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Histoire des idées politiques - Grèce Antique

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Par   •  30 Novembre 2017  •  Cours  •  2 565 Mots (11 Pages)  •  1 578 Vues

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Histoire des idées politiques

LA PENSEE POLITIQUE DANS LA GRECE ANTIQUE

(490-479)

  1. Cadres généraux de la pensée politique dans la Grèce Antique

    Durant cette période Athènes connait un essor économique avec des transformations socio-politiques : La Grèce se dirige en fait de plus en plus vers un système démocratique. On va voir se développer un mouvement d’idées politiques, qui va servir de base et de référence jusqu’à nos jours. Des philosophes vont développer un système d’idées pour exprimer leur position vis-à-vis de ce système démocratique qui se développe. On va voir des philosophes qui vont en faire l’éloge et d’autres qui vont critiquer la démocratie athénienne.

    Ce système politique a pour base la démocratie et la liberté. Le système démocratique athénien est basé sur la Cité. La Cité est synonyme de civilisation et d’organisation politique. Elle est un petit Etat avec une ville principale où l’on trouve une forteresse, un marché et quelques villages. La Cité doit être gouvernée par le peuple, d’où la notion de démocratie. Le système démocratique athénien s’opposait en fait à la tyrannie et à l’oligarchie. Il renvoi à l’égalité sociale et politique = la loi est la même pour tous. L’égalité sociale et politique c’était « mettre en place des mécanismes pour favoriser la participation à la vie politique ». Par exemple en mettant en place des mécanismes d’assistance. Tout ça était pour mettre en place un équilibre social, et redistribuer la richesse (éviter le conflit pauvre/riche). On part du principe qu’il faut une rotation des élites politiques.

    Etre libre c’est ne pas être esclave. La liberté est « le droit de n’obéir qu’à la loi ». A Athènes, les citoyens sont des hommes libres, donc les femmes, les enfants, les esclaves et les étrangers (que l’on appelait les métèques) ne sont pas libres. Ils sont alors exclus de la vie civique, leurs paroles ne comptent pas. L’homme domine. Les grecs doivent apprendre à être citoyen dès leur plus jeune âge. Dans la Grèce antique, l’esclavage est un phénomène naturel. Pour les penseurs, il y a ceux qui sont nés pour servir et ceux qui sont nés pour être citoyen. Certains philosophes, comme Platon,  partageaient même des conseils pour contrôler et anticiper une révolte des esclaves.

  1. Eloge de la démocratie

    Les sophistes sont des « enseignants ou professeurs de la sagesse » qui vont former la plupart des philosophes d’Athènes, et ces philosophes étaient des enfants d’élites : ils forment alors une génération d’élites. Les sophistes proposent des enseignements variés : grammaire, langage, éloquence, rhétorique… mais surtout la politique. Par ailleurs, ils étaient des métèques, donc ils ne participaient pas à la vie civique et avaient donc un regard extérieur. Ils ont fait l’éloge du système politique démocratique athénien, ce qui a un impact sur ceux qui critiquent ce système.

    Hérodote (480-425) était une sorte de « reporter » qui voyageait beaucoup. Le 1er document qui aborde la classification des régimes politiques a été publié par Hérodote. Dans ce document il compare les différents types de gouvernements qu’il a vu suite à ses voyages. Il va d’abord critiquer la monarchie. Il était pour l’élection par tirage au sort et le suffrage universel. Selon lui, le système politique athénien est le meilleur système qu’il ait observé. Pour lui, Athènes est le système de la liberté.

    Hippodamos (498-408) est qualifié d’urbaniste politique. Certains pensent que c’est même le 1er. Il va diviser tous les citoyens en 3 classes :

• La 1ère : Les hommes d’élites, « l’ordre délibérant », ceux qui étaient chargés d’administrer la Cité.

• Le 2ème : L’ordre militaire. Il doit être composé d’hommes robustes, forts pour pouvoir défendre la patrie.

• Le 3ème : L’ordre industrieux qui désigne les hommes qui produisent les biens agricoles ou industriels, pour la Cité.

Ici l’égalité n’est pas absolue, mais complémentaire. Hippodamos nous dit que, dans le cadre de ces 3 ordres, il n’y a pas un ordre qui est plus important que les autres. Il dit que le pour le pouvoir politique, ces 3 classes peuvent y participer. Il prône un système égalitaire et la modération dans tout (dans la politique, la vie quotidienne, le plaisir etc). Hippodamos dit que pour éduquer les jeunes il faut multiplier les réunions avec les plus anciens. Cela permettre aux jeunes de limiter leurs ardeurs et aux plus anciens de devenir moins désagréable. Par contre, il y a un point sur lequel il n’est pas d’accord avec les sophistes : la religion. Les sophistes disaient qu’il n’y avait pas de Dieux ou que s’ils existaient, ils n’ont rien à voir avec le comportement des Hommes.

    Périclès (495-429) est un homme d’Etat. Il est celui qui a le plus fait l’éloge de la démocratie. RATTRAPER COURS

  1. Pensée critique de la démocratie
  1. La pensée de Socrate (470-399)

Socrate enseignait dans l’espace publique.  Il était d’un milieu modeste avec un père tailleur de pierre et une mère sage-femme. Parmi ses disciples les plus importants on peut citer Platon.

Socrate va mettre la philosophie au cœur de la politique, cela veut dire qu’il va faire une distinction entre ceux qui savent et les ignorants. Ses disciples et lui-même vont dire que pour gouverner il faut savoir la politique et la philosophie. La politique est donc réservée à ceux qui en ont les compétences. Et bien entendu, il est contre le tirage au sort.

Socrate a vécu un procès politique car on l’a accusé d’avoir blasphémé. Dès que l’on touche à la religion, on est poursuivi pour crime contre l’Etat. De plus, il a critiqué le gouvernement, les institutions et parlait même du « règne de bavardage ». Il est condamné à mort et exécuté.

  1. Xénophon (430-355)

Il va faire l’apologie du chef. Il était pour un système très autoritaire (l’équivalent aujourd’hui est la dictature politique). Il est diamétralement opposé à Périclès. Il était anti-gouvernement du peuple et il utilisait des mots très négatifs pour parler du peuple, car selon lui le peuple est « une foule qui sent mauvais, un peuple qui de turbulents ». Pour lui, le peuple n’est pas fait pour gouverner.

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