Histoire moderne et économique globale
Cours : Histoire moderne et économique globale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar seriestvfr7 • 11 Avril 2020 • Cours • 1 132 Mots (5 Pages) • 518 Vues
HISTOIRE MODERNE CM
CM1 Introduction
CM2 07-02-19
???
CM3 14-02-19
II. État de nature, États et théories économiques
1. Révolution militaire
A partir du 19e siècle, il y a une conception de l’État qui s’appuie sur la guerre. Les effectifs ont été multiplié par 5 – 6 en un siècle et demi. Il faut mettre en place un administration fiscale, sans contestation (augmentation des impôts, taille, capitation, impôt du 10e). L’État fiscal fait la guerre à la société.
2. Hobbes / Locke
Hobbes impose la fonctionnalité arbitraire de l’État au cœur des intérêts opposés et concurrents des sujets. D’après lui, la monarchie doit être tout puissante pour assurer la paix et le bonheur du peuple.
Locke est désigné comme successeur de Hobbes. Il voit que l’État absolu va trop loin et menace la nature humaine. L’individu ne continue plus à exister s’il il ne sert pas dans sa fonction. L’homme à une liberté qui lui est propre. Le seul moyen de contrebalancer le pouvoir absolu est la propriété.
3. Mercantilisme / colbertisme
C’est l’idée que l’État doit tout contrôler, dont la richesse. Il est donc légitime de prélever l’impôt et ainsi de développer l’activité économique. Il faut accumuler un maximum de richesses pour mener la guerre. On pense que les quantités de l’or est de l’argent ont été tous déjà découvertes, le stock est donc défini, qui mène à l’idée que si en s’enrichit on nuit à l’autre. On veut donc s’enrichir en détriment de l’autre, c’est un semi-protectionnisme.
Le colbertisme est un dirigisme économique à la française. L’État doit stimuler la production économique afin d’enrichir l’État. Il va aider en créant des manufactures royales de produits de luxe qui exportent. Il va subventionner des entreprises privées (p.ex. pour vendre des draps de luxe dans l’empire ottoman). Ceci mène à une guerre couverte contre les autres royaumes pour vendre plus qu’eux.
III. Des contestions économiques de l’État
1. Le tournant économique ?
Cette place de l’État au 17e siècle va être objets de critiques. Au début du 18e siècle et la fin du règne de Louis XIV est catastrophique : dette publique, succession de Marcel Civet et un désastre dynastique et moral, car ses successeurs meurent les uns après les autres. Ces problèmes vont se répercuter sur le niveau économique de la France (fiscalité, dirigisme économique, …). Les idées concurrentes sont en train de gagner du terrain , dont les idées intellectuelles, qui prennent un tournant économique. Au milieu du 18e siècle, on veut introduire l’idée que l’économie devient un sujet de l’espace public, que ce soit utile.
La révolution va se faire à travers deux pôles de réflexion : le physiocratie et le libéralisme.
2. (Physiocratisme ?) / Physiocratie
C’est développé autour de l’idée que la nature est la seule à produire de la richesse, comme l’agriculture. On vient à penser cela, car on s’aperçoit que la nature est un moyen de production et de multiplication beaucoup plus rapide (animaux, blé, etc.). L’État ne doit pas taxer l’agriculture, mais l’aider dans son développement, qui s’approche de la pensée de Locke, qui valorise la propriété.
3. Libéralisme
Le libéralisme s’oppose à la physiocratie. L’être-humain est rational et animé par son intérêt et ses besoins. Les relations humaines sont régulées par des échanges visés à la satisfaction des intérêts et des besoins. L’État casse l’interaction naturelle des êtres rationnels. L’échange économique autorégulé est donc perturbé. Le problème est la mise en œuvre de ces idées-là, car l’économie doit se séparer de l’État. Les barrières étatiques ont supprimées, qui mène à l’État dérégulé et des famines consécutives. Ce libéralisme critique l’État, mais mène à sa faillite morale. Sa contestation prépare, avec d’autres facteurs, la révolution française.
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