Bilan des nouvelles conflictualités, et sur la guerre froide.
Étude de cas : Bilan des nouvelles conflictualités, et sur la guerre froide.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar frizzycurly • 5 Décembre 2016 • Étude de cas • 428 Mots (2 Pages) • 824 Vues
Texte argumenté
Le 11 septembre 2001, en quelques minutes, la première puissance mondiale
subit sur son sol les attaques terroristes les plus dramatiques de son
histoire. Les États-Unis sont touchés en leur cœur politique à Washington et
leur cœur économique à New York, plus de 3 000 personnes sont tuées. Cette
opération a été engagée deux ans auparavant par une organisation terroriste,
Al-Qaïda qui souhaite déstabiliser les États-Unis coupables à ses yeux de vouloir
dominer le monde et avilir les musulmans en particulier au Moyen-Orient
(Arabie Saoudite, Irak et Palestine) par une présence directe (bases militaires
et intervention militaire) ou un soutien politique (Israël). Prônant un islamisme
radical, ces actes terroristes sont présentés par les chefs de l’organisation,
à commencer par Oussama Ben Laden, comme une opération djihadiste à
l’échelle internationale.
En effet, le terroriste de ce début de XXIe siècle arbore un nouveau visage. Il
est déterritorialisé et utilise la mondialisation et ses symboles (centre d’affaires
international, trafic aérien, réseau internet, médias internationaux). L’hyper-médiatisation
des événements lui permet d’atteindre son objectif principal,
celui de déclencher la crainte de la vulnérabilité permanente et de prouver
la capacité d’un groupe réduit à provoquer des dégâts très importants. La
réaction des États-Unis est immédiate avec la qualification de ces actes en
« actes de guerre » par le président Bush qui annonce une réaction militaire
de grande ampleur contre un ennemi d’un genre nouveau, une organisation
terroriste internationale présentée comme le mal absolu dans sa vision la plus
manichéenne de la diplomatie américaine.
Texte argumenté
L’installation de missiles nucléaires soviétiques à Cuba en 1962 provoque une
des plus graves crises de la guerre froide. Les États-Unis se sentent menacés
par la présence de ces fusées capables de les atteindre sur leur sol et le président
Kennedy menace d’utiliser l’arme atomique en représailles si Khrouchtchev
ne fait pas marche arrière. En octobre 1962, la peur d’une guerre nucléaire
est bien réelle. L’opinion publique internationale prend conscience du
risque que la course aux armements, à laquelle se livrent les deux grandes
puissances, fait peser sur la planète, celui d’une destruction mutuelle assurée.
La crise de Cuba montre que le monde est bipolaire, les deux grandes puissances
dominant les relations internationales. Ainsi, Fidel Castro, pourtant
allié de l’URSS et partisan d’une position de fermeté à l’égard des États-
Unis, n’est-il pas associé aux négociations qui s’ouvrent entre les États-Unis
et l’URSS. Cette crise illustre aussi les règles de la guerre froide. Les deux
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