En quoi la mondialisation de l’économie a-t-elle accentué la concurrence entre les pays ?

CAIRON GUILLAUME 21807410    Mondialisations et tensions   NHB051MT

Partiel : Mondialisations et tensions

En quoi la mondialisation de l’économie a-t-elle accentué la concurrence entre les pays ?

            « La mondialisation est un processus géo historique d’extension séculaire progressive du capitalisme à l’échelle planétaire » Cette citation est issue de Laurent Carroué.  La mondialisation de l’économie désigne le processus d’intensification des échanges à l’échelle internationale de toute nature, les marchandises, les informations, les capitaux. Le notion de mondialisation vient de l’anglais « globalization ». La mondialisation est rendue possible grâce aux accords sur les tarifs douaniers et le commerce tels que le GATT et l’Organisation mondiale du commerce (OMC),  mais aussi depuis les années 90 par le développement des moyens de communications et  les moyens de transports. C’est aussi grâce à des acteurs internationaux et une relation d’interdépendance tels que les pays du nord, les pays émergents, et les firmes transnationales. Aujourd’hui la notion de mondialisation ne se limite plus qu’à l’économie mais à d’autres critères, sociaux, ou culturels. Ici on parle d’accentuation, c’est-à-dire le phénomène d’augmentation produit par quelque chose, on parle généralement d’une accentuation d’une évolution. C’est donc pour notre sujet la manière d’intensifier la concurrence entre les pays. La concurrence va désigner la rivalité entre plusieurs acteurs pour un même marché. Cette concurrence entre les pays est une compétition entre ces acteurs qui ont le même but, intensifier leur économie. Ici on parle des pays de la mondialisation, c’est-à-dire les acteurs principaux de ce phénomène. On retrouve les pays du nord tels que le Japon, les Etats-Unis, La Corée du Sud, Les Etats-Européens, La Turquie et l’Australie.. mais aussi les pays émergents tels que la Chine, l’Inde, le Brésil. Aujourd’hui c’est la mondialisation qui rythme les échanges internationaux, il y a une interdépendance croissante des pays. Le monde est polarisé par plusieurs pôles mais continue de s’élargir, notamment les pays émergents, la concurrence  va donc s’accentuer sur le marché commercial. En quoi la Mondialisation de l’économie a-t-elle accentué la concurrence entre les pays ? Dans un premier temps nous analyserons la mise en place des échanges entre les pays et les bouleversements entrainés par la dérèglementation de l’économie. Et dans un second temps nous verrons la réorganisation des activités économiques dans ce contexte de concurrence.

              La naissance de cette concurrence entre les pays est progressive, et les facteurs sont multiples. Tout d’abord c’est dans le milieu des années 80 que les premiers processus de mondialisation vont apparaître, c’est en premier temps le terme anglais de « globalization » qui va s’imposer et va s’inscrire dans le temps. Avant les années 80 on ne parlais pas de mondialisation mais il y avait bien un phénomène très comparable par des secteurs qu’ils l’ont porté, mais aussi des acteurs. La mondialisation c’est d’abord un changement d’échelle, à l’échelle planétaire, c’est-à-dire qu’on a inventé un espace d’échelle mondiale à partir des espaces qui préexistaient antérieurement. Ce qui va marquer les débuts de la mondialisation c’est des années 1985 à 1995 c’est la période Kenichi Ohmae, il va proposer des concepts très médiatiques autour de la mondialisation notamment comme la création du concept de Triade avec l’Amérique Du Nord, l’Europe Occidentale et le Japon. Ce sont des pays industrialisés avec une économie interdépendante. Les « global firmes » vont apparaître, et sont pensées à l’échelle mondiale. Ensuite il va y avoir le terme polarisé de « firme-réseau » c’est-à-dire les firmes qui unissent leurs compétences pour un projet commun, donc le réseau permet de s’adapter, il n’a pas de frontières et il y a une stratégie entre les entreprises. Peu à après les années 95 on va rentrer dans l’aire de l’acceptation de la notion de la mondialisation, notamment avec la mise en avant rapports de force entre l’état et la firme. On a aussi  des phénomènes d’adaptation à la mondialisation car les activités non rentables deviennent rentables. Les dérèglement de l’économie vont avoir un fort impact dans la concurrence entre les pays.

