LA NOURRITURE DANS LES TRANCHEES
Mémoire : LA NOURRITURE DANS LES TRANCHEES. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lisa38877 • 28 Décembre 2018 • Mémoire • 744 Mots (3 Pages) • 832 Vues
(1/3) EXPOSITION
1. DE VRAIS HUMAINS
Faire cette exposition était une expérience très intéressante car au delà des cours que l'on peut avoir sur le sujet important qu'est la première guerre mondiale, voir les objets personnels des soldats nous montre encore une fois à quel point cette guerre s'est vraiment produite et que des millions de gens sont mort pour celle-ci.
Cela nous a montré la débrouillardise qu'avaient les soldats au front, comme le fait d'écouter les radios ennemies à l'aide d'un paste à galenne, mais aussi la sournoiserie des manières de se faire tuer, comme fumer une cigarette qui laissait échapper une petite lumière orange de sa flamme et qui coûtait la vie à de nombreux soldats. Entre les conditions horribles de vie des soldats (les maladies, les obus, l'hygiène !) et la force mental qu'il faut avoir pour faire la guerre, les soldats ont eu une vie difficile et improbable.
Un poilu s'en indigne en mars 1915 dans son carnet de voyage :
« la saleté dans laquelle nous sommes forcés de vivre. Pas une goutte d'eau, non seulement pour l'alimentation mais aussi pour les soins hygiéniques ».
De plus, voir les lettres écrites à la main et les carnets de voyages des soldats, c'est très touchant, car nous ne les percevons plus comme tel mais bel et bien comme des humains qui sont morts au champs d'honneur. La correspondance est indispensable pour le moral des soldats mais aussi des familles qui ont un signe de vie.
Certain se sont enrolés par choix, d'autres ne l'ont jamais eu. Et parmi ceux qui ont fait la guerre, il y a les gueules cassées, qui ont été marqués physiquement par la guerre sans en être mort.
2. S'ALIMENTER DANS LES TRANCHEES (SUJET DONNE)
La nourriture est un problème important qui occupe l'esprit des soldats constamment.
Les cuisines se trouvent à l'arrière des tranchées et dans chaque compagnie, un soldat précis est désigné pour ravitailler les autres de manière forte ou normale. Malheureusement, ces rations sont froides et peu nourrissantes. (750 grammes de pain ou 700 grammes de biscuit, 400/450 grammes de viande, 60/100 grammes de légumes secs et riz, 24 grammes de sel, du poivre, 32/48 grammes de sucre et un demi litre de vin). Les quantités varient donc en fonction de la ration normale ou forte.
Ce menu se répète tous les jours ; Il ne goûte tellement pas aux soldats qu'ils l'arrosent de vin, surtout en hiver. Malgré tout, le pain reste le repas principal des soldats.
(2/3) EXPOSITION
En plus de ces ravitaillements indispensables, le soldat a
-une ration de combat, composée de 300 grammes de biscuit (appelé pain de guerre), et de 300 grammes de corned beef (viande séchée).
-une ration de réserve, au cas où le ravitaillement n'a pas eu lieu, composée de 500 grammes de pain de guerre, 300 grammes de viande en conserve, 80 grammes de sucre, 72 grammes de café, 160 grammes de fruits secs, 50grammes de potage déshydraté,
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