Transport et mondialisation
Dissertation : Transport et mondialisation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Louis Renoncourt • 12 Juillet 2021 • Dissertation • 380 Mots (2 Pages) • 601 Vues
Transports et mondialisation
I. LA MONDIALISATION OCCASIONNE UNE REVOLUTION DES TRANSPORTS
Spécialisation des modes de transports en fonction du produit à transporter (conteneurs, oléoducs, avions gros porteurs). Les flux de transports connaissent un essor: avènement du transport de masse, dépassement des contraintes territoriales (Viaduc de Millau, pont sur l’Øresund 2000, Shanghai, pont vers les îles Yangshan de 30km). La mondialisation impose de repenser les transports :
Stratégie de hub and spokes, terme du transport aérien ✏ multimodalité, ferroutage, merroutage.
Dérèglementation (Airline and deregulation Act de 1978) ✏ restructuration.
Externalisation : essor des pavillons de complaisance ✏ Panama/Libéria
Flux de capitaux : dérèglementation, désintermédiation, décloisonnement.
Un nouveau rôle pour les Etats (contrôle du territoire, conquête de nouveaux territoires ✏ problème d’équité territoriale) et pour les entreprises (DIPP).
II. CEPENDANT LES TRANSPORTS SONT AUSSI FACTEURS D’INEGALITES
La continuité territoriale reste cependant plus potentielle que réelle.
Les transports n’homogénéisent pas le monde mais renforcent les polarisations et inégalités. Les zones privilégiées restent les littoraux, métropoles et zones transfrontalières et les zones d’évitement = l’Afrique Subsaharienne (+40 % du prix pour les produits destinés aux PMA d’Afrique Subsaharienne) avec un effet tunnel. Ils relèvent des défis : pollution, saturation des espaces, risques terroristes…
III. TRANSPORTS, UN ENJEU PRIMORDIAL DE LA MONDIALISATION
Les transports sont un enjeu de la mondialisation :
Enjeux géopolitiques : routes maritimes (détroits) ou terrestres (oléoducs)
Enjeux géoéconomiques : soutien aux industries du transport (duel Boeing/Airbus)
Enjeux culturels : production, consommation et vente d’informations (Baidu remplace Google).
Flotte mondiale : capacité de 1,4 MM de TPL, 50 000 navires, 2/3 du commerce mondial en volume, ¾ en valeur. 1956 : création du conteneur (les prix de manutention baissent de 70%). Phénomène de « ranges » (séries de ports alignés) + automatisation des opérations. 2/3 des navires ont un pavillon de complaisance (Panama,…) ce qui rend toute opération judiciaire compliquée. Risque de la piraterie : 300 attaques en 2012, coûte 9MM de $ + coût politique, pose la question d’une gouvernance mondiale des océans mais ne remet pas en cause le commerce mondial. Risque environnemental : ma- rées noires (Exxon Valdez 1990), quelques conventions (OMI 1958, MARPOL 1973), fonds d’indemnisation (FIPOL).
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