Histoire et enjeux de l'enseignement

Chapitre 2 : HISTOIRE ET ENJEUX DE L’ENSEIGNEMENT

L’enseignement a de tous temps constitué un enjeu important pour les peuples. Ses objectifs et ses modalités ont toutefois largement évolué au cross du temps.

1. DANS L’ANTIQUITE : FORMER LES ELITES A L’EXERCICE DU POUVOIR

        a) Antiquité : Grèce 

• Skolè = loisir, temps libre
• L’enseignement est réservé à l ‘élite, qui ne travaille pas
• Les pédagogue sont souvent des esclaves cultivés ( prisonniers de guerre)
• Importance des « arts libéraux » (réservés aux hommes libres) : grammaire, écriture, maths, musique, poésie
• Grandes place réservée aux sport
• Rôle essentiel de la « pédérastie » (couple adulte/ enfant)

L’éducation selon Platon :

• Réservée à l’Etat, qui arrache à ses enfants pour les éduquer lui même
• Pour lui enseigner l’art du Beau et du Bien
• Préparation au gouvernement des philosophes

        b) Antiquité : Rome

• But : produire une élite capable de conquérir et gouverner Europe
• Organisée par les familles en ayant les moyens
• Réalisée par des maîtres privés, de statut social méprisé
• Centrée sur l’imitation des modèles anciens : la Virtus des pères, le mos maiorum 
• Matières enseignées: langue, rhétorique (art de convaincre)
• Grande violence (châtiments corporel)

Résumé : Dans la Grèce antique, l’enseignement était réservé aux catégories sociale aisée qui n’était pas obliger de travailler de leur main. Il était considérée comme un loisir (sens de Skolè). Il n’y avait pas d’école mais des pédagogue qui enseigné soit au sein d’une famille, soit à domicile. C’était souvent des esclaves.

Les élèves étudiaient les arts libéraux (les hommes libres) qui resteront le fond de l’enseignement pendant des siècles. A l’adolescence, cette éducation était complétée par celle d’un maître jouant aussi le rôle d’initiateur sexuel (pédérastie).

Platon, qui rêve d’une citée dirigée par les philosophes, imagine de confier l’éducation à l’Etat.

Les romains, peuple de conquérants, reprennent le modèle grecque d’une Schola réservé à l’élite et fondé sur des maîtres de statut sociale inférieur. L’enseignement est toutefois beaucoup plus pragmatique, il faut former les dirigeants pour l’empire (importance du droit et de la rhétorique). Les châtiments corporels sont permanents.

Au moyen-Age, former des élites religieuses et politiques.

II.  LE MOYEN-AGE

        a) Au haut du M.A

• L’Eglise prend l’éducation en main (paroisses et monastères)
• Les enseignant : des prêtres ou des moines
• Les élèves sont pour la plupart des futurs prêtres ou moines (« les clerc »)
• La formation comprend les 7 arts libéraux auxquels s’ajoute la théologie
• Elle a pour but l’enseignements et la morale (chrétienne).

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Les 7 arts libéraux :

• Le Trivium, « pouvoir de la langue »

•         Grammaire (maîtrise de la langue)
• Dialectique (art du raisonnement)
• Rhétorique (art de l’expression)

• Le Quadrivium (pouvoir des nombres »

• Arithmétique
• Géométrie
• Musique
• Astronomie

        b) Au bas M-A : apparition des universités

• Créées par les enseignements pour échapper aux autorités politiques et religieuse locales, elles dépendent directement du pape (indépendance)
• Professeurs est étudiants sont des clercs (// prêtres)
• Elles se sont spécialisées : théologie, droit, sciences, médecine.
• Elles sont ouvertes à toute la chrétienté (Nations)
• Certains professeurs sont des « stars » (Abélard), apparition de « l’intellectuel ».

Résumé : L’effondrement de l’Empire romain d’occident ne laisse que l’Eglise comme institution capable de transmettre un savoir. Elle ne destine prioritairement aux futurs prêtres des moines c’est pourquoi l’enseignement est dispenser par des prêtres et des mondes dans les églises ou les monastères. Il comprend toujours les 7 arts libéraux (trivium, quadrivium) auquel s’ajoute désormais la trilogie chrétienne. Les clerc pouvait jouer le rôle de conseiller politiques des rois (alcuin et raban Maur pour Charlemagne, suger pour Louis 3).

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