La place des idées démocratiques en France de 1815 à 1851
Étude de cas : La place des idées démocratiques en France de 1815 à 1851. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mariamakane • 1 Mai 2021 • Étude de cas • 1 328 Mots (6 Pages) • 422 Vues
Kane Mariama 1ère G1
DM – Composition
Sujet : La place des idées démocratiques en France de 1815 à 1851.
De la restauration, régime politique basé sur les principes de l'Ancien Régime en 1815, au coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte le 2 décembre 1851 dans une République, la France est l'objet de plusieurs régimes politiques plus ou moins contestés. Durant cette période, les Français, en quête de démocratie se politisent, il est donc intéressant de se demander quelle était la place de leurs idées ayant pour but de rendre plus juste la France dans chacun de ces régimes. La démocratie, du grec ancien « dêmos », le peuple ou le territoire d'une communauté et « kratos », le pouvoir, l'autorité signifie un régime où le peuple détient le pouvoir mais nous y raccorderons les idées républicaines socialistes. L'enjeu sera donc politique, nous verrons ainsi la place des idées démocratiques durant la Restauration, puis pendant la Monarchie de Juillet, et enfin lors de la IIème République.
En 1815, Napoléon Bonaparte tente un « come-back » qui ne dure pas longtemps d'où son nom : la période des « 100 jours », il échoue à Waterloo en Belgique. La Restauration permet aux royalistes de retourner à une monarchie non pas absolue, mais constitutionnelle parlementaire, officiellement. Officieusement, elle est cosmétique, le suffrage est d'ailleurs censitaire, donc à corps électoral faible. Louis XVIII revient au pouvoir en reniant la Révolution, ce qui ne plaît pas à l'opinion publique, concept acquis de la Révolution Française. Il fait donc en 1814, une charte « constitutionnelle » dite « de compromis » pour que la famille Bourbon reviennent au pouvoir plus légitimement aux yeux des révolutionnaires. En effet, le nom « charte » connote l'Ancien Régime, quand l'adjectif « constitutionnelle » rappelle la Révolution Française. La famille royale revient alors au pouvoir acquis de la Révolution Française avec les principes monarchiques d'antan.
Cependant, en 1821, les Ultras-Royalistes reviennent au pouvoir. Le 25 Juillet 1830, le monarque Charles X dissout l'Assemblée Nationale pour faire taire un désagrément populaire naissant. Par une même motivation, il restreint aussi le droit de presse qui exerce une fonction tribunitienne, cette décision mettra le feu aux poudres : les 27,28, et 29 juillet, Paris se soulève et renverse les Bourbons, ce sont les « Trois Glorieuses »
On peut séparer les idées démocratiques en deux types : celles qui émanent du Peuple français, et celles de ceux qui gouvernent. Leur place dans la première catégorie est, à cette période, chez les journalistes parisiens, leurs ouvriers, et chez le peuple parisien plus en général. Les « Trois Glorieuses » en témoignent.
Les idées démocratiques n'ont toutefois pas leur place en France pour ceux à la tête du gouvernement, monarchistes et ultra-royalistes associent ces pensées à « La Terreur » de 1793-1794, « affreuses divisions » selon Adolphe Tiers.
Plus en général, les idées démocratiques durant la Restauration étaient populaires et l'espoir de les réaliser, lointain.
Le roi abdique, la Monarchie constitutionnelle laissant place à la Monarchie de Juillet.
En août 1830, suite au départ de Charles X, Louis Philippe, cousin de Louis XVI, devient « le roi des Français » Ce roi-bourgeois, que l'on qualifie ainsi à cause de la proximité dont il fait preuve avec le peuple, telle que l'absence de numéro dans son nom, qui témoigne de son non-souhait de continuer la chaîne des temps, et l'appellation « roi des Français », et non « roi de France », symboliquement forte, et enfin, l'adoption du drapeau tricolore, symbole de la Révolution Française.
Malgré l'apparence parfaite d'une Monarchie durable grâce à l'écoute du peuple, la Monarchie de Juillet connaît des difficultés au début de l'année 1848. En effet, la France est le siège d'une Révolution en février 1848, suite à l'interdiction d'un banquet républicain, c'est la goutte d'eau de trop. Les banquets étaient en effet une manière de contourner la contention d'expression des personnages d'influence, ils pouvaient y discuter librement. Le peuple se révolte alors, cependant le gouvernement use du rapport de force, tuant et blessant des citoyens, ce qui en insurgent d'autres. Suite à cet incident, Louis-Philippe, « roi des Français » abdique le 24 février 1848.
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