Les Etat - Unis : Superpuissance
Recherche de Documents : Les Etat - Unis : Superpuissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 1 Juin 2012 • 1 823 Mots (8 Pages) • 1 240 Vues
Les Etats-Unis : la superpuissance
Introduction : Depuis la fin de la de l’Union soviétique, les Etats-Unis semblent occuper sur la scène mondiale une position hégémonique. Seule puissance capable de déployer des moyens diplomatiques et militaires à l’échelle planétaire, dotés d’une économie qui contribue pour près de 30 % du PNB mondial, disposant d’une influence culturelle et d’une maitrise technologique exceptionnelle, ils peuvent apparaître, au début du XXIème siècle, comme la superpuissance. Cependant, il est permis de nuancer, voire de contester cette vision. L’attentat du 11 septembre 2001 a montré l’ampleur et la force des réactions de rejet suscitées par la suprématie américaine. Dans le domaine économique, la rivalité est importante
Pb : Peut-on affirmer que les Etats-Unis sont véritablement en situation hégémonique aujourd’hui ou peut-on nuancer ce propos ?
Dans un premier temps, la puissance dominante sera évoquée, puis, une superpuissance dont les atouts sont multiples et pour terminer, les limites de cette puissance
I-Une puissance dominante
A-Un rayonnement planétaire dans tous les domaines
Les Etats Unis sont la première puissance économique mondiale (27% du PIB mondial). Ils sont au cœur des échanges internationaux (20% du commerce mondial) : l’essentiel de leur flux commerciaux se font avec les pays de la Triade (UE, Japon et Canada) mais aussi émergents (pays de l’Asie de l’est dont la Chine, l’Amérique latine..).L’organisation des investissements états-uniens reprend sensiblement la même logique que les flux commerciaux : leur IDE sont dirigés vers les Etats les plus proches d’eux (Canada et Mexique dans le cadre de l’Alena : accord de libre-échange nord-américain) et vers les pays de la Triade. Le dollar est la monnaie de référence des échanges : 45 % des échanges mondiaux sont payés en dollars. Enfin, les Etats-Unis disposent de deux importantes bourses mondiales (New York, pour les cotations industrielles et technologiques, Chicago pour les cotations agricoles). Sur le plan militaire et géopolitique, les Etats-Unis disposent de réseaux d’alliances importants hérités de la guerre froide (l’OTAN : organisation du traité de l’atlantique nord, qui s’est élargi à certains Etats de l’ancien bloc soviétique). L’armée américaine (50 % des dépenses militaires mondiales) est déployée partout sur la planète : ses troupes sont présentes en Europe et au Moyen-Orient ; sa flotte est présente sur tous les océans ; ils interviennent militairement en Afghanistan, en Irak. Ce moyen de domination a été baptisé le « hard power ». Sur le plan culturel, les Etats-Unis sont le principal producteur de films (ils les diffusent à l’étranger, notamment en Amérique, en Europe, en Océanie et en Inde). De plus, près de 75% des flux Internet se font entre l’Europe et les Etats-Unis. La langue anglaise est toujours aujourd’hui la langue de communication la plus parlée au monde. Ce modèle culturel, couplé au dynamisme de l’économie, attire des migrants nombreux : les Etats-Unis sont le premier pays d’accueil pour les immigrés dans le monde (venant d’Amérique, d’Asie du Sud-Est et d’Europe).C’est le « soft power ».
B-L ’Amérique, « chasse gardée » des Etats-Unis
La domination des Etats-Unis sur le continent américain est perceptible par des flux : des flux migratoires venus d’Amérique centrale (dont une partie est clandestine), des flux commerciaux (très importants avec ses deux voisins de l’ALENA ), des flux de capitaux dirigés vers l’ALENA et les pays émergents de l’Amérique latine ( Brésil, Argentine, Chili, et Panama, du fait de la présence du canal, dont les Etats-Unis ont longtemps été propriétaires). Les Etats-Unis essaient de tisser des liens économiques privilégiés avec les autres Etats américains : l’ALENA et une zone de libre-échange formée en 1994 avec le Mexique et le Canada, la ZLEA est en projet avec l’ensemble des états continent. Enfin l’Amérique est étroitement surveillée par les Etats-Unis : des bases militaires y sont déployées (Guantanamo à Cuba), les Etats dirigés par des « gauchistes » sont étroitement surveillés (Cuba, Venezuela) et les services secrets(CIA) interviennent pour lutter contre les cartels de la drogue (en Colombie surtout). L’ouverture des Etats-Unis sur le continent américain a des effets territoriaux variés. La frontière avec le Canada est relativement ouverte alors que celle avec le Mexique est plus fermée (elle laisse passer les marchandises et les capitaux mais elle filtre les flux d’immigration de façon draconienne). Ainsi, cette ouverture a contribué à l’émergence de régions transfrontalières entre les Etats-Unis, le Canda et le Mexique : Pugetopolis au Nord-Ouest, l’axe laurentin au Nord-Est et la Mexamérique au Sud.
II Une superpuissance dont les atouts sont multiples
A. Le territoire
Les Etats-Unis sont dotés de nombreuses ressources .Tout d’abord, ils ont un territoire immense de 9.4 millions de km².Ils sont la première puissance énergétique du monde .Ce sont le 2eme producteur mondial de charbon et de gaz et se situent au 10ème rang par rapport aux réserves de pétrole. Le territoire est aussi maitrisé, il se subdivise en trois ensembles territoriaux, dispose de nombreuses dynamiques et de lieux importants dans la mondialisation.
Même l’organisation des métropoles états-uniennes traduit la puissance du pays. Au centre, on trouver toujours un central businesse district (quartier des affaires) où se concentrent les lieux de décisions économiques et financières. On trouve aussi de vieux quartiers dégradés (où vivent souvent les minorités ethniques les plus pauvres) : une partie de ces zones est aujourd’hui en réhabilitation et commence à être réinvestie par les classes bourgeoises (on parle alors de gentryfication). Les zonez périphériques sont très étendues et de composent surtout de lotissements dans lesquels on trouve des centres d’activités à proximité des grandes voies de communication : ce sont les « edge cities ».
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