L'affaire Dreyfus et l'opinion publique

L’information dépendante de l’opinion ?

L’affaire Dreyfus et la presse

En 1871, la défaite de l’armée française à Sedan face à l’armée prussienne entraîne l’annexion de l’Alsace et de la Lorraine et la création de l’Allemagne. Il naît alors en France un mouvement très fort de revanche. En 1872, le service de contre espionnage de l’armée est crée et il découvre qu’un traître se cache dans l’armée. Sur une liste de cinq suspects, apparaît le nom de Dreyfus.

En septembre 1894, une femme de ménage de l’Ambassade allemande, transmit au service du contre-espionnage français, un ensemble de documents retrouvé dans la corbeille de Maximilian Von Schwartzkoppen ,un attaché militaire allemand. Parmi les éléments retrouvés, se trouve un bordereau qui indique qu’une personne donne des renseignements militaires aux allemands. Une enquête est demandée par le ministre de la Guerre Auguste Mercier et en octobre 1894, une liste de 5 noms est dressée parmi lesquels se trouve Alfred Dreyfus. Très vite, les soupçons se portent sur lui parce qu’il est juif. Dreyfus est arrêté pour haute trahison le 15 octobre 1894. Entre octobre et décembre 1894, afin de prouver la culpabilité de Dreyfus, l’État mandate différents experts en graphologie parmi lesquels se trouve un certain Alphonse Bertillon. Malgrès le fait que ce dernier n’ait pas été convaincant      au procès, cela n’a pas empêché Dreyfus d’être reconnu coupable. Il est condamné à la dégradation militaire le 5 janvier 1895 et à la déportation perpétuelle. [pic 1]

La France à cette époque est majoritairement antisémite ce qui est la cause de la focalisation de l’enquête sur Dreyfus   et sa condamnation.

  Le colonel Sandherr, chef de la Section de statistiques tomba gravement malade et céda sa place au commandant Piquart qui décida de mener sa propre enquête sur l’affaire Dreyfus qu’il trouvait suspecte.

Son enquête va l’amener à trouver un télégramme provenant de l’attaché militaire Maximilian Von Schwartzkoppen adressé à un certain Esterhazy. En comparant l’écriture Esterhazy avec celle du bordereau, Piquart se rend compte que les écritures sont identiques et il décide d’en informer ses supérieurs hiérarchiques en disant qu’il y a eu une erreur judiciaire. L’État-major français nie les preuves et décide d’écarter Picquart en le mutant sur le front Est et en Tunisie. Mais avant de partir, Picquart a pris soin de tout dire de l’affaire Dreyfus à certaines personnes au cas où il lui arriverait malheur.

Les personnes en question feront fuiter l’information et Esterhazy serra arrêté en décembre 1897 mais en janvier 1898 il serra acquitté par le tribunal militaire. Cette décision va provoquer la colère des gens supportant Dreyfus dont Émile Zola qui paru sûrement l’article le plus connu et marquant de l’histoire de France : « J’accuse » dans le journal l’Aurore.

En février 1898 Émile Zola est envoyé est condamné à un an de prison et 3000 francs d’amandes.Suite au procès il se dresse un mouvement entre les dreyfusards et les antidreyfusards. Les antidreyfusards d’extrême droite cassent et vandalisent les magasins juifs. Le nouveau président socialiste Émile Loubet remplace l’ancien président Félix Faure et il décide de revoir l’affaire Dreyfus.

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