La notion de village en France au Premier Moyen Âge
Commentaire de texte : La notion de village en France au Premier Moyen Âge. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mehdi7 • 30 Septembre 2018 • Commentaire de texte • 1 295 Mots (6 Pages) • 703 Vues
LA NOTION DE VILLAGE EN FRANCE AU PREMIER MOYEN AGE
Edith peytremann a eu parcours académique relativement linéaire. Après l’obtention du diplôme supérieur de l’École du Louvre, elle a poursuivi une formation à l’université de Paris I où elle a obtenu sa maîtrise. Après un DEA à l’université de Strasbourg, elle a réalisé une thèse à l’université de Caen, sous la direction de Claude Lorren, tout en débutant dans la vie professionnelle comme archéologue fouilleur qualifié et archéologue responsable d’opération à l’Association pour les fouilles archéologiques nationales qui deviendra en 2001 l’Institut national d’archéologie préventive. Elle a poursuivi une carrière dans cet institut où elle est actuellement ingénieure de recherche tout en réalisant un parcours dans l’enseignement supérieur aussi bien comme chargée de cours à l’École du Louvre et dans les universités de Paris I et de Nantes que comme professeure associée à Paris I durant 4 ans. L’article de Peytremann sur la notion de village en France au premier Moyen age s’inscrit dans son travail de recherche actuelle elle affirme en effet, en 2016 que ses sujets actuels de recherche touchent à l’ archéologie villageoise, petite sœur de l’archéologie urbaine, actuellement en plein développement et nécessitant l’établissement d’une méthodologie particulière et bien évidemment pluridisciplinaire. Elle poursuit par ailleurs ses travaux sur l’économie des sites ruraux et continue ses recherches sur une pratique funéraire particulière du haut Moyen Âge : les inhumations hors cimetière ou nécropole. L’article que nous allons étudier est une vaste synthèse s’inscrivant dans un travail de recherche sur la notion de village au premier moyen âge issue de la revue archeopage qui se base sur l’archéologie pour repenser les façons que les hommes ont de vivre ensemble, dans leur environnement, telle est la ligne éditoriale et le thème de cette Édition la revue s’interroge sur la notion de village Qu’est-ce qu’un village ? Comment se forme-t-il, évolue-t-il, disparaît-il ? Quels sont ses éléments constitutifs et comment se recoupent-ils (vocation, échange, structuration de l’espace, type de bâtiment…) ? De quel tout le village est-il une composante ? Dans cette article l’auteur en confrontant les thèses de plusieurs archéologues sur la question du village s’interroge sur la bonne définition. en effet depuis les années 1980 et la parution des travaux de Robert Fossier le mot “village” est remis en question, suivis par un certains nombre d’historiens et d'archéologues médiévistes un débat se créer autour des “pro-Fossier” et de ceux qui proposent une autre définition du village. Dans cette article Edith Peytremann commence par nous annoncer son axe de travail, comment elle va aborder le sujet du village au premier moyen âge qui s'étend de la fin de l'Empire romain au Moyen Âge classique. Sur ces sept siècles du Ve au XIème. Elle base son travail sur trois grands axes tout d’abord les fondements du débat qui commence en 1980 avec l’apparition des travaux de Fossier qui revoit avec d’autres la définition du village en affirmant que le village “désigne un regroupement compact de maisons fixes, associé à la présence de noyaux de rassemblement comme le cimetière, l’église ou le château, à une organisation du terroir environnant et à une prise de conscience communautaire” Peytremann semble cherche une définition exacte elle va donc confronter les avis de plusieurs historien et archéologues, comme pour cette définition
l’historien Verhulst en opposition a Fossier admet le caractère matériel définissant un village mais est sceptique sur le critère de stabilité : “ du fait du caractère “ ambulant” ou éphémère du village du haut moyen age”. Fossier reste sur ses positions en insistants sur “l'état d’esprit villageois”. l’auteur essaie en confrontant les idées de ces archéologues, historiens etc… de trouver ce qui les rassemblent/opposent et c’est toute la complexité du débat car personnes n’est d’accord sur une seule et même définition même si parfois
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