Commentaire lettre de Fulbert de Chartres
Commentaire de texte : Commentaire lettre de Fulbert de Chartres. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maellea • 25 Mars 2020 • Commentaire de texte • 3 150 Mots (13 Pages) • 1 219 Vues
TD 4 HISTOIRE DES INSTITUTIONS
« Les obligations des vassaux sont [...] loin d’être définies de manière claire, même dans les régions qui apparaîtront plus tard comme des paradigmes de la féodalité » issu du livre « Féodalités (888-1180) » de F. MAZEL ; par cette phrase ressort toute la complexité de l’engagement vassalique auprès du seigneur.
Le document étudié est une lettre adressée à Guillaume V de Poitiers (duc d’Aquitaine) par l’évêque Fulbert de Chartres, écrit en 1020. A ce titre, Guillaume V, duc d’Aquitaine a un vassal nommé Hugues de Lusignan, celui ne souhaitant plus lui obéir, le duc souhaite connaître les obligations d’un vassal envers son seigneur. Alors en 1020 Fulbert de Chartre répond à Guillaume V dans une lettre épistolaire.
Fulbert né près de Rome dans une famille pauvre. Vers 984, Fulbert vint à Reims pour y suivre les leçons de l'illustre Gerbert d'Aurillac, le futur pape Silvestre II. En 992, il se rendit à Chartres pour apprendre la médecine. Puis par la suite il fut nommé maître, chancelier et chanoine.
La réputation de Fulbert fut telle que le roi Robert le Pieux, fils d’Hugues Capet, le nomma évêque de Chartres en 1006. Après l'incendie de 1020, il reconstruisit la cathédrale de Chartre ; la crypte actuelle est son œuvre. Fulbert est vénéré comme saint à Chartres.
Il joua un rôle de conseiller auprès du roi, du comte de Chartres, Eudes, et d’autres grands seigneurs féodaux, tel Guillaume V duc d’Aquitaine. À ce dernier, il envoya en 1020 une lettre restée célèbre, dans laquelle il définissait les devoirs du vassal. Fulbert mourut le 10 avril 1028, il fut l’une des grandes figures de la chrétienté du début du XIe siècle. Il sera par la suite vénéré comme un saint.
C'est à ce titre, que Guillaume V, duc Aquitaine le consul. Son vassal, Hugues de
Lusignan ne souhaitant pas lui obéir, il souhaite connaître les obligations d'un vassal envers
son seigneur. Alors, vers 1020, Fulbert de Chartre répond à Guillaume V d'Aquitaine dans
une lettre épistolaire.
C'est à ce titre, que Guillaume V, duc Aquitaine le consul. Son vassal, Hugues de
Lusignan ne souhaitant pas lui obéir, il souhaite connaître les obligations d'un vassal envers
son seigneur. Alors, vers 1020, Fulbert de Chartre répond à Guillaume V d'Aquitaine dans
une lettre épistolaire.
C'est à ce titre, que Guillaume V, duc Aquitaine le consul. Son vassal, Hugues de
Lusignan ne souhaitant pas lui obéir, il souhaite connaître les obligations d'un vassal envers
son seigneur. Alors, vers 1020, Fulbert de Chartre répond à Guillaume V d'Aquitaine dans
une lettre épistolaire.
C'est à ce titre, que Guillaume V, duc Aquitaine le consul. Son vassal, Hugues de
Lusignan ne souhaitant pas lui obéir, il souhaite connaître les obligations d'un vassal envers
son seigneur. Alors, vers 1020, Fulbert de Chartre répond à Guillaume V d'Aquitaine dans
une lettre épistolaire.
C'est à ce titre, que Guillaume V, duc Aquitaine le consul. Son vassal, Hugues de
Lusignan ne souhaitant pas lui obéir, il souhaite connaître les obligations d'un vassal envers
son seigneur. Alors, vers 1020, Fulbert de Chartre répond à Guillaume V d'Aquitaine dans
une lettre épistolaire.
C'est à ce titre, que Guillaume V, duc Aquitaine le consul. Son vassal, Hugues de
Lusignan ne souhaitant pas lui obéir, il souhaite connaître les obligations d'un vassal envers
son seigneur. Alors, vers 1020, Fulbert de Chartre répond à Guillaume V d'Aquitaine dans
une lettre épistolaire.
Cette lettre est de Fulbert de Chartres à Guillaume V s’inscrit sous la dynastie capétienne (987-1328). On constate une forme de désintégration progressive des structures traditionnelles au sein du royaume c’est-à-dire que les différentes circonscriptions qui existaient ont été remises en cause à des échelons toujours plus locaux pour aboutir à cette entités politique nouvelle qui est la seigneurie. On va parler de seigneurie châtelaine qui va être lié à l’usurpation d’une charge publique par celui à qui elle a été confié. On va alors assister à un vaste mouvement de parcellisation du territoire c’est-à-dire de prise d’autonomie de subordonnés à qui le roi avant pu confier des charges publiques
Cette prise d’autonomie va se réaliser de façon variable selon les régions, il y a des lieux où l’ancienne figure du comte réussi à garder le contrôle dans le rapport de force qui s’installe et d’autres lieux où très tôt à l’échelon le plus réduit que l’autonomie politique est acquise. Le but à cette époque est d’acquérir une domination militaire permettant l’exercice d’une autorité sur les habitants des territoires environnants, mais ce contrôle ne s’arrête pas ici, il va y avoir l’existence du ban seigneuriale qui initialement est un pouvoir qui s’exerçait d’abord au niveau militaire pour permettre au seigneur d’exiger les services de tous les habitants de son ressort et pour les paysans, ce service s’était d’assurer un service défensif en cas d’attaque ou de participer à des corvées
Mais ce pouvoir de commandement va rapidement aller plus loin que la seule dimension militaire car pour pouvoir fonctionner un pouvoir a besoin de ressources et le seigneur va utiliser rapidement son pouvoir pour imposer des prélèvements aux habitants de la seigneurie. Très vite cette période capétienne est marquée par les premières formes de féodalité qui est une sorte de hiérarchie propre au Moyen Âge, basée sur les liens de fidélité entre les hommes, il s’agit également d’une organisation sociale et politique créée suite à cette décadence de l’État caractérisé par la seigneurie et les fiefs. La domination du seigneur va s’éclairer sur un contrat sur lequel va reposer la puissance militaire de ce dernier : l’engagement féodo-vassalique. Cet engagement vassalique met en jeu un ensemble de rites où se mêlent le geste, la parole et l’écrit tel que l’engagement et un hommage, il permet de lier le seigneur a son vassal. La vassalité résulte d’un contrat par lequel un homme libre ; le vassal devient dépendant d’un autre homme libre ; le seigneur, ce qui engendre des obligations réciproques. A travers le texte de Fulbert de Chartres, on comprend que la notion du lien féodo-vassalique est prépondérant au sein de la société féodale.
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