Poèmes Homèriques

Séance 6 – Les poèmes homériques.

Géométrique récent, 750 – 700.

Depuis la chute de la civilisation mycénienne, plus d’écritures, plus de sources.

Première source littéraire depuis : Les poèmes homériques.

Source essentielle, et œuvre majeure de la littérature universelle, et référence absolue pour les grecs de toutes les périodes de l’Antiquité => Coupe de Nestor.

Platon, citation => C’est l’éducateur de la Grèce, et pour l’administration et l’éducation il mérite que l’on le prenne et qu’on l’étudie (vérifier la citation)

À l’époque hellénistique en Egypte, un papyrus sur 2 mentionne Homère.

I Examen critique de la source

1. Poèmes et auteur

Question Homérique : Ce que nous possédons, Iliade et Odyssée, toute petite partie émergée d’un très vaste iceberg, consacrée au cycle troyen. L’Iliade, 15 000 vers, consacré tout entier à la colère d’Achille. => Les perdus : Il y avait les chants cypriens, un poème consacré à la prise de Troie.

L’Odyssée, plus léger, 10 000 vers, le retour d’Ulysse (les nostoi), il y en avait un pour chacun des grands héros (Agamemnon, Ménélas, etc). On peut imaginer que ceux-là sont parvenus jusqu’à nous à cause de leur qualité. On les attribue à un aède (poète chanteur), Homère, VIIIe siècle (géométrique récent)

Très tôt, on a été sensible à l’hétérogénéité de ses poèmes, aux incohérences. => Responsables bibliothèque Alexandrie, les premiers à les étudier, à s’interroger sur la paternité des poèmes. Cette enquête a connu son paroxysme à l’époque de Louis XIV, en 1666, l’abbé d’Aubignac, a voulu publier ses conjectures sur l’Iliade. => Le premier à dire tout haut qu’Homère n’a jamais existé. => Livre censuré jusqu’en 1715.

Ce débat est une opposition entre les analystes et les unitaires (tout ça forme un tout, donc un seul auteur) => Argument analystes => Plusieurs dialectes différentes composent les poèmes. Ensuite, œuvres très différentes, iliade tournée vers l’est (combats héroiques, se termine en Asie mineure, ce sont les dieux qui décident, et ça se finit), odyssée tournée vers l’ouest, plus de masse mais individuel, tourné vers Ulysse, notion de romanesque, et ça se finit bien. Visiblement le stade politique dans lequel avance l’Odyssée est plus évoluée.

Autre argument, hétérogénéité => beaucoup d’anachronismes dans une partie concernant Agamemnon. => Dans l’Odyssée, la Télémachie => Trois poèmes différents

Iliade : Pylaiménès, meurt au chant 5 et au chant 13, est présent.

Les unitaires répondent : Quand on compose 15 000 et 12 000, la faute est possible. Ensuite, un auteur peut écrire des œuvres totalement différentes. Ces gens-là sont plus sensibles à la cohérence d’ensemble.

Opinion à retenir : On pense plutôt aujourd’hui qu’il n’y a pas un seul auteur mais deux. Qu’st-ce-qui amène à ça ? C’est l’histoire, l’étude des institutions politiques. Il semblerait qu’il y ai un demi-siècle de différence => Systèmes politiques différents.

Iliade et Odyssée contemporain de l’émergence de la cité grecque.

Ses œuvres sont les tradition orale, qui remontent à l’âge des mycéniens, de bronze (épopée de Guilgamesh, similitude)

Epithètes => Font un demi vers. Milman Parry a étudié ce qui se passait dans les balkans à cette époque, il y avait des bardes capables de réciter et d’improviser des centaines de vers.

On considère aujourd’hui, que l’Iliade et l’Odyssée ont été mis en forme par écrit, et justement deuxième moitié du VIIIe l’écriture réapparait => Donc géométrique récent.

B. Référent historique

On peut parler des élements qui sont clairement de l’âge du bronze => éléments mycéniens => bientôt 5 siècles que le monde mycénien a disparu, mais la géographie des poèmes et la géographie de Mycènes ont permis à Schliemann de trouver les villes. Et puis un certain nombre de réalités concrètes => Objets appartement à l’époque mycénienne décrits dans les œuvres, référent mycénien.

Les rites funéraires, à l’époque mycénienne on inhume les morts. Dans les poèmes, on les brûle, crémation. => VIII, anachronisme.

Les poèmes connaissant le fer => Mais à l’âge du bronze, le fer n’est pas connu.

Les chars sont également connu des poèmes. À l’époque mycénienne, ce sont des chars de combat, alors qu’ils sont plutôt décrit comme moyen de transport dans les poèmes.

Egalement, un armement qui ressemble fort à celui de l’époque Archaïque, hoplites.

À l’époque mycénienne, le grand chef porte le titre de Wa Na Ka => Devient Wanax, en revanche, ensuite le pouvoir est entre les mains des Basilais ( ???).

Téménos => Domaine du Wa Na Ka, du grand chef. Dans le grec classique, Périclès, désigne le domaine d’un dieu => Le mot s’est sacralisé.

=> Dans les poèmes homériques, les deux termes sont présents, donc anachronismes.

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