En quoi la première guerre mondiale est-elle une guerre totale ?

La première guerre mondiale est essentiellement marquée par sa

violence de masse à l'égard des civils ainsi que les horreurs qu'ont

dû vivre les combattants au front. C'est aussi la première guerre

totale. Mais alors quelles sont les différentes formes de violences

au cours de cette guerre ?

Dans un premier temps, on verra comment se caractérise la violence

combattante au front. Puis, dans un second temps, on observera

ensuite la violence de la guerre à l'égard des civils.

Tout d'abord, la première guerre mondiale est déclenchée suite à

l'attentat de Sarajevo le 28 juin 1914.

Par la suite, plusieurs pays sont contraints de faire la guerre,

l'Europe se divise entre deux systèmes d'alliances à savoir la Triple

Alliance appelée aussi triplice qui est une alliance composée de

l'empire Allemand de l'Italie et de l'Autriche-Hongrie et la triple

entente composée de la France, de la Grande Bretagne et de la

Russie. Pour se préparer au combat, certains pays comme la France,

l'Allemagne et la Russie cherchent à mobiliser le plus d'hommes

possible pour constituer une armée de masse. C'est le système de la

conscription qui fait que dans ces pays tout homme ayant dépassé la

vingtaine à pour obligation de rejoindre l'armée et quiconque tente

d'échapper à la conscription est considéré comme déserteur et

passible de la peine de mort. Par ailleurs, certaines catégories

comme les hommes ayants des problèmes de santé bénéficient

d'exemption mais au cours de la guerre, les critères de l'exemption

s'endurcissent de plus en plus. A tout cela s'ajoute l'appuie des

empires coloniaux français et britanniques constituant un apport

d'environ 500 000 hommes durant la guerre.

Ainsi, les soldats recrutés partent au front contre leur plein gré et

sont confrontés aux horreurs de la guerre. Les soldats sont placés

dans des tranchées creusées dans la terre dont les conditions de vie

et l’hygiène sont atroces, les soldats vivent 24 heures sur 24 à

l'intérieur de ces tranchées et font face au manque de nourriture,

au froid, aux bombardements ennemis. Ils ne peuvent pas se laver,

ne se rasent pas d’où le mot « Les Poilus » utilisé pour désigner

l'armée française et les soldats cohabitent avec les rats dans les

tranchées qui subissent des coulées de boue.

De plus, la violence de cette guerre se définit aussi par le risque

d'être tué par l’ennemi. Voir les camarades d'arme tués, blessés ou

agonisant, au point que ces derniers supplient leurs semblables de

les achever, laisse un traumatisme aux soldats ayant survécu à cette

guerre. Certaines lettres de poilus sont assez difficiles à lire

tellement ces dernières retranscrivent en détail l'affreux spectacle

que les soldats assistent chaque jour aux points que certaines

lettres se voient censurées si elles font part de sentiments trop

négatifs. Au cours de la guerre, la plupart des soldats français,

fatigués de combattre, créé une mutinerie en 1917. D'autres se

mutilent soit eux même soit en faisant exprès de mettre leurs bras

à découvert pour que des ennemis leur tirent dessus. Cette

mutinerie est due à l'échec de la bataille du Chemin des dames

dirigée par le général Nivelle qui avaient promis aux hommes la fin

de la guerre et par conséquent le retour chez soi s'ils réussissaient.

Au final, cette mutinerie n'aura servi à rien si ce n'est à l’exécution

des mutins.

En somme, la violence combattante est constamment présente au

front, les soldats vivent dans les tranchées avec le risque constant

d'être tué par les armes ennemis. Les conditions de vie sont

mauvaises, en plus d'avoir des conditions de vie inhumaines, les

cadavres ne sont pas évacués par manque de temps et certains

soldats se retrouvent gravement blessé allant jusqu'à carrément

perdre

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