Histoire moderne
Guide pratique : Histoire moderne. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Amelie Meli • 17 Avril 2018 • Guide pratique • 21 641 Mots (87 Pages) • 658 Vues
HISTOIRE MODERNE 2. NOTES DE DERNIERE MINUTE:
Chap I. Une nouvelle économie des savoirs
Nouvelle économie des savoirs parceque : les savoirs s’agencent différemment les uns par rapport aux autres (la théologie n’est plus le point d’appui des connaissances) ; • des savoirs nouveaux émergent, notamment l’économie ; • l’élaboration et le partage de ces savoirs suppose de nouvelles formes éditoriales.
- Une laicisation de la conception de la nature et de l’homme
- l’ordre naturel du monde
les penseurs tels que Rousseau, Voltaire, Montesquieu, Diderot et Kant revendiquent l'usage de la raison pour accéder au bonheur, le respect des droits naturels, la séparation des pouvoirs, la souveraineté du peuple et les valeurs telles que la liberté (d'expression, d'opinion), l'égalité (en droits, quelle que soit la classe sociale), et la tolérance religieuse.
le droit naturel moderne se présente comme un ensemble de règles a priori qui se fondent sur la seule raison humaine ; la raison construisant ce droit naturel à partir des principes innés qui sont présentés comme exprimant ce qu’est l’homme en son essence. ( Grotius et Pufendorf . droit de la nature et des gens)
- Autonomie morale de l’homme progres et bonheur
Valorisation de la dimension sensible et économique de l’homme.
Au XVIIIe siècle, la science et la philosophie se développent et font d’importants progrès, dans tous les domaines : électricité, chimie, astronomie, botanique. Des esprits cultivés s’intéressent aux travaux des scientifiques et les ouvrages de vulgarisation se multiplient. Des savants tels que D'Alembert, Lavoisier et Benjamin Franklin font des découvertes qui s'appuient sur la raison. Ces découvertes donnent à l'homme des explications sur son univers et rendent plus relative la domination de Dieu. Du côté des philosophes, les penseurs tels que Rousseau, Voltaire, Montesquieu, Diderot et Kant revendiquent l'usage de la raison pour accéder au bonheur, le respect des droits naturels, la séparation des pouvoirs, la souveraineté du peuple et les valeurs telles que la liberté (d'expression, d'opinion), l'égalité (en droits, quelle que soit la classe sociale), et la tolérance religieuse.
L’homme ne peut accé ?der au bonheur qu’à travers la réalisation matérielle. Le succès matériel.
1.3 le régime de la critique
La remise en cause de la société d’ordres (la société est divisée en trois catégories : le clergé, la noblesse et les tiers états, les deux premiers ordres disposent d’importants privilèges) Les philosophes des lumières remettent en cause la société d’ordres et ils veulent la changer et ils critiquent la monarchie absolue : ⎫ Ils critiquent en premier l’Eglise catholique : ils tournent en dérision les pratiques religieuses et réclament la tolérance religieuse. ⎫ Ils veulent supprimer les privilèges des nobles et du clergé (impôts, emplois, justice…) : ils montrent que les hommes sont naturellement égaux et doivent donc avoir les mêmes droits. ⎫ Ils critiquent la monarchie absolue : le principe que le roi est le maitre de ses sujets et qu’il peut gouverner comme il lui plait. ⎫ Ils proposent de nouvelles façons
De gouverner : ils revendiquent la liberté de culte, d’opinion, de presse, et liberté d’entreprise. Montesquieu : de l’esprit des lois. Rousseau : du contrat social.
- Nouveaux savoirs, nouvelles pratiques .
2.1 un système de connaissance, plusieurs sciences.
Développement : - de la pensée critique, en rupture avec la tradition et les savoirs hérités
- - de l’observation empirique et - Du recours à l’expérience
En conséquence, développement des connaissances et tendance à la spécialisation des champs scientifiques, notamment par le biais de la séparation des sciences exactes et des lettres. La connaissance continue cependant d’être perçue comme un système unifié que l’on peut représenter par exemple sous la forme d’un arbre, tous les savoirs pouvant être pratiqués par un même esprit éclairé.
2.2 sciences de la nature et sciences expérimentales.
Promotion des savoirs expérimentaux et des savoirs techniques
(développement des instruments scientifiques, de l’enseignement technique
et professionnel)
- L’électricité est un champ de recherche important, entre expériences/découvetes
(jusqu’à la mise au point de la pile par Volta en 1800) et résistance du merveilleux
(mesmérisme). - Mathématisation du réel qui permet aussi bien des progrès dans le domaine de l’astronomie (calcul de la position des planètes) que de la mesure de la terre et la cartographie (calcul du méridien) - Développement de la classification des éléments (chimie) et des organismes (minéraux, végétaux, animaux) : travaux du suédois Carl von Linné (Systema naturae, 1735).
2.3 Naissance de l’économie politique.
Naissance et institutionnalisation d’une nouvelle science : périodiques spécialisés, chaires universitaires. Thématique centrale du « doux commerce », comme voie d’émancipation de l’homme par la prospérité et les échanges. Au cœur de la réflexion de l’économie politique : • libre échange nécessaire au développement économique (Quesnay et physiocratie) ; • régulation naturelle des passions humaines du fait du libre jeu des intérêts particuliers et au bénéfice de tous • C’est par le biais de la théorisation du libéralisme économique que s’élabore (très progressivement) le libéralisme politique.
III. Chantiers encyclopédiques, Chantiers européens
3.1 La vogue des dictionnaires et des encyclopédies
Compilations par ordre alphabétique comme instrument permettant à
la fois de totaliser les connaissances et de développer leur accessibilité
de manière raisonnée.
• 50 encyclopédies proposées aux lecteurs européens à l’échelle du
siècle, souvent de taille imposante, imposant de mobiliser des
capitaux/de faire appel à des souscriptions et connaissant un grand
succès (l’Encyclopedia britannica publiée à Edimbourg : 3 éditions,
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