La Bonne Gouvernance : Enjeux et perspectives pour les acteurs de la société civile et les médias
Documents Gratuits : La Bonne Gouvernance : Enjeux et perspectives pour les acteurs de la société civile et les médias. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 14 Mars 2014 • 295 Mots (2 Pages) • 3 780 Vues
La Bonne Gouvernance : Enjeux et perspectives pour les acteurs de la société civile et les médias
La Bonne Gouvernance est un concept nouveau de plus en plus présent dans la terminologie des institutions internationales et est essentiellement forgé pour rendre compte de la qualité du management d’un Etat donné. Des déséquilibres et dysfonctionnement relevés dans la marche des économies de certains pays avaient mené leurs Etats à faire appel aux Institutions de Bretton Woods pour les aider à assainir leurs cadres macroéconomiques en rétablissant les grands agrégats. Les interventions de ces institutions dans le champ économique étaient présentés sous l’appellation d’ajustements structurels interne ou externe et avaient pour but le redressement de ces économies. Plus tard, dans la mouvance du processus de démocratisation, la Bonne Gouvernance devint un concept très présent dans le cadre des relations bilatérales et multilatérales. Un bref rappel historique : le discours de la Baule lie l’Aide Publique au Développement à la capacité d’un Etat de s’ouvrir à la Démocratie. Au bout de quelques années de pratiques dites « démocratiques », les partenaires bilatéraux et multilatéraux constatent une instrumentalisation à outrance de la démocratie. Partout en Afrique des conférences nationales se tiendront, une libéralisation de l’espace politique fut opérée, une ouverture médiatique également. De même, une société civile sera acceptée, des élections organisées. Cependant, la même classe politique demeure. C’est ce que Jean François Bayart appellera finement, dans son ouvrage intitulé «L’Etat en Afrique, la Politique du ventre », la continuité dans le changement. Partout on parlera de changement cependant, les mêmes pratiques demeurent et ceci, du fait d’une classe politique, opposition comme pouvoir, qui scelle des accords dans les coulisses et qui acceptent tacitement les « règles du jeu démocratique » en dévoyant le projet politique. Face à ce constat
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