Réflexions sur la franc-maçonnerie du disciple, sur le «marteau et ciseau» ou la prédilection des bâtisseurs des grandes cathédrales du Moyen Age
Discours : Réflexions sur la franc-maçonnerie du disciple, sur le «marteau et ciseau» ou la prédilection des bâtisseurs des grandes cathédrales du Moyen Age. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justinno • 25 Janvier 2015 • Discours • 340 Mots (2 Pages) • 967 Vues
Vénérable Maître et vous tous mes frères en vos grades et qualités.
Permettez-moi de rompre temporairement mon silence afin de vous livrer mes réflexions d’apprenti franc-maçon, sur le « le maillet et le ciseau » ou de prédilection des bâtisseurs des grandes cathédrales du moyen-âge sous l’empire de la maçonnerie opérative ancêtre de la maçonnerie spéculative à la laquelle nous appartenons depuis que nous avons reçu la lumière.
Dans le cadre de ce travail, je vais analyser « le maillet et le ciseau » sous trois aspects :
1) L’acception moral du « maillet et du ciseau »
2) Le « maillet et le ciseau » examinés d’un point de vue philosophique
3) Le « maillet et du ciseau » vu sous l’aspect de leur symbole maçonnique
1) L’acception moral du « maillet et du ciseau »
D’un point de vue moral, « le maillet et ciseau » sont des outils utiles à l’homme au travail.
Le maillet ou le marteau selon l’époque où nous nous trouvons sert à enfoncer, à frapper sur un autre objet soit une pierre, clou, un bois, un fer etc. afin de lui donner forme et/ou de fixer l’objet dominé par rapport à sa destination finale.
Dans cette optique, il est nécessaire de l’associer au ciseau avec qui il forme un couple bien souvent indissociable à perpétuel demeure. Le maillet et le ciseau sont de ce point de vue, des outils de travail utiles à plusieurs métiers manuels notamment dans l’ébénisterie ou la menuiserie par exemple.
A titre personnel, je pense que ces outils utiles à l’homme au travail, nécessite au préalable une phase d’apprentissage théorique et pratique à leur utilisation. Il me semble évident, que l’utilisation régulière de ces outils, nécessite une dextérité certaine, au risque de se blesser ou détruire l’œuvre à réaliser. Cette quête implique, de mon point de vue, un professionnalisme associé à une adresse manuelle, digne de l’artisan car manipuler avec dextérité le maillet, qui agit sous l’impulsion de la force et de l’énergie humaine sur le ciseau, dans l’optique de tailler la pierre ou le bois est en soi un art.
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