Exposé sur la crise suez
Commentaire de texte : Exposé sur la crise suez. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexandre Dupont • 24 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 2 682 Mots (11 Pages) • 911 Vues
Expo contemporaine
Ce texte est une source gouvernementale du ministère des affaires étrangères daté du 10 novembre 1956, mais publié qu’en 1990 dans Ce texte retrace le bilan, les conséquences et le rôle de chaque acteur de la crise. Le président à ce moment est René Coty depuis 1954, le président du conseil Guy Mollet et le ministre des affaires étrangères Christian Pineau. Christian Pineau vouait une haine à Nasser depuis que celui-ci avait attesté qu’il n’y avait de camp de formation pour les algériens en Egypte le 14 mars 1956. ce qui s’est avéré faux car il y avait en effet des camps.
Le document qui nous est présenté à l'étude est une source gouvernementale qui était tenue secrète puis publié dans un livre composé d'autres documents diplomatiques en 1990, Ministère des affaires étrangères. Commission de publication des documents diplomatiques français : 1956, tome 3, 24 octobre – 31 décembre.. C'est une note de la direction politique du ministère des Affaires étrangères français du 10 novembre 1956, tirant le bilan de l'intervention franco-britannique à Suez. Le sujet traité ici est donc la crise de Suez se déroulant donc à Suez , ville égyptienne et traite plus précisèment du bilan et des conséquences de la crise. À cette époque, le gouvernement était dirigé par Guy Mollet et le personnage qui nous intéresse ici,le ministre des affaires étrangères nommé Christian Pineau. Pour ce dernier, Nasser est un véritable ennemi , suite à une promesse non tenu de sa part qui était de ne pas avoir de camps d'instruction pour les rebelles algériens. De son côté, Mollet éprouve également de la haine envers Nasser s'expliquant dans son projet de détruire l'Israël que l'on retrouve dans son livre la philosophie de la révolution , comparé par Sir Anthony Eden à Mein Kampf d'Hitler.
Nous avons citer le nom de Nasser. Ce personnage , né en 1918 et mort en 1970, devient premier ministre de l'Egypte après un coup d'état en avril 1954 et souhaitait une union de tous le peuple arabe. Il est craint par les puissances britannique et française au vue de ses objectifs. La région du Moyen-Orient est dominée par l'influence française et britannique où ils possèdent encore des intérêts. Le canal de Suez est contrôlé par une compagnie franco-britannique. L'Angleterre s'occupe de sa défense depuis le traité anglo-égyptien de 1936 et des troupes y sont installées et ceux jusqu'octobre 1954 suite un accord passé avec Nasser et pourraient encore revenir si l y aurait une quelconque menace.
En 1955, les anglais signent le pacte de Bagdad dont le but est de contenir le communisme dans ces régions. De ce fait il est tourné contre l'URSS et l'Egypte se voit exclue de cette accord. Elle profite alors de recevoir du matériel militaire de la part des soviétiques pour monter en puissance ce qui effraye l'Israël qui sera également aidé militairement par la France.
En 1956, un projet d'aménagement du barrage d'Assouan se met en place pour accélerer l'industrialisation de l'Egypte. Cependant il faut le financer et les Etats-Unis sont prêts à leur préter de l'argent avec une volonté cachée de limiter l'impact de l'URSS et du bloc Est mais est finalement refusé le 19 juillet. Nasser décide le 26 juillet de nationaliser le canal, permettant le financement du barrage. Cet acte donne une raison à la France et aux britanniques d'intervenir militairement et par conséquent faire chuter Nasser. Par ailleurs le " conflit " n'est que de courte durée. Par colère des Etats-Unis , la Grande Bretagne se retire suivi par la suite de la France. Les 2 belligérants sont affaiblis et Nasser est renforcé.
C'est dans ce contexte qu'on peut se demander en quoi la crise de Suez va être un bouleversement dans la géopolitique du Moyen-Orient et dans la suite de la guerre froide ? On s’intéressera aux relations internationales ainsi qu'au bouleversement qu'elle va entraîner dans le Moyen-Orient.
- Des relations entre pays modifié
- La France et la GB plus aussi puissante qu’avant
La France et la Grande Bretagne sont dans une période d’affaiblissement colonial avec des difficultés pour maintenir leur puissance dans leurs colonies. La Grande Bretagne « maladroite » et « hésitante » (l27-30) comme le dit le texte a eu du mal à prendre une prendre une décision sur les action qu’elle devait entreprendre, entre l’influence américaine pas vraiment pour une action militaire et une crise sociale qui refroidissait le premier ministre Eden dans l’envie d’agir.
Le fait que la GB était peu enclin à agir a poussé la France à se tourner vers Israël en livrant des grosses quantités d’armes avec la mise en place d’un accord de coopération nucléaire lors des réunions tripartites de Sèvres le 24 octobre 1956 ainsi que la mise en place du plan d’action : ce sont les israéliens qui vont mener un assaut sur l’Egypte, et les troupes franco-britannique débarqueront dans une fausse optique d’intervention et prendront le contrôle de canal dans une excuse de maintenir la paix.
Même si cette opération est un succès militaire, le 5 novembre une semaine après l’assaut israélien prévue les troupes franco-anglaises débarquent, mais sur le plan diplomatique ce n’est pas la même chose, il y a une forte pression internationale comme celle de l’URSS qui menacera d’utiliser le nucléaire de l’ONU et des Etats Unis dont ces derniers feront pression sur la livre sterling afin de la dévaluer pour pousser les anglais à s’arrêter ce qu’il se passera le 7 novembre, et se retrouvant seule la France ne continuera pas et fera la même chose marquant la fin de leur intervention. D’où cette phrase ligne 36-37 « Au cours de cette crise, ils ont choisi de nous faire échouer » ciblant leurs « allié » américain.
Le déclin de l’influence franco-britannique est assez net. Ils échouent dans leur projet de renversement de Nasser, ils cherchaient à sauvegarder leurs intérêts économiques et politiques associé à une manifestation de colonialisme. Eisenhower qualifie l’intervention de rupture du front Atlantique et parle « d’un coup fatale porté aux Nations Unies ».
- Tensions avec des supposés alliés
Dans cette crise la France s’est senti abandonné par ses alliés. Tout d’abord l’organisation du traité atlantique nord (OTAN) qui est un pacte mutuel signé à Washington le 4 avril 1949 couvrant l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Atlantique et qui était à but militaire diplomatique et politique et qui est en fait réellement dirigée par les USA n’a donc pas agit en faveur de la GB et de la France dans cette crise et accusé en règle générale de ne pas soutenir les Etas européens mais plutôt favoriser les intérêts américains il y a un manque de soutien et de confiance qui s’installe. Ligne 17-19
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