La politique extérieure comme soutien à la croissance économique
Commentaire d'oeuvre : La politique extérieure comme soutien à la croissance économique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zaidou56 • 1 Mars 2015 • Commentaire d'oeuvre • 1 146 Mots (5 Pages) • 548 Vues
La diplomatie chinoise est aujourd’hui chaque jour plus active. Si sa priorité demeure la stabilité régionale et le soutien à la croissance économique du pays, son action revêt de plus en plus une dimension globale. Face aux interrogations sur les conséquences de sa montée en puissance, la Chine continue de mettre l’accent sur son statut de pays en développement et sa volonté de « développement pacifique », même si elle s’affirme de plus en plus dans la défense de ses intérêts.
Nation la plus peuplée du monde, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, puissance nucléaire et, depuis 2010, deuxième économie mondiale (première en parité de pouvoir d’achat), elle s’affirme comme un partenaire incontournable pour relever les grands défis globaux dans un cadre multilatéral.
La politique extérieure comme soutien à la croissance économique
La 2ème puissance économique du monde
Deuxième économie du monde depuis 2010, après les Etats-Unis, la Chine est aussi le premier pays exportateur du monde et le premier détenteur de réserves de change (3400 Mds USD au premier trimestre 2013). La crise économique et financière, qui l’a moins affectée que ses principaux partenaires a encore renforcé son rôle dans l’économie mondiale. L’un des premiers objectifs de la politique extérieure chinoise consiste à accompagner et soutenir la croissance économique du pays.
L’action extérieure chinoise soutient le dynamisme économique, à travers :
le développement de relations ciblées avec les pays offrant des débouchés à ses exportations et/ou riches en ressources naturelles et en matières premières : la Chine consomme entre le quart et la moitié de la production mondiale d’aluminium, elle est le premier importateur mondial de minerais de fer, de nickel, de soja, de sucre, de coton, de laine, de caoutchouc, de matières secondaires (ferraille, vieux papiers) et le deuxième importateur mondial de pétrole, derrière les Etats-Unis. Elle est également le premier producteur mondial d’acier ;
le renforcement des liens avec les pays développés (Etats-Unis, Japon et Europe en tête), fournisseurs de technologies et de capitaux ;
la négociation d’accords de libre-échange (cf. accord de libre-échange Chine-ASEAN entré en vigueur en 2010).
Un nombre croissant d’états expriment leurs attentes vis-à-vis de la Chine en termes de réciprocité (accès au marché), de gouvernance économique (subventions, monopoles d’Etat, respect de la propriété intellectuelle), et de responsabilité sociale et environnementale (investissements). Le recours accru à l’organe de règlement des différends (ORD) de l’OMC par la Chine et ses partenaires commerciaux illustre les tensions existantes dans ce domaine.
La diplomatie énergétique de la Chine
La Chine, importatrice nette de pétrole depuis 1993 et deuxième plus gros importateur de pétrole depuis 2004, est dépendante à 60% du Moyen-Orient pour ses importations, et en particulier de l’Arabie Saoudite et de l’Iran, ses deux premiers fournisseurs de pétrole brut. Le souci de la Chine de diversifier ses sources d’approvisionnements en pétrole et plus généralement en hydrocarbures (gaz naturel) constitue aujourd’hui l’un des principaux moteurs de sa politique de rapprochement en direction de la Russie, de l’Asie centrale (Kazakhstan), de l’Afrique (Angola, Soudan, Algérie, Nigéria, RDC…) et de l’Amérique latine (Brésil, Argentine, Venezuela, Mexique…).
L’affirmation croissante de la Chine en Asie
Attachée à la stabilité régionale, nécessaire à la poursuite de son développement économique, la Chine s’affirme de plus en plus en Asie, tout en tentant de calmer les inquiétudes que cette évolution suscite chez nombre de ces voisins, encore marqués par des
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