Ve république

La Ve république

L’héritage gaullien

Et la structuration des gauches (1969- 1981)

Introduction

Pompidou considéré comme successeur de CDG. Soutenu par une majorité de Gaulliste. Majorité à l’AN par scrutin uninominale à 2 tours.

PE fort soutenu par son parti.

70s’ → Pas encore de bipartites plutôt bipolarisations. Volonté de conquérir et d’exercicer démocratiquement le pv

= Programme et idée

Choc pétrolier, fin des 30 glorieuses

1. Le pompidolisme ou la Ve rép enracinée (69-74)

1. La pratique pompidolienne du pv

CDG Secrétaire de l’UDR.

Campagne présidentielle

29 Avril 69 : Pompidou se présente à l’Election présidentielle

Gauche désunies → Gaston Defferre se présente. Mitterrand ne le soutient pas.

PCF → Duclos. Petit député. Bonne orateur et plait au jeune.

Centre : Poher (Président du Sénat) → Veut rassembler ceux qui ont dit non au réfé.

        Résultats

1e tour : Pompidou (44) – Poher (24,4) – Duclos (21) – Defferre (5)

2e tour : Pompidou (57)- Poher (42)

Pompidou président

Nombreuse sortie → A l’écoute de la société

Prêt à dissoudre AN en cas de désaccord

Veut incarner une nouvelle ère, différent de CDG

Discours 

• parle de la participation du peuple face au capitalisme, au communisme
• Loue les institutions (outil de stabilisation)
• Veut un gvt uni et fort

Arbitre et non chef de majorité, laisse cette fonction à son premier ministre, de la même manière que CDG (au dessus des partis)

Expression d’un pluralisme politique durant ces élections.

➔ Veut incarner une nouvelle ére après CDG

1. Crise dans la majorité : la « nouvelle société » de Chaban- Delmas

Premier ministre : Chaban Delmas (président de l’AN 58-69) résistant et député maire de Bordeaux depuis 47.

Lors de son discours d’investiture : Défend vision personnelle de la France la « nouvelle société » → Opposition avec ancienne société archaïque, conservatiste

= Provocation

Image d’un affrontement entre les deux exécutifs

➔ Devient un futur président potentielle

1971 : Forte tension entre les deux.

Chaban Delmas « canard enchainé » révèle déclaration de revenue mais défend sa vie privée

Met la responsabilité de son Gvt en jeu dvt l’AN, le 24 mai 72  

= Renouvellement de la confiance

5 juillet 72 : présente sa démission

Apparaît comme un leader et a demandé confiance sans consulter Pompidou.

23 Avril 72 : réfé sur l’élargissement CEE (Danemark, Irlande, UK) → Approuve sans véritable mobilisation. Pompidou estime que CD n’a pas fait son travail.

1. La réorganisation des forces politiques à gauche et centre

Pompidou veut un homme de confiance (idée Gaulienne) → Messmer (résistant gaullien)

Gauche et le centre se structure.

Centre

Servan-schreiber devient président parti radical valoisien (Express)

Division des deux partis radicaux

Dans l’express accueille des plume non Gaulliste.

Veut incarner flambeau du centre, moderniser la France face à la puissance américaine. Et créer une Europe fédérale

Fusionne avec le centre démocrate de Jean Lecanuet → Mouvement réformateur (confédération de partis)

Gauche

Les partis non communiste ont des bastions mais fragilisé. Peur de l’isolement ;

Ex SFIO devient le « Nouveau PS »

Au congrès d’Epinay (Juin 71) devient PS et se veut d’unir les socialistes

1e secrétaire : Victoire de Mitterrand

Propose la création d’un programme commun de Gvt avec le PCF

27 juin 72 : signature du programme commun

Marchais (secrétaire pcf) et radicaux (Fabres)

Dans l’annexe : impose une démocratie éco et pol nouvelle

Programme commun

Rabaisser le pv du président

Augmentation du pouvoir parlement

Abrogation art 16 CF (plein pouvoir)

Gvt redevienne responsable devant AN

Recouvrement du pv légi totale au parlement contrôler par AN

Dissolution obligatoire en cas de motion de censure

Suffrage proportionnel à la place de majoritaire pour aider les petits partis à se faire représenter

→ Mitterrand défend une réforme non un retour à la IV

Légi Mars 73

3 coalitions

• Majorité présidentielle regroupé dans l’union des républicains de progrès (URP)
• Gauche uni (102 – dont PCF
• Centriste (JSS – 34)

Victoire URP (275 – dont gaulliste et républicains de VGE)

Messmer propose sa démission puis reconnu comme premier ministre. Politique général obtient la confiance.

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