Fiche de lecture : Pierre Arnaud, Contribution à une histoire des disciplines d’enseignement

Auteur : Pierre Arnaud

Titre : Contribution à une histoire des disciplines d’enseignement [La mise en forme scolaire de l’éducation physique]

Type : Revue

Domaine : Historique

Lieu d’édition : Revue Française de pédagogie, volume 89, 1989 ; page 29 à 34

Cette revue mets en évidence les différentes étapes de l’intégration de l’éducation physique et sportive au sein de l’institution éducation en France depuis que cette discipline est devenue discipline d’enseignement par la loi du 27 janvier 1880. Ce que cherche à mettre en évidence P. Arnaud, c’est que l’éducation physique n’aurait de spécificité que dans, par et pour l’école. Cette caractéristiques mets en évidence 3 conditions majeurs.
La première est d’assigner des finalités à cette discipline. Cela signifie que l’EP doit avoir une dimension d’utilité pour les élèves. Cependant, l’auteur souligne que ces finalités sont différentes en fonctions des époques, et donc du contexte sociale, politique, économique et/ou culturelle.

La deuxième conditions est de doter l’EP d’une représentativité culturelle. Il faut transformer les activité physique et sportive de la société globale en pratique des APS institutionnel ; permettant ainsi aux élèves de se doter de savoir, savoir – faire, savoir – être utile pour son développement, tout en répondant à ses aspirations et ses motivations.

La troisième conditions est institutionnelle, c’est-à-dire qu’il faut intégrer à l’école des enseignements spécifique pour renforcer l’intégration scolaire de l’éducation physique.

L’apprentissage ne se fait que sous l’effet d’un enseignant. Et ce sont les institutions éducatives qui ont la tâche d’assumer cette enseignement, car elles se dotent d’un corps de médiateur qualifiés et spécialisé dans la relation enseignement – apprentissage. L’école est donc contrainte de circonscrire les contenus d’enseignements pour le rendre accessible à tous. Ces enseignements doivent créer les conditions optimales d’une orthodoxie scolaire aussi parfaite que possible. Pour cela, il faut s’appuyer sur 4 principes.

Le premier principes est celui de la gestion de l’exercice. Il porte son attention sur l’organisation du programme, et aussi permet de structurer et hiérarchisée les exercices. Pour cela, il faut aller du simple, au complexe, par le biais de progressions d’exercice.

Le deuxième principe est celui de la gestion de l’espace. Le professeur a un corps, il est donc nécessaire qu’il joue avec son corps pour faire respecter les règles et codes de jeu, pour construire les équipes ect. L’ordre scolaire est préservé au nom de l’ordre sportif.

Le troisième principe est celui de la gestion du temps. Il est nécessaire d’adapter les séances d’APS en fonctions de l’age, du sexe, du niveau d’exigence de la progressivité et du dosage de l’effort physique.  

Le dernier principe est celui de la gestion de groupe. Elle met en évidence les problèmes dû au niveau au sein de classe. Chaque époques ont tentée de trouver des solutions (élévation du niveau de qualification des enseignants en EP, des contraintes matérielle ou des modes pédagogique). L’intégration des APS est acquise dès lors qu’elle dispose d’un objet d’enseignement représentatif des pratiques de la société globale, auquel on va assignés un certains nombre de valeurs propres à justifier son utilité. Un tel résultat reste cependant fragile parce que toujours susceptible d’être remis en cause par le pouvoir politique ou par la concurrence éducative.

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