La IIIe République
Cours : La IIIe République. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Houwaida Msadek • 27 Mai 2017 • Cours • 5 267 Mots (22 Pages) • 642 Vues
Plan
- IIIe République
- 1. De 1870 à 1919
- 1.1. La soudaine proclamation de la république
- La révolution du 4 septembre
- Le gouvernement de la Défense nationale (4 septembre 1870-12 février 1871)
- La Commune (18 mars-27 mai 1871)
- 1.2. La fondation de la république
- Thiers renversé
- L'amendement Wallon et la Constitution
- La crise de mai 1877
- 1.3. La République des républicains (1879-1890)
- L'instabilité ministérielle
- Le ministère Ferry (1880-1885)
- La crise boulangiste
- 1.4. La République modérée : le temps des crises (1890-1899)
- 1.5. La République radicale (1899-1909)
- La politique anticléricale d'Émile Combes
- La politique étrangère
- L'agitation sociale
- 1.6. La République et la marche à la guerre (1909-1914)
- Expansion coloniale
- Rétablissement du service de trois ans
- 1.7. La République et la Première Guerre mondiale (1914-1919)
- L'« Union sacrée »
- Le retour de Clemenceau
- 2. L'entre-deux-guerres : 1919-1940
- 2.1. L'après-guerre : les illusions de la victoire et de la prospérité (1919-1932)
- Le Bloc national
- Le Cartel des gauches
- De la reprise de l'économie à la « politique de prospérité »
- 2.2. La France touchée par la crise (1932-1938)
- Le parti radical et l'essor des ligues d'extrême droite
- Les échecs de Laval
- Le Front populaire
- 2.3. Des accords de Munich à la chute du régime (1938-1940)
- Le gouvernement Daladier
- La « drôle de guerre »
- La défaite de la France
- Le suicide de la IIIe République
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Plan
IIIe République
[pic 1]
Régime de la France du 4 septembre 1870 au 10 juillet 1940.
1. De 1870 à 1919
1.1. La soudaine proclamation de la république
La révolution du 4 septembre
[pic 2]
[pic 3]
À l'annonce du désastre de Sedan (1er septembre 1870) suivie le lendemain de celle de la capture de l'empereur Napoléon III, les milieux politiques réclament la déchéance du régime. À Paris, pendant que le Corps législatif délibère, la foule manifeste avec colère pour la république. Celle-ci est proclamée par Gambetta à l'Hôtel de Ville le 4 septembre 1870.
Le gouvernement de la Défense nationale (4 septembre 1870-12 février 1871)
Les républicains forment le gouvernement de la Défense nationale, qui reste dans Paris assiégé et envoie en province une délégation menée par Gambetta. Le 28 janvier 1871, il signe avec Bismarck un armistice prévoyant l'élection d'une Assemblée nationale. Celle-ci est élue le 8 février au terme d'élections transformées en référendum « la guerre ou la paix ». Les monarchistes, partisans de la paix, l'emportent largement sur les républicains, qui veulent la guerre à outrance.
La Commune (18 mars-27 mai 1871)
[pic 4] Adolphe Thiers
Réunie à Bordeaux, l'Assemblée nationale nomme Thiers chef du pouvoir exécutif. Avec Jules Favre, il conclut la paix avec l'Allemagne (préliminaires de Versailles, 26 février, confirmés par le traité de Francfort, 10 mai). L'Assemblée s'installe à Versailles. Contre elle éclate l'insurrection de la Commune (18 mars-27 mai 1871), réprimée impitoyablement par Thiers.
1.2. La fondation de la république
Thiers renversé
image: http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1009024-Mac-Mahon.jpg
[pic 5]Mac-Mahon
Celui-ci devient président de la République : la loi Rivet (août 1871), qui lui confère le pouvoir exécutif, le rend également reponsable devant l'Assemblée. Le pays se relève : le paiement de l'indemnité de guerre hâte la libération du territoire (1873). S'étant prononcé en faveur d'une république conservatrice (« La République sera conservatrice ou elle ne sera pas », message de Thiers à l'Assemblée nationale le 13 novembre 1872), Thiers est renversé par l'Assemblée (24 mai 1873) et remplacé par le maréchal Mac-Mahon.
L'amendement Wallon et la Constitution
La restauration semble imminente. Mais orléanistes et légitimistes ne peuvent s'entendre (octobre 1873). Le centre gauche orléaniste vote, avec les républicains, l'amendement Wallon (30 janvier 1875), qui introduit le mot « République », puis les trois lois constitutionnelles des 24 et 25 février et 16 juillet 1875, qui tiennent lieu de Constitution.
La Constitution fonde une véritable monarchie parlementaire avec un président, élu pour 7 ans par les deux chambres ; un ministère responsable ; un Sénat nommé pour 9 ans par les députés, les conseillers généraux, les délégués des conseils municipaux ; une Chambre des députés élue pour 4 ans au suffrage universel. Très souple, cette Constitution ne fera l'objet que de révisions très partielles (4-13 août 1884), mais sera interprétée dans un sens de plus en plus démocratique (suppression des sénateurs inamovibles, décembre 1884).
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