Le massacre de la Saint Barthélemy cas
Fiche : Le massacre de la Saint Barthélemy cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Héloïse Dinant • 30 Septembre 2016 • Fiche • 1 195 Mots (5 Pages) • 1 719 Vues
Héloïse Dinant-Canton
TD3
Le massacre de la Saint Barthélemy
La Saint Barthélemy est un sinistre jour gravé dans les mémoires de tous les français. Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, a lieu le massacre des protestants par les catholiques dans la capitale Française, Paris.
Plusieurs éléments ont déclenché ce malheureux événement. Le premier étant la paix de Saint Germain en Laye qui met fin à la troisième guerre de religion le 8 aout 1570. Un traité de paix est signé entre Gaspard II, ou Gaspard de Coligny le chef du parti protestant dans la 3ème guerre de religion, et le roi de France Charles IX. Ce traité intervient après trois longues années de guerre de religion entre les catholiques et les protestants. Cette paix n'est pas accepté par les catholiques les plus intransigeants et le retour de protestants à la cour amène leur profonde exaspération. Ce retour est du au fait que Catherine de Médicis et son fils Charles IX tiennent absolument à éviter une nouvelle guerre de religion
Le deuxième élément est le mariage entre Henri III, Roi de Navarre (Henri IV, futur roi de France) et Marguerite de France le 18 aout 1572 (future reine Margot). Catherine de Médicis, mère de Marguerite de Valois, décide de marier sa fille avec le prince protestant Henri de Navarre. Le mariage fut prévu au mois de mai 1572 cependant il fut repoussé au 18 aout 1572 (quelques jours avant le massacre). La raison de ce changement est le décès de Jeanne d'Albret, mère d'Henri de Navarre. Ce mariage n'est pas du tout accepté: les catholiques le rejète, le pape demande à ce que le futur marié soit converti au catholicisme mais il n'obtient qu'un refus et n'envoie pas la dispense de consanguinité. Le mariage entre Henri de Navarre et Marguerite de Valois a pour conséquence une forte présence de gentilshommes protestants, accompagnants leur prince. Le problème étant que la ville de Paris est particulièrement peuplée de catholiques. Cela crée de nombreuses tensions, de plus les parisiens n'acceptent pas le mariage d'une princesse française avec un protestant.
Le troisième élément est la tentative d'assassinat sur la personne de l'amiral Gaspard de Coligny, le 22 aout 1572. Il ne sera blessé que légèrement (index de la main droite coupé et bras gauche endommagé). On attribue cet tentative à un homme nommé Charles de Louvier, seigneur de Mauravert. Différentes personnes sont soupçonnées d'avoir commandité cet assassinat. Les Guises sont les principaux accusés, étant les dirigeants des catholiques. Ils souhaitent venger François de Guise, tué sur l'ordre de Coligny dix ans plus tôt. Ce sont les premiers accusés car le tir fut effectué dans la maison d'un de leurs familiers. Cependant, les historiens pensent que les Guises, souhaitant être dans les bonnes grâces du Roi, n'aurait pas pris le risque de l'irriter. On accuse aussi le duc d'Albe, gouverneur des pays bas, d'être à l'initiative de cet assassinat, craignant pour les Pays-Bas car Coligny souhaitait y intervenir militairement pour les libérer de l'emprise espagnole. Le roi d'Espagne Philippe II est lui aussi accusé car Coligny projetait de réunir le peuple français (catholiques et protestants) et de le liguer contre l'Espagne. Il est évident de Catherine de Médicis fut elle aussi soupçonnée. En effet, Coligny étant devenus le favoris du Roi Charles IX, Catherine de Médicis aurait éprouvé une jalousie dès plus féroce envers Coligny. De plus, elle craignait que Charles IX, sous l'influence de Coligny, mène la France dans une guerre aux Pays-Bas contre le Royaume Espagnol. Les historiens, eux, ne croient pas en cette hypothèse puisque que Catherine de Médicis avait fait de nombreux efforts (comme le mariage de sa fille ) pour rétablir la paix entre les catholiques et les protestants de France. On peut ajouter qu'il n'est pas prouvé que Coligny avait une telle influence sur les prises de décision du Roi Charles IX.
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