Renaissance, Humanisme et réformes religieuses

Renaissance, humanisme et réformes religieuses à travers l'Europe

I- Qu'est-ce que l'humanisme?

Les bouleversements surgis au XVème siècle ont eu des conséquences sur la vision du monde et la pensée des hommes de la Renaissance.

Après la chute de Constantinople des savants byzantins se sont réfugiés en occident et ont amené avec eux des manuscrits anciens. Ils ont suscité un renouvellement de l’intérêt pour l’Antiquité.

La découverte du nouveau monde a fait prendre conscience que la vision du monde était incomplète elle suscite l’éveil de la curiosité.

Les savants veulent concilier leur foi avec leur désir de comprendre le monde. Ils veulent retirer des enseignements de la science de l’Antiquité. Ces hommes cultivés, les humanistes, considèrent qu’en étudiant l’homme ils peuvent se rapprocher de Dieu. Ils se penchent sur la Bible qu’ils traduisent car ils veulent avoir un contact direct avec les Ecritures.

Comment les humanistes ont-ils modifié la perception du monde ? Comment ont-ils pu provoquer des bouleversement religieux ?

Une nouvelle vision de l’homme et de Dieu

L’homme est une créature de Dieu. Ce qui le différencie est qu’il est au centre de l’univers, il est capable d’apprécier la création, il est sans limite aussi peut-il exercer son libre choix.

1. L’homme peut choisir il est maître de sa destinée.

Les humanistes pensent que l’éducation est essentielle pour améliorer l’homme. Cette éducation doit être universelle. Elle doit contribuer au développement du sens critique.

Les humanistes correspondent entre-eux, voyagent et se rencontrent. Ils échangent des livres. On dit qu’ils forment une République des Lettres.

L’invention de l’imprimerie a contribué à la diffusion des idées des humanistes.Johannes Gutenberg (1397-1468) de Mayence a inventé vers 1450 l’imprimerie. Il a créé les caractères mobiles réutilisables. Il s’agit de pièces de métal sur lesquelles sont moulées des lettres.

Dans l’imprimerie Il y a trois nouveautés qui se combinent : la presse à vis, le papier (chinois), les caractères mobiles.

II- La Renaissance.

1- Qu'est-ce que la Renaissance?

On désigne sous le terme Renaissance, le renouveau des arts né en Italie à la fin du XVème siècle. Les artistes italiens se sont tournés vers les modèles de l’antiquité. Ils ont mis l'humain au centre de leur œuvre.  Ils ont développé l'art du portrait et représenté avec réalisme le corps humain. De nouvelles techniques comme la perspective, la peinture à l’huile, les effets de lumière ont été inventées Les artistes sont devenus des personnages importants soutenus par de riches mécènes (Médicis à Florence, papes à Rome),.qui leur passent des commandes.

2- La Renaissance en France.

A l’occasion des guerres d’Italie, les rois français Charles VIII(1483-1498), Louis XII (1498-1515), François Ier (1515-1547) découvre les chefs d’œuvre de la renaissance. Ils décident  de faire appel à des artistes italiens comme Léonard de Vinci pour développer les arts. Les rois font construire ou réaménager des châteaux de style renaissance dans la vallée de la Loire (Blois, Amboise, Chambord, Chenonceaux, Azay-Le-Rideau) et demande à Pierre Lescot de reconstruire le Louvre à Paris.

3- La Renaissance dans le reste de l’Europe.

Les artistes européens viennent se former en Italie. De retour dans leur pays ils créent des oeuvres originales. Aux Pays-Bas les artistes travaillent pour de riches bourgeois. Ce sont les peintres Jérôme Bosch, Brueghel l’Ancien. En Allemagne, Albrecht Dürer réalise des gravures d’une grande précision.

III- La Remise en cause de l’Eglise.

1- Les origines de la réforme

La fin du moyen âge et les débuts de la Renaissance sont marqués par des guerres. Les hommes angoissés essaient de trouver du réconfort auprès de l’Eglise or celle-ci est loin d’avoir une attitude exemplaire. L'ignorance des prêtres, la cupidité des évêques et du pape, la vente des indulgences lui sont reprochées. L’humanisme a apporté un nouveau savoir à côté de celui de l'Eglise. Certains à l’intérieur de l’Eglise voudraient des changements mais l’institution résiste.

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