              Le dérèglement de l’économie à un fort impact sur la nouvelle donne de la mondialisation contemporaine. Tout d’abord le rôle des banques dans l’économie fragilise. Le rôle de l’état va diminuer, c’est donc une main invisible au détriment des règles financières qui va rentrer en jeu. Cependant l’Europe va rester prudente, notamment à causes des banques qui sont fragilisées. Tout ceci est marqué par la crise mondiale liée aux mauvais choix des USA. On va donc comprendre les crises, la rapidité de transmission des crises est accentuée. En 1997 on est face à la dévaluation de Baht donc c’est une chute des capitaux. L’endettement est donc plus simple mais c’est aussi une diminution des taux d’intérêt. Le processus qui va ensuite apparaître est une financiarisation de l’économie notamment avec des sociétés qui vont tout miser sur d’autres sociétés basées à l’étranger. Les sociétés vont chercher à faire des bonnes affaires n’importe où, on a donc une ouverture des sociétés au marché boursier. Leur objectif est surtout la rentabilité maximale. La mondialisation à permis à des territoires d’exister, de s’identifier comme des leaders dans certains secteurs. Les activités doivent s’encrer dans le territoire dans les lieux logistiques, mais aussi les laboratoires, on a donc une articulation ente le global et le local.

          La mondialisation s’organise autour d’indicateurs, c’est-à-dire des échanges marchands, et des investissements directs à l’étrangers qui traduisent la stratégie des entreprises des pays, de la recherche et développement et des transports. Depuis les années 80 et 90, il va y avoir un bouleversement sur la géographie des IDE notamment dans des pays qui ne participaient peu auparavant. Les pays émergents vont accueillir des IDE en nombre considérable. On va avoir la notion du pays investisseur, émetteur et pays récepteur, par exemple le Japon est surtout émetteur et investisseurs. En effet les pays du nord sont généralement émetteur et récepteur. C’est donc lorsqu’un pays commence à investir qu’il devient un pays émergent notamment comme la Chine et tout les investissements. Les IDE sont donc 4 types d’investissement, tout d’abord la création filiale, l’agrandissement, les flux également puisque la maison mère envoie de l’argent à la firme, mais aussi ils vont investir les bénéfices générés sur place.  Donc ces IDE sont le reflet d’une déréglementation de l’économie, ainsi cela va permettre l’intégration de pays à la mondialisation. On va avoir des milliards d’investissement à la minute et donc l’envie de taxer les investissements avec une taxation paramétrée . Donc la mondialisation va faire augmenter les investissements qui seront plus faibles des crises des années 90, ce qui va renforcer les concurrences entre les pays, notamment pour augmenter les flux. Les pays émergents ont su résister aux crises, les crises sont apparues comme des refuges.  Ce qui va jouer un rôle important également dans l’explosion des échanges marchands c’est l’effondrement des droits de douanes. A cela va s’ajouter une réglementation des échanges commerciaux. Notamment avec les accords du GATT, ce qui va créer des conditions concurrentielles équitables, ainsi ce qui empêche le recours à des mesures protectionnistes et discriminatoires. On va avoir des appels d’offres internationales. Le GATT est une « machine à négocier » avec de grands principes. Par exemple le règlement de subventions, la réciprocité ou le traitement national. Les puissances s’organisent donc toutes autour d’un marché commun. C’est donc l’augmentation de la puissance de organisation régionales comme l’Union Européennes, le Mercosur. On va avoir un réel apprentissage multilatéralisme avec des institutions régionales tolérées par le GATT et l’Organisation mondiale du commerce. Donc les institutions permettent d’encadrer les échanges commerciaux.  L’autre impact de cette mondialisation et des concurrences qui vont se créent entre les pays et la recherche et le développement. La concurrence entre les pays va tout d’abord permettre d’avantager le consommateur. La recherche et développement va donc être une course contre la montre pour être le leadership de la production. L’exemple actuel est la COVID-19, tout le monde s’affronte pour savoir qui va être le premier à trouver le vaccin et le commercialisé. C’est un atout hautement stratégique. On peut citer les pays dit « champions » de la recherche et développement dans le monde comme La Corée du Sud, le Japon, la Finlande, Israël, ou bien la Suède mais aussi la France. Des groupes se démarquent comme Amazon ou Google et sont nés de la mondialisation et surtout en profite le plus pour avoir de l’argent. On va avoir donc d’importantes rivalités entre les pays de la mondialisation dans la recherche et le développement, notamment avec les enjeux de la décarbonation, mais aussi tout autour de l’énergie et de l’écologie. La notion de Pays Emergent est de plus en plus évolutive, notamment pour la Chine qui n’est plus un pays émergent. Certes il y a encore des inégalités internes, une agriculture très paysanne, mais la Chine à tout les atouts d’une grande puissance et son but est de faire valoir ses droits et se démarquer en tant que grande puissance. Et donc en écrasant la concurrence.

...