Congrès de Vienne - tension entre les puissances

I – Le Vol de l’Aigle.

Contexte : Congrès de Vienne – tensions entre les puissances.

Départ de l’Ile d’Elbe le 26 février 1815 : la rente qui lui était promise n’est pas versée et s’attendait à ce que sa femme (Marie Louise) et son fils (le Roi de Rome) le rejoigne sur l’ile. Marie-Louise refuse. Napoléon débarque à Golfe-Juan, près de Canne le 1er mars 1815, il arrive avec 7 navires et 1 100 hommes. Napoléon fait une déclaration publique :

« Soldats, venez-vous ranger sous les drapeaux de votre chef (…). Son existence ne se compose que de la vôtre, son intérêt, son honneur, sa gloire ne sont autre que votre intérêt, votre honneur, votre gloire. La victoire marchera au pas de charge ; l’Aigle, avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu’à Notre-Dame… » - Déclaration de Napoléon à Golfe- Juan, le 1er mars 1815.

Bonaparte est vu comme un traitre et un rebelle (Moniteur). : l’information n’arrive que le 3 mars 1815

à Vienne et Talleyrand est surpris par ce coup de maitre et obtient l’accord des autres pour ne pas soutenir le retour de Napoléon – il essaie de rassurer le roi. Il fait une déclaration publique ou il dit : « Les Puissances déclarent que Napoléon s’est placé hors des relation civiles et sociales, et que, comme ennemi et perturbateur du repos du monde, il s’est livré à la vindicte publique » - Talleyrand au Congrès de Vienne

C’est une déclaration injurieuse et elle a l’effet contraire : encourager Napoléon.

> Plaque commémorative sur le bâtiment de l’ancienne sous-préfecture de Castellane.

> Route de Napoléon.

Napoléon fait une déclaration aux personnes qu’il rencontre « Soldats du 5e de ligne, reconnaissez-moi ! S’il en est un pari vous qui veuille tuer son général, son empereur, il le peut : me voilà ! »

Il se comporte comme si la charte de 1814 n’existait pas.

Décrets :

Convocation des collègues électoraux pour modifier la Constitution de l’Empire

Le retour d’Elbe de Napoléon (par Charles Auguste Guillaume Steuben – 1818)

A Paris :

- Armement des gardes

- Session extraordinaire des Chambres

- Louis XVIII – jure fidélité à la Charte

Napoléon :

Convocation des collèges électoraux pour modifier la Constitution de l’Empire

Un seul homme serait capable de l’arrêter : le Marechal Ney, ancien maréchal de l’armée napoléonienne. Il est apprécié de tous. Il a été dénommé le « brave des braves ». Très bon stratège, il est en mars 1815 appelé pour arrêter Napoléon. Il aurait promis à Louis XVIII d’arrêter et de lui rapporter Napoléon. Louis XVIII donne des ordres au Maréchal et ce soumet aux ordres du Roi, personne n’est plus capable d’arrêter Napoléon.

- L’ogre de Corse a débarqué à Golfe Juan !

- Le cannibale marche sur Grasse !

- L’usurpateur est entré dans Grenoble

- Napoléon marche sur Fontainebleau !

- Sa Majesté est attendue demain à Paris !

Dans la nuit du 19-20 mars Louis XVIII quitte Paris pour Gand – Napoléon entre dans Paris le 20 mars. Il y a des violences contre les clergés, des châteaux incendiés, à partir du 20 mars Napoléon reprends le trône, c’est la restauration du Premier Empire.

II – Le retour de l’Empire.

On assiste à une nouvelle restauration, celle de l’Empire. C’est un retour illégal : Charte et lois, renouer la chaine du temps avec l’Empire qui c’était arrêtée en 1814.

Il nomme un gouvernement avec des ancien allié et des personnes alliés à Louis XVIII :

- Joseph Fourché (gouvernement) : ministre de la police, personnage complexe, ministre à plusieurs reprises lors de la Révolution Française. Cela montre que l’empereur a besoin d’un homme qui garde le calme dans Paris, il le garde mais il impose une certaine série de mesure pour la liberté de la presse, il assure qu’il n’y aura pas de vengeance pour les personnes qui soutiennent les Bourbons.

- Commission constitutionnelle,

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