Vipère Au Poing Histoire Des Arts Brevet
Dissertation : Vipère Au Poing Histoire Des Arts Brevet. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Mai 2014 • 1 199 Mots (5 Pages) • 2 863 Vues
Vipère au poing, Hervé Bazin
Biographie :
Hervé Bazin nait à Angers en 1911 et meurs le 17 février 1996, une cinquantaine de romans à son actif.
Il est issu d'une famille bourgeoise, traditionaliste et profondément catholique. Il a une enfance très difficile, en effet, il s'oppose à sa mère, une femme sèche et autoritaire. Mais malgré des souvenirs douloureux, il reste très attaché aux lieux de son enfance et au manoir familial. Nombre de ses romans se situent dans sa région natale.
Ce sont ses rapports conflictuels qui vont lui inspirer Vipère au poing, qui est selon lui une autobiographie romancée, publiée en 1948. Ce livre aura un énorme succès après guerre. Vipère au poing est suivi de deux autres romans, La mort du petit cheval, relatant sa vie de jeune adulte et Le cri de la chouette racontant sa vie d'homme d'âge mûr (allant jusqu'à la mort de Folcoche).
L'ensemble de ses romans décrit avec précision les mœurs de l'époque avec un naturalisme et un art du portrait psychologique que l'on retrouve dans Vipère au poing.
Il est membre de l'académie Goncourt en 1960 puis président de la même académie en 1973.
Contexte historique et social :
Le roman se situe au début du XXème siècle, plus précisément dans les années 1920. Il s'agit d'une famille bourgeoise qui règne sur ses terres et ses paysans. L'action se déroule en Anjou; l'histoire se présente sous forme d'un huis clos, l'intrigue tournant autour de cinq personnages principaux, les parents et leurs trois enfants.
Résumé :
Le narrateur Jean Rezeau se souvient que, 25ans plus tôt, alors qu'il n'avait que 4 ans et qu'on l'appelait Brasse-Bouillon, il étouffa une vipère. Il vivait alors avec sa grand-mère et son frère aîné Ferdinand, dans le domaine de la Belle Angerie, la riche propriété de sa famille. Quelques années plus tard, ses parents reviennent de Chine avec leur 3eme fils Marcel. Hélas! Mme Rezeau, bientôt surnommée Folcoche, est une très mauvaise mère, et Mr Rezeau est un père soumis à sa femme. Les enfants subissent alors la tyrannie de leur mère et des précepteurs qu'elle leur choisit: corvées, punitions et privations se succèdent. Les enfants retrouvent un peu de liberté pendant les quelques mois où Folcoche est hospitalisée. Puis Jean et Ferdinand partent en voyage avec leur père, dans le Sud-ouest; ils y découvrent les plaisirs de la table et du confort. A leur retour, Folcoche sévit de plus belle. Alors ses fils tentent de l'empoisonner, puis de la noyer dans la rivière; en vain. Jean, puni, s'enfuit à Paris chez ses grands-parents maternels. Son père vient le chercher. Jean a maintenant 14 ans, il fait le point sur la grande bourgeoisie à laquelle il appartient malgré lui; il l'observe avec un regard particulièrement critique lorsque ses parents donnent une réception en l'honneur de son grand-oncle académicien. Il s'intéresse aussi aux femmes et séduit une jeune voisine. Décidé maintenant à quitter o plus vite La Belle Angerie, il espionne sa mère, la surprend en train de monter un complot contre lui, et obtient, pour lui-même et pour ses frères, un départ en pension. Il a l'impression d'avoir, pour la 2eme fois, étouffé une vipère: FOLCOCHE.
Description
M. Rézeau, affectueux avec ses enfants mais homme lâche, ne les défend pas face à sa femme et préfère se réfugier dans ses recherches scientifiques et généalogiques.
Ferdinant (dit Frédie ou Chiffe), ne s'oppose pas non plus mais soutient Brasse-Bouillon et l'admire. Marcel (dit Cropette) solidaire de ses frères mais reste un garçon couard et opportuniste. Se trouve dans une position neutre,
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