femmes De La Belle époque A Nos Jours

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Par   •  14 Février 2012  •  4 775 Mots (20 Pages)  •  3 658 Vues

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LA FEMME DANS LA SOCIETE FRANCAISE DE LA BELLE EPOQUE A NOS JOURS

Dans quels domaines les conquêtes des femmes sont-elles les plus significatives ?

Quels moyens ont été utilisés pour les obtenir ?

L'histoire ds femmes en Fr depuis le début du XXe, désignée rétrospectivemt comme la «Belle Époque», est celle d'une longue quête de l'émancipat° pr sortir de l'état dans leq ls lois et ls coutumes ls ont placées.

PARTIE 1:

DE LA BELLE ÉPOQUE À 1944: DS FEMMES SANS DROIT CIVILS NI POLITIQUES

Comment les femmes conquièrent-elles de nouveaux droits ?

I - UNE PERMANENCE DE l'INÉGALITÉ CIVILE

1) La domination des hommes

Depuis 1804, le Code civil napoléonien organise la dominat° ds hommes, maris et pères sur ls femmes et ls enfants, et fait de la femme mariée une mineure, qui passe de la tutelle du père à celle du mari. Au début du XXe, en applicat° du Code civil, ls femmes et leurs enfants st dc placés sous l'autorité du chef de famille. L'autorisat° du père ou du mari leur est obligatoire pr travailler et, avt 1907, pr disposer d'un salaire, ls femmes ne peuvent agir en justice . Peu de lois viennent le modifier avt 1945 (loi sur le divorce en 1884 et 1908, loi sur le salaire en 1907); ls femmes demeurent juridiquemt ds mineures et n’existent juridiquemt que dans et par la famille.

=> Ainsi, le droit légitime la situat° d’infériorité de la femme mariée. l'État civil officialise cette infériorité de genre: en se mariant, la femme prend le patronyme du mari.

Durant tt le XIXe, philosophes, pol, Eglise, médecins, renforcent cette infériorisat° et la justifient.

En effet, au XIXe, on voit se dvlper ds discours philosophiq favorables à cette hiérarchie ds sexes qui assigne à chaq sexe un rôle précis et confine la femme au foyer.

La médecine, contribue aussi à la mise en place de stéréotypes concernant ls femmes: La femme est physiquemt faible, de squelette, ms aussi de cerveau et vouée exclusivemt à la maternité.

L’Eglise et ls hommes pol renforcent cette not° de l’inégalité ds femmes, en leur assignant le rôle d’épouse et de mère, gardienne du foyer, de l’équilibre de la famille. L’éducat° donnée aux filles, ls prépare à ce destin.

Au XIXe se met en place la théo ds 2 sphères qui voue ls garçons à la vie publiq et ls filles au foyer et à la vie conjugale.

Ls femmes, ainsi confinées à l'espace domestiq, st exclues du vote et de la citoyenneté. Très influents, le clergé catholiq, défend, au nom de sa concept° de la société, cette exclus° de la sphère publiq.

Malgré tt, au début du XXe, la plupart ds femmes d'agriculteurs, ds classes populaires urbaines et ds catégories moy, travaillent (fermes, commerce et domesticité). L'industrialisat° ls a conduites dans ls usines où elles affrontent la concurrence ds hommes et st évincés ds métiers qualifiés. Selon ls stéréotypes, ls emplois de patience, de minuties leur st «réservées».

2) Scolarisation et droits politiques

Jules ferry est député lorsqu'il prononce une conférence dt le titre est «de l'égalité d’éducat°». L'éducat° ds filles est alors sujet de polémiq: l'Eglise cherche à reconquérir la pop masculine par ls femmes, et l'éducat° ds filles devient alors un enjeu entre conservateurs et libéraux.

Pr ls républicains la quest° laïq doit prendre en compte le pbl de l'éducat° ds filles car il faut arracher la femme à l'éduc cléricale: «Il faut que la femme appartienne à la science ou qu'elle appartienne à l'Eglise». C'est sur l'idée que «celui qui tient la femme... tient aussi le mari» que Ferry affirme la nécessité de l'égalité d'éducat°. Pr ferry, unité nationale et unité familiale st à accomplir par l'éducat°; il ne propose pas pr autant de faire accéder ls femmes aux droits pol et ne remet pas en cause la théorie ds 2 sphères.

Ls lois scolaires de 1881-82 réaffirment cette égalité: gratuité, obligat° de 6 à 13 ans et laïcité, sans établir de différence entre ls filles et ls garçons. Ms, si ls filles ont, à l’école primaire le même droit à l'instruct° que ls garçons, ls objectifs de cette scolarisat° ne st pas totalemt identiq.

Pr l’enseignemt secondaire: précédant de peu la réforme de l'enseignemt primaire, la loi Camille Sée institue ls Lycées de jeunes filles en 1880 (enseignemt secondaire public de jeunes filles). Le point de départ en est pol: arracher ls femmes de la bourgeoisie à l'éducat° cléricale. Jusqu’en 1924 l'enseignemt secondaire ds filles reste un enseignemt spécifiq et passer le baccalauréat (masculin) pr ls filles est un parcours d’obstacle.

3) Les mouvements féministes

Depuis la Révolut°, ls femmes ont été tenues à l'écart ds décis° concernant leurs droits pol y compris lors de l'instaurat° du SU «masculin» en 1848.

A partir de 1880 la Rép stabilisée voit se multiplier ls associat° féministes: Le féminisme se manifeste dans ds mvts, ds journaux, qui réclament le droit de vote pr ls femmes dt certaines st candidates aux élect°, sans possibilité d'être élu.

Le journal La Citoyenne d'Hubertine Auclert, 1881

En 1882 «ligue frçse pr le droit ds femmes» dt le président d’honneur est V.Hugo.

Le journal La Fronde de Marguerite Durand, 1897

À partir de 1909, le UFSF (Union frçse pr le suffrage ds femmes) porte ds revendicat° suffragistes, soutenues par ds socialistes et une partie ds républicains.

=> Ms la Première Guerre mondiale ajourne le projet de suffrages féminins et se traduit par une «nationalisat° ds femmes»

II- PREMIERE GUERRE MONDIALE: ESPOIR ET DESILLUSION

1) La participation à l’effort de guerre

Avec

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