Pourquoi la République mène t elle une politique de la Terreur entre 1793 et 1794 ?
Compte rendu : Pourquoi la République mène t elle une politique de la Terreur entre 1793 et 1794 ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar THORV • 15 Septembre 2022 • Compte rendu • 547 Mots (3 Pages) • 576 Vues
Pourquoi la République mène t elle une politique de la Terreur entre 1793 et 1794 ?
Le 10 août 1792, la monarchie de Louis XVI est renversée, et est alors créée une nouvelle assemblée, la Convention. Trois partis politiques y siègent: les Girondins, le Marais et les Montagnards. La situation de la France, attaquée par les monarchies européennes coalisées, donne l'occasion aux Montagnards de partir en guerre contre les ennemis de la Révolution, qu'ils soient aux frontières ou à l'intérieur du pays.
Les députés Montagnards prennent le dessus à la Convention et font voter des mesures exceptionnelles qui créent : un « Comité de Salut public » chargé de sauver la République par tous les moyens. Ce qui crée un « Comité de sûreté générale » qui traque les suspects et un « Tribunal révolutionnaire » qui les sanctionne. Le 17 septembre 1793, les Montagnards votent la loi des suspects qui condamne à mort, sans preuves, toute personne suspectée de ne pas avoir manifesté leur attachement à la révolution. Les Montagnards ont aussi réprimaient les députes Girondins (qui sont pourtant élu du peuple) en arrêtant les dirigeants des Girondins, comme Manon et Jean-Marie Roland, qui sont ensuite guillotinés le 8 novembre 1793. Selon Robespierre, « la Révolution doit vaincre ou mourir » et les Français devront choisir entre la liberté ou la mort. Le 5 février, la Terreur est justifiée par Robespierre qui affirme que l’on conduit « le peuple par la raison et les ennemis du peuple par la terreur ». Les Montagnards font comprendre que quiconque qui résistait au gouvernement serait considéré comme un ennemi et par conséquent guillotiné.
Les lois et les mesures votées causent énormément de dégâts à la République. Cela augmente le nombre des décès et des dégâts dans le pays, dû aux morts et aux révoltes, comme celle de Vendée. Pendant le régime de la terreur, les exécutions sont devenues une punition quotidienne en France. Les morts qui ont eu lieu comprenaient non seulement des gens ordinaires, mais également des personnalités politiques de l’époque comme Desmoulins, Danton et beaucoup d’autres. Tous les comportements ou propos peuvent être suspecté, la liberté d'expression disparaît. De plus, les condamnations arbitraires, la violence et la guillotine vont remplacer les principes de 1789. Puis les Montagnards se divisent en deux. D’une part ce qui demande l'arrêt de la Terreur alors que les autres souhaitent au contraire son renforcement. Robespierre fait exécuter ce qui ne sont pas avec lui, ce qui sont contre la Terreur, et établit une dictature.
Craignant pour leur vie, des députés font alors arrêter Robespierre et ses proches. L'exécution de Robespierre se fait le 28 juillet 1794, sans qu'il ait eu droit à un procès, ce qui marque la fin de cette période sanglante. Si les Montagnards ont justifié leurs mesures par les dangers qui menaçaient la République, beaucoup d'entre eux n'ont pas su y mettre fin. De plus, la fin du régime de la terreur a eu pour principal décès celui de Robespierre lui-même. Il a été poursuivi pour ses crimes et condamné à la guillotine.
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