Loi 1905

Leo Teissier histoire 01/04/2021

Dans la IIIe République, les républicains au pouvoir craignent encore l'Église catholique, dont l'influence dans la société reste très importante. La Révolution française a déjà tenté de contrer cette influence, que ce soit à travers la suppression des ordres religieux, en 1790, ou le culte de l'Être Suprême pendant la Terreur. Mais la Restauration, puis le Second Empire, ont mis un terme à ces expériences extrêmes.

Selon les lois de 1881 et 1882, les écoles en France sont laïques, gratuites et obligatoires. Puis l'école a renforcé l'identité nationale et le sentiment d'appartenance des Français. En 1905, la France a adopté la «loi de séparation de l'Église et de l'État» malgré un débat très vif dans une population : la France devient un État laïc et la religion appartient désormais à la sphère privée.. C'est la fin de l'accord. Puis le pays s'est sécularisé. En 1903, le discours du Parti radical de Ferdinand Buisson était lié aux représentants d'autres socialistes radicaux. Le discours de Joseph Thierry, vice-président de la loi représentative de 1905, était le même que le texte de la loi de 1905. Par conséquent, nous voulons savoir comment la Chambre des représentants a percu ce projet de loi. Tout d'abord, nous verrons les opinions du Parti républicain, qui est propice à l'adoption de ces lois, puis nous verrons les opinions des opposants.

Premièrement, nous voyons que les républicains voient la religion comme une pensée où tout est enfermées et qui ne permet pas la libre pensée. Pour Ferdinand Buissons, la doctrine chrétienne ne peut conduire qu'à une foi aveugle et à une obéissance passive. "De toute évidence, la religion n'est qu' un lavage de cerveau. Les gens sont victimes de cette doctrine, et ils sont affectés par le prix de maître, directeur ou chef . Les croyants ne feront que répéter ce qu'il inculque, il ne construira pas de réflexion personnelle, d'analyse. De cette façon, les gens ne chercheront pas à apprendre (en dehors du cadre religieux), ce qui amène inévitablement l'ignorance. On voit donc une vraie différence entre le catholique et le républicain. Quant aux républicains, il n'ont aucune foi ni obéissance à personne. Ils ne sont retenu par personne, ils ne peuvent agir que par eux-même. Cela produira inévitablement un désir personnel de comprendre. Ensuite, les gens essaient de comprendre leur environnement et sont plus susceptibles de se développer personnellement. On voit donc que Buzon estime que la religion est un obstacle à la liberté de conscience, et cela deviendra le thème de l'article 1 "La République assure la liberté de conscience".

Mais nous avons vu d'autres personnes, notamment Joseph Thierry s'opposer à l'adoption du projet de loi. En effet, il estime que la religion n’entoure pas la pensée. Au contraire, la religion permet la liberté nécessaire au bon développement de l’humanité, à savoir «la liberté de pensée, la paix intérieure et l’unité morale». On voit que les opposants sont plus conservateurs

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