Les Conséquences De La Crise Financière
Mémoire : Les Conséquences De La Crise Financière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 5 Février 2012 • 1 903 Mots (8 Pages) • 2 788 Vues
Une crise financière est une période de récession économique et de dévalorisation de certaines institutions financières. Elle se caractérise par un manque de liquidité généré par la forte demande d’argent qui surpasse l’offre. La liquidité disparaît car l’argent est extrait des banques pour couvrir la forte demande. Ceci peut contribuer à la perte des agents économiques ou des banques si les créditées ne peuvent plus rembourser la somme qu’ils ont emprunté. Par conséquence, les banques doivent soit vendre des ressources pour couvrir leurs pertes, ou faire faillite.
1. Décrivez l’organisation contemporaine du système de financement de l’économie.
Le système économique contemporain accorde une place centrale au marché pour organiser les échanges et la production.
Dans une économie de marchés concurrentiels, les offreurs et les demandeurs de biens et services, de travail, ou de capitaux se confrontent pour déterminer les conditions de leur échange. Il en découle la détermination d’un prix de marché, information essentielle qui contribue à assurer une coordination de multiples décisions économiques (consommation, production, investissement).
Les échanges s’effectuent par l’intermédiaire d’une monnaie qui doit posséder certaines qualités pour remplir ses fonctions. La variation de la masse monétaire exerce une influence sur les décisions des agents économiques et affecte l’activité économique notamment par le biais des prix.
Le fonctionnement des marchés nécessite l’intervention de l’État. D’une part, il s’assure que les conditions de fonctionnement des marchés sont respectées en créant un cadre institutionnel adapté, il est alors notamment garant de la qualité des informations produites. D’autre part, il est amené à pallier les défaillances du marché (biens publics, externalités) quand celui-ci ne parvient pas à mettre en adéquation offre et besoins des agents.
Le financement des activités économiques est réalisé de manière interne par voie d’autofinancement et/ou de manière externe en recourant au système monétaire et financier.
Le financement externe est direct lorsqu’il se réalise sur les marchés de capitaux à court terme (le marché monétaire) ou à long terme (le marché financier). Il est indirect lorsqu’il résulte d’opérations de crédit effectuées par les institutions financières.
En permettant, aux agents qui souhaitent placer leurs ressources disponibles, de souscrire des valeurs mobilières émises par des entreprises ou des collectivités publiques, notamment l’État, le marché financier primaire draine une partie de l’épargne pour contribuer au financement à long terme des investissements et favoriser la croissance.
Le marché financier secondaire, organisé sous la forme d’une bourse de valeurs, permet la réalisation des transactions entre ceux qui souhaitent vendre des titres et ceux qui désirent les acquérir. Il assure ainsi la liquidité des titres cotés. Ces transactions s’effectuent à un prix, le cours, qui se fixe selon la loi de l’offre et de la demande.
Par la fixation du cours pour une action donnée, le marché financier contribue à déterminer la valeur d’une entreprise.
2. Quels instruments financiers et quelles pratiques bancaires sont à l’origine de la crise actuelle ?
Les déséquilibres qui ont conduit à la crise des subprimes ne se sont pas enchaînés de façon linéaire et unidirectionnelle. C’est même tout le contraire : on a assisté à la conjonction de nombreux événements qui se sont renforcés les uns les autres, ce qui complique évidemment l’analyse. A posteriori, on peut néanmoins faire apparaître un ensemble de six faits principaux :
- Une ample liquidité mondiale,
Le point de départ nous semble être l’excès de liquidité au niveau mondial
- Une baisse globale de l’inflation et de sa volatilité,
Cette forte liquidité mondiale ne se traduit pas en inflation sur les biens et services, au contraire même. [...] L’inflation mondiale n’a cessé de baisser, passant d’un niveau moyen de 12 % à moins de 5 % depuis près de dix ans. En même temps, sa
